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par le Dr Raymond Vergès

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Une sécheresse épisodique et persistante

Le monde agricole réunionnais dans la tourmente -2

samedi 27 mai 2023


Les agriculteurs de La Réunion sont durement touchés depuis plusieurs années par une succession de sécheresses exceptionnelles générant d’importantes diminutions de leurs ressources, et nécessitant une adaptation du secteur aux défis actuels et à venir.


Face au manque d’eau, les agriculteurs doivent gérer des charges liées aux factures d’eau qui augmentent, alors que la trésorerie des exploitations est impactée par les crises successives que rencontre le monde agricole depuis plusieurs années tels que la chute du rendement, l’augmentation du coût des intrants, le passage de tempêtes tropicales, des nuisibles, ...

D’ailleurs, La Réunion a connu à la fin de l’année 2022 une sécheresse importante, considérée comme étant la troisième année la plus déficitaire en pluie depuis 51 ans.

Le ministère des Outre-mer a alors donné son accord pour la mobilisation du fonds de secours pour les pertes agricoles pour l’ensemble des productions agricoles. Cette décision intervient suite à la décision du Préfet de La Réunion de publier un arrêté de reconnaissance du caractère de calamité agricole le 3 avril 2023. Les agriculteurs sinistrés avaient jusqu’au 10 mai pour effectuer les demandes d’indemnisations.

Le 17 mai, le Département de La Réunion a voté pour la mise en place d’un dispositif d’aide exceptionnel en faveur des agriculteurs irrigants raccordés au réseau d’eau brute départemental.

Ce dispositif va permettre à des agriculteurs de bénéficier d’une remise exceptionnelle de 25% du montant des factures d’eau au tarif agricole professionnel, au titre du second semestre 2022 ; et de mobiliser une enveloppe prévisionnelle de 620 000 € pour ce dispositif.

Dans un tel contexte, la Chambre d’agriculture de La Réunion alerte des conditions de production des agriculteurs du sud-ouest de l’île qui ne peuvent pas compter sur l’irrigation, en raison des hausses des factures d’eau. Frédéric Vienne, son président, a exigé un "Plan Eau" adapté à La Réunion, ainsi que des aides pour l’ensemble des agriculteurs concernés.

L’amélioration du rendement du réseau d’adduction d’eau apparait être une priorité, qui nécessite des investissements en infrastructures adaptés au territoire réunionnais, permettant aux agriculteurs de toute l’île d’irriguer les champs pendant les périodes de sécheresse.

Il est également urgent d’anticiper pour éviter les catastrophes futures que dues au réchauffement climatique qui va continuer d’impacter les cultures et les sols.


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Messages

  • Malgré le réchauffement climatique nous aurons toujours de l’eau à la Réunion pour couvrir tous nos besoins et peut être pour approvisionner nos voisins en eau potable .
    Certes il nous faudra faire face aux conséquences du réchauffement climatique qui nous imposeront des périodes de sécheresse et des périodes d’abondance de pluies qui pourraient nous être néfastes par les dégâts qu’elles pourraient causer tant pour l’agriculture que pour les besoins domestiques et industriels .

    Mais nous pourrons certainement faire face à ces aléas climatiques si nous programmons dès maintenant les équipements qu’il nous faudra réaliser et les financements nécessaires pour les réaliser .

    Les techniciens qualifiés pourront nous établir une listes des projets qu’il nous faudra réaliser pour pouvoir maitriser totalement nos besoins en eau lorsque notre population aura dépasser 1200000 habitants d’ici 40 ans . Mais je me permets de rappeler les projets que j’ai déjà proposés dans vos colonnes depuis longtemps , notamment :
    la réalisation d’une grande retenue sur le site du grand étang de Saint Benoit que vous montrez en photo, pour stocker l’eau de pluie très abondante sur la côte Est pour produire de l’énergie hydraulique mais aussi pour l’irrigation
    _ la réalisation des équipements nécessaires pour utiliser l’eau de la Rivière de l’est à sa sortie de l’usine hydraulique soit pour la commercialiser comme eau potable pour nous et pour nos voisins , soit pour l’acheminer vers la côte Ouest pour l’irrigation et pour l’agriculture ou pour les besoins domestiques et industriels . Cet acheminement de l’eau pourrait se faire par pipe line ou par bateau pour être stockée dans des rands réservoirs situés sur le littoral d’où elle pourra ensuite être refoulée en altitude .
    La réalisation de grandes retenues artificielles dans les hauts de l’ouest et du sud de l’île qui seraient remplie par les grosse pluies mais peut être aussi par refoulement de l’eau venant de l’Est .

    Il faudra bien entendu beaucoup d’argent et de travail , mais comme on peut se payer une nouvelle route du littoral de 10km à plus de 300millions d’euros le Km
    personne ne nous reprochera de dépenser quelques milliards pour couvrir correctement nos besoins en eau et pouvoir vivre en sécurité .

  • Malgré le réchauffement climatique nous aurons toujours de l’eau à la Réunion pour couvrir tous nos besoins et peut être pour approvisionner nos voisins en eau potable .
    Certes il nous faudra faire face aux conséquences du réchauffement climatique qui nous imposeront des périodes de sécheresse et des périodes d’abondance de pluies qui pourraient nous être néfastes par les dégâts qu’elles pourraient causer tant pour l’agriculture que pour les besoins domestiques et industriels .

    Mais nous pourrons certainement faire face à ces aléas climatiques si nous programmons dès maintenant les équipements qu’il nous faudra réaliser et les financements nécessaires pour les réaliser .

    Les techniciens qualifiés pourront nous établir une listes des projets qu’il nous faudra réaliser pour pouvoir maitriser totalement nos besoins en eau lorsque notre population aura dépasser le millions d’habitants . Mais je me permets de rappeler les projets que j’ai déjà proposés dans vos colonnes depuis longtemps , notamment :
    la réalisation d’une grande retenue sur le site du grand étang de Saint Benoit que vous montrez en photo, pour stocker l’eau de pluie très abondante sur la côte Est pour produire de l’énergie hydraulique mais aussi pour l’irrigation
    _ la réalisation des équipements nécessaires pour utiliser l’eau de la Rivière de l’est à sa sortie de l’usine hydraulique, soit pour la commercialiser comme eau potable pour nous et pour nos voisins , soit pour l’acheminer vers la côte Ouest pour l’irrigation et pour l’agriculture ou pour les besoins domestiques et industriels . Cet acheminement de l’eau pourrait se faire par pipe line ou par bateau pour être stockée dans des grands réservoirs situés sur le littoral d’où elle pourra ensuite être refoulée en altitude .
    La réalisation de grandes retenues artificielles dans les hauts de l’ouest et du sud de l’île qui seraient remplie par les grosse pluies mais peut être aussi par refoulement de l’eau venant de l’Est .

    Il faudra bien entendu beaucoup d’argent et de travail pour réaliser ces projets , mais comme nous avons pu nous payer une nouvelle route du littoral de 10km à plus de 200millions d’euros le Km, personne ne nous reprochera de dépenser quelques milliards pour couvrir correctement nos besoins en eau et pouvoir vivre en sécurité et transformer vraiment en or blanc cette ressource qui va actuellement à la mer .

  • Concernant ma proposition d’utiliser le site du Grand étang de Saint Benoit pour créer une immense retenue artificielle de 300 ou 400 millions de m3 d’eau qui se remplirait plusieurs fois dans l’année avec l’eau des crues des ravines situées à proximité (notamment la ravine sèche dont le débit en crue peut atteindre les 100m3 par seconde ) pour produire de l’électricité et fournir de l’eau d’irrigation aux agriculteurs , je précise cette retenue artificielle pourrait également permettre de compléter le débit du transfert de l’eau vers l’ouest à partir de Salazie si le tunnel de Salazie à saint Paul est suffisamment dimensionné .

    En effet le Grand étang de Saint Benoit étant situé à 525 m d’altitude pourrait être relié par un tunnel au point de captage des eaux de Salazie et comme ce captage de Salazie est à l’altitude de 325 m on pourrait en même temps utiliser le dénivelé pour produire de l’électricité .Et si le débit est suffisant on pourrait également envisager de prendre une partie de l’eau transportée par le tunnel vers saint Paul pour irriguer les terres agricoles du nord ouest notamment de sainte Marie et de Saint Suzanne grâce à une sortie au niveau de la rivière des pluies .

    Bien entendu il restera suffisamment d’eau pour irriguer les terres agricoles de Saint André , Bras Panon et Saint Benoit mais aussi pour produire également de l’électricité grâce à une nouvelle usine hydroélectrique construite à mi hauteur à environ 300m d’altitude .

    Quant à l’eau de la rivière de l’est , dans la mesure où elle peut être considérée comme de l’eau potable puisque son bassin versant est protégé naturellement et qu’elle est captée presque à la source , elle pourrait être commercialisée grâce à des installations adéquates réalisée à Sainte Rose , mais une partie pourrait être acheminée vers le sud de l’ile par pipe line traversant le grand brulé, pour compléter les besoins en eau de cette partie de l’ile . Il faudra peut être déplacer l’usine hydroélectrique existante et la reconstruire un peu plus haut, mais c’est tout à fait faisable, et ce sera peut être l’occasion de la moderniser et d’améliorer son rendement .

    Tous ces projets coûteront évidement très cher , mais il créeront de l’emploi pour nos chômeurs et nous offrent des perspectives de développement économiques et sociales extraordinaires .
    Certes en l’état actuel de notre situation financière ces projets sont des plans tirés sur la comète mais n’oublions pas que nous sommes français et européens et qu’à ce titre nous pouvons bénéficier de la solidarité nationale et européenne . Alors pourquoi ne pas les étudier sérieusement ? Nous n’avons pas de minerais ni de pétrole ou d’autres matières précieuses , mais nous avons la chance d’avoir en abondance ce que l’on appelle déjà l’or blanc dans certains pays . Saisissons cette chance et donnons à nos générations futures l’espoir de vivre dans un monde meilleur que celui dans lequel nous vivons actuellement .

  • Comme le débit du basculement des eaux de l’EST vers L’OUEST baisse déjà considérablement pendant la saison sèche de début Juillet à fin Novembre et que le réchauffement climatique va aggraver ce phénomène dans les années à venir , je pense que nous devrions programmer rapidement la concrétisation de ce projet et le réaliser en plusieurs tranches en fonction de l’urgence qui nous est dictée par le climat .
    La première tranche du projet pourrait être la construction du tunnel reliant le captage de la Rivière du Mat au Grand Etang de Saint Benoit . Les travaux de ce tunnel qui commenceront à Salazie pour monter en pente de 3,5 à 5% vers le Grand étang devrait nous permettre pendant les travaux de capter des eaux souterraines qui pourront déjà compléter le débit du basculement vers l’ouest . selon la carte de l’IGN la longueur de ce tunnel ne devrait pas dépasser les 15Km et en utilisant un tunnelier il pourrait être achevé d’ici 5 ans et commencer à fournir un débit complémentaire au basculement assez rapidement .
    La deuxième tranche pourrait être la construction de la retenue du Grand étang qui aurait en moyenne 3500 m de long , 1500 de large et 70m de hauteur ce qui nous permettrait d’e disposer d’un volume d’eau de plus de 350millions de m3 et d’un débit constant de plus de 10m3 par seconde si on peut le maintenir plein par la déviation des eaux des crues de la ravine sèche et peut être d’autres ravines de la forêt de Bélouve .
    La troisième tranche serait la construction des centrales hydroélectriques d’une par dans le cirque de Salazie un peu en amont du barrage de la Rivière du mat et la construction d’une ou de deux usines hydroélectriques sur le secteur de Saint Benoit .
    Enfin la dernière tranche pourrait être la construction de grands réservoirs pour l’irrigation et bien entendu les réseaux correspondants. Ces travaux pourraient d’ailleurs d’ailleurs être réalisés en même temps que les autres travaux de manière à pouvoir gager du temps et et permettre le fonctionnement opérationnel du projet dès que possible .
    Le financement pourrait être assuré en partie par le département , en partie par la France et en partie par l’Europe , mais comme il s’agit d’un projet de développement d’une région défavorisée et en retard sur le plan économique et social , nous pourrions essayer d’obtenir une participation des institutions internationales qui financent ce type de projet ailleurs dans le monde .
    Enfin concernant les travaux pour les eaux de la Rivière de l’Est , il nous faut prévoir assez rapidement leur réalisation même s’ils sont moins urgents . La traversée du grand Brulé devra être enterrée et protégée des prochaines coulées de laves bien entendu . Mais le financement pourraient être basés sur les mêmes principes . Cependant comme ces travaux permettront éventuellement une exploitation commerciales des eaux , je pense que des banques et des grandes entreprises privées pourraient être également parties prenantes et apporter leur participations . On devra alors créer une société d’économie mixte éventuellement internationale pour ce projet .


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