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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Transport routier des marchandises
31 mars 2005
Les résultats d’une étude portant sur l’offre des transporteurs, la demande du marché ainsi que sur l’analyse économique et financière du secteur du transport routier des marchandises à La Réunion a été présentée avant-hier à la Chambre de commerce et d’industrie de La Réunion.
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Trouver des solutions durables aux difficultés rencontrées par les transporteurs routiers de marchandises et envisager des dispositifs d’aides et des mesures d’accompagnement. Telles sont les raisons qui ont motivé une étude globale sur ce secteur d’activité. L’étude a été financée par la CCIR (Chambre de commerce et d’industrie) et par la Région Réunion. La collectivité était représentée par le conseiller régional Hilaire Maillot lors de la présentation de cette étude avant-hier.
Éric Amouny, président de la commission transport de la chambre consulaire, a souligné que cette enquête "vise à permettre aux acteurs économiques de la filière transport de disposer d’un outil qui puisse leur permettre de s’accorder sur le développement du secteur et de négocier des mesures d’accompagnement adaptées aux mutations de leur environnement".
L’étude, réalisée par Gerardin Conseil et Ipsos océan Indien, révèle qu’à la fin 2003, on dénombrait un total de 925 entreprises de transport routier de marchandises, dont 774 entreprises n’employant aucun salarié. C’est le port de La Réunion qui est le principal générateur de trafic, avec un total de 2.9 millions de tonnes importées, (dont 700.000 tonnes de pétrole) et d’environ 500.000 tonnes exportées (dont 200.000 tonnes de sucre). Le port assure également l’importation d’environ 400.000 tonnes de charbon utilisées principalement pour assurer l’alimentation des centrales thermiques situées à proximité des usines de canne à sucre. Le BTP (bâtiment et travaux publics) génère quant à lui un flux annuel d’environ 400.000 tonnes, un volume qui devrait s’accroître ces prochaines années.
De bons "fondamentaux" économiques
Les pistes de réflexion issues des entretiens qualitatifs indiquent entre autres que la productivité du transport routier de marchandises à La Réunion ne pourra progresser durablement que si des améliorations importantes des infrastructures permettent de meilleures conditions de circulation. Enfin, le secteur doit être reconnu pour son rôle dans l’économie réunionnaise et ne pas être mis en danger par des pratiques douteuses sur les prix (anormalement bas) ou la réglementation (emplois clandestins, exercice illégal de la profession).
Le constat établi par l’étude indique aussi que les "fondamentaux" économiques sont bons, avec une perspective durable de croissance de la demande de transport à moyen et long terme. Contrairement à la métropole, les entreprises réunionnaises ne sont pas confrontées à une concurrence étrangère agressive, mais font face à une concurrence interne "informelle".
L’avenir des entreprises dépend ainsi en grande partie de la capacité de la profession à mieux s’organiser, à accroître sa productivité et la qualité de ses services, à se doter d’outils de gestion et de comptabilité efficaces et à investir dans la formation de ses dirigeants et de ses salariés.
À la lumière de ce constat, l’étude développe 10 propositions visant au développement et la pérennisation de ce secteur d’activité (voir encadré).
Par ailleurs, une charte de bonnes pratiques applicable à la filière du transport routier de marchandises ainsi que dans les corps de métiers et dans les activités s’y rattachant a été signée ce mardi 29 mars entre la CCIR, la préfecture et d’autres partenaires. Celle-ci constitue un engagement de la part de l’ensemble des acteurs de la filière signataire à œuvrer en faveur de la professionnalisation et de la structuration de ce secteur.
10 propositions pour le développement
L’étude a émis 10 propositions pour la pérennisation du secteur des transports routiers de marchandises :
o le soutien à des initiatives visant à développer la coopération et la mutualisation des moyens entre les entreprises individuelles et les PME,
o la formation des dirigeants et des salariés,
o la mise en place d’une bourse de fret sur Internet pour faciliter une meilleure gestion du fret de retour,
o la création d’un Fonds Régional d’Aide au Conseil (FRAC) ciblé sur le transport de marchandises et la logistique,
o la mise en place d’outils efficaces de comptabilité analytique,
o l’instauration d’une démarche de certification en matière de qualité,
o l’élaboration d’une charte qualité entre chargeurs et transporteurs,
o la mise en place de formations spécialisées transport,
o l’aménagement d’espaces logistiques urbains pour réduire les flux de circulation de véhicules utilitaires aux contraintes des centres urbains,
o l’installation de plates-formes logistiques locales ou régionales, sous l’appellation de "port sec", pour permettre une meilleure organisation des flux des conteneurs en provenance ou à destination du port.
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