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1er Salon du machinisme agricole et des Travaux publics
11 mai 2007
Moderniser et mécaniser l’agriculture et les travaux publics, c’est possible, estime la FRCA, qui organise du 10 au 13 mai le premier Salon du Machinisme, un Salon de professionnels, pour faire oublier l’absence de la Foire agricole en cette année électorale.
Les Réunionnais n’ont pas rendez-vous avec la Foire de Bras-Panon cette année. Aussi, la Fédération des coopératives agricoles a organisé un Salon, ouvert au public, mais surtout destiné aux professionnels de l’agriculture et des travaux publics : 7.500 invitations lancées aux clients potentiels des 25 concessionnaires et exposants réunis sur le champ de Foire. Jean-Pierre Avril et Patrick Hoareau de la FRCA, Jean-Yves Minatchy, Président de la Chambre d’Agriculture, ont expliqué les enjeux d’une mécanisation de l’agriculture lors de l’inauguration, hier matin. Dans le secteur de la canne à sucre, la mécanisation est importante - là où elle est possible - en raison de la pénibilité de la coupe, trop mal payée la plupart du temps pour attirer la main d’œuvre. C’est aussi un moyen de valoriser les terrains agricoles, et les CUMA (Coopératives d’Utilisation de Matériel Agricole) ont compris depuis plusieurs années qu’un équipement raisonné permettait de mutualiser des moyens et de réduire les coûts et donc d’abaisser les prix de revient. Les CUMA ont moins de 25 ans à La Réunion - elles sont nées avec la CUMA des Plaines en 1983 et la Fédération départementale des CUMA l’année suivante -, elles n’étaient encore que 8 en 1989, 68 dix ans plus tard et sont aujourd’hui au nombre de 110, comptant 7 à 8 adhérents en moyenne. Elles touchent tous les secteurs de l’agriculture, mais prioritairement la canne à sucre, qui concerne 80% des CUMA existantes, pour les travaux du chargement, de la coupe et du transport de la canne, pour la replantation et l’entretien des plantations.
« Partout où on peut couper mécaniquement, il faut le faire », a expliqué hier Jean-Pierre Avril, de la FRCA, en insistant notamment sur le fait que la mécanisation est un atout précieux pour les femmes, dans l’agriculture. Dans l’économie sucrière, la mécanisation permet de réduire le prix moyen pour le chargement et le transport d’une tonne de cannes d’une fourchette de 9,91 à 12,20 euros pour un privé ou une entreprise agricole à 7,62 voire 6,86 euros en CUMA.
C’est encore un enjeu important pour le renouvellement du matériel et la qualité des travaux, ainsi que pour réduire l’endettement individuel. Cela suppose d’apprendre à travailler ensemble et d’accepter de partager son matériel - ce qui n’est pas vraiment une tradition dans le pays. Mais les agriculteurs comprennent qu’il est de leur intérêt de se regrouper.
Ils trouveront sur le site de la Foire les coopératives agricoles et leurs partenaires habituels, et des entreprises de matériel telles que AGR, DMP, Foucque, Réunion Poids Lourds, Sorequip, Renault Trucks, Volvo, DAF et tant d’autres... ainsi que les banques, sociétés de conseil en assurance et en défiscalisation.
Des animations sont prévues, avec la Chambre d’Agriculture et le CIRAD, sur la sécurité dans la conduite et le maniement des engins.
Au stand du CIRAD, les visiteurs trouveront des simulations financières montrant les avantages d’un investissement en CUMA. Le CIRAD intervient dans le domaine du machinisme, à La Réunion, depuis le début des années 80. Les simulations financières font apparaître que l’achat d’un engin en CUMA exige moins de capital social au départ, et engendre des coûts d’investissements et des coûts de fonctionnement moins importants que dans un achat sur subvention ou en société en nom collectif (SNC).
Pour la filière canne, qui ambitionne de reconquérir environ 3.500 ha de cannes pour atteindre les 30.000 ha et produire 2,5 millions de tonnes de cannes (pour 275.000 tonnes de sucre), l’amélioration de la productivité passe par un doublement de la surface mécanisée, actuellement plafonnée à 15% des terres à cannes. Selon une étude Conseil général - CIRAD, 30% des terres à cannes pourraient être mécanisés. Toute la filière sucrière est présente dans le Salon, et quelques planteurs ont participé à l’inauguration. La coopérative des Avirons, engagée depuis 6 ans dans un projet d’équipement d’une coupeuse “révolutionnaire”, va ronger son frein pendant 1 an encore avant de recevoir du Brésil le prototype mis au point sur ses indications, à la demande des planteurs réunionnais (voir encadré) .
Tous les engins réunis sur le champ de Foire ressemblent à de gros jouets flambant neufs. Ce n’en est pas. Ils sont visibles jusqu’à dimanche.
P. David
Coopérative des Avirons
Après avoir travaillé à adapter la “coupeuse Simon” à la géographie réunionnaise, la coopérative des Avirons s’est lancée dans une politique de recherche sur fonds propres et a trouvé au Brésil un fabricant d’engins agricoles qui a accepté d’adapter ses machines sur la demande des Réunionnais.
C’est un bureau d’études du Brésil qui a travaillé sur les plans de la coopérative que préside Jean-François Rivière. « La coupeuse Phénix est là depuis 2 ans et nous l’avons fait évoluer », explique ce dernier « en demandant une coupe en canne longue dépaillée ». L’innovation apportée se situe dans le dépaillage et dans le fait qu’il fallait aussi obtenir des machines adaptées au terrain très accidenté de l’île. Le label a été obtenu dans le cadre du Pôle de compétitivité. La coopérative y travaille depuis 6 ans avec de nombreux partenaires, sur conventions - Chambre d’Agriculture, DAF, CIRAD, Qualitropic, OSEO (ex-ANVAR), FRCA et l’industrie sucrière -, le prototype est désormais tracé et il est attendu pour le mois de mai 2008, le temps de remplir les formalités administratives et d’obtenir la mise aux normes européennes.
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