
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Blocage du budget des États-Unis
8 octobre 2013, par
Depuis le « shutdown » du 1er octobre aux Etats-Unis, les économistes internationaux se demandent si le blocage au Congrès américain ne va-t-il pas entrainer un nouveau pic de la crise économique et financière mondiale.
En pleine crise budgétaire, faute d’accord entre les républicains et les démocrates, 800.000 fonctionnaires d’Etat sont au chômage technique, et des agences indispensables pour faire tourner le pays ont été fermées.
Au delà des accords sur le budget 2014, le plafond de la dette, montant à partir duquel les Etats-Unis ne sont plus capables de rembourser leurs crédits, attend toujours d’être relevé. En effet, le pays souhaite continuer à emprunter à bas coût, mais il faut un accord du Congrès. Point de tension l’Obamacare, la réforme du système de santé. Mais d’ici une quinzaine de jours, le pays pourrait être en défaut de paiement, si le blocage persiste. Mais pour le moment, ni les démocrates y compris Barack Obama, ni les républicains ne veulent changer de position.
Une crise plus vaste
A une semaine du « shutdown », l’économie mondiale n’est pour l’heure pas atteinte. Cependant, l’Union Européenne s’inquiète de ce blocage aux Etats-Unis, et craint de voir la crise se prolonger jusqu’au 17 octobre, où un nouveau désaccord du Congrès aura des conséquences marquantes pour le pays et le monde. Les investisseurs et les dirigeants s’alarment de ne pas voir de sortie rapide de l’impasse budgétaire aux Etats-Unis.
A l’Union Européenne, le président de la Banque Centrale Européenne, Mario Draghi, a estimé que si la paralysie budgétaire américaine « se prolongeait, il y aurait un risque pour les Etats-Unis et pour le monde ». Ce dernier a indiqué qu’à « l’heure actuelle, nous n’avons pas cette impression ». Avant lui, le ministre français de l’Economie avait lui expliqué craindre que la situation ne vienne « freiner la reprise en cours en France ».
Son de cloche différent à Berlin, où le porte-parole du gouvernement, Steffen Seibert, a indiqué que l’Allemagne estimait un impact économique limité, si la crise aux Etats-Unis se terminait d’ici à deux semaines. Pour certains analystes, un blocage de trois semaines, similaire à celui vécu il y a 17 ans, pourrait faire perdre aux Etats-Unis entre 0,5 et 1,4 point de PIB, a indiqué France Inter. Au delà du 17 octobre, les dirigeants devraient durcir le ton vis à vis de Washington, car tant que « le shutdown ne dure pas trop longtemps, il restera confiné aux Etats-Unis ».
Un effet domino
En cas de non paiement, les agences de notation pourraient dégrader la note des Etats-Unis. Washington passerait d’un AA+ à un « SD » (Selective Default), symbolisant ainsi la cessation de paiement. Une telle dégradation aurait des conséquences négatives sur le pays car elle empêcherait les Etats-Unis de revendre leurs bons du Trésor à bas prix, leur permettant de ne pas faire exploser le montant de leur dette. De fait, les Américains auraient d’énormes difficultés à emprunter, notamment à la Chine, principal créditeur des Etats-Unis, et acheteur de leurs bons du Trésor.
Une situation de cette ampleur aurait des conséquences sur l’économie mondiale, car elle entrainerait la chute de la demande intérieure et une diminution croissance des exportations mondiales vers les Etats-Unis. De plus, si la valeur du dollar continuait à chuter, cela ralentira le flux de capitaux aux Etats-Unis, et entraînerait une chute des investissements.
Céline Tabou
Légende
Aux Etats-Unis, un pauvre ne peut pas se soigner.
Une grande partie des habitants des Etats-Unis n’ont pas de Sécurité sociale. L’Obamacare, ce n’est pas la CMU, mais une aide pour se payer une couverture médicale par une assurance privée. C’est cela que le Parti républicain refuse de valider.
Au plus tard, le 17 octobre le Congrès des Etats-Unis devra voter pour le déblocage, sinon les Etats-Unis seront en cessation de paiement.
Obamacare, la nouvelle assurance santé L’Obamacare dénoncé par les républicains est un système de santé qui permettrait aux Américains d’être assurés pour se soigner. Votée en 2010 et jugée conforme à la Constitution en 2012, cette réforme baptisée Obamacare s’est progressivement mise en place avec de nombreuses difficultés. Les « health exchanges », plates-formes d’information en ligne, doivent remédier au fait que des millions d’Américains sont dépourvus de couverture médicale. Par conséquent, les personnes qui ne sont pas couvertes par leur employeur, l’assurance de leur conjoint ou celle de leurs parents, ont jusqu’au 15 décembre 2013 pour souscrire une assurance privée devant entrer en vigueur au 1er janvier 2014. Faute de moyens, des systèmes d’aides publiques sont prévus au niveau de chaque État, bien que certaines subventions et régimes publics d’assurance varient suivant les États, compliquant la programmation de ces plates-formes. |
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