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Enseignement supérieur
27 février 2010
Avec plus de 3.227 étudiants l’Université des Comores est devenue une institution de référence. Six ans après sa création, elle a réuni une centaine de cadres de divers milieux sociaux professionnels pour faire le bilan et dessiner les perspectives d’avenir.
Créée en 2003 avec 1.400 étudiants l’Université des Comores peut se targuer d’avoir atteint un de ses objectifs celle d’absorber aujourd’hui 90% des bacheliers. En effet, beaucoup de jeunes au lieu de partir chercher une formation à l’étranger préfèrent rester au pays où démarrent cette formation sur place pour aller le compléter ailleurs. Les statistiques montrent que les étudiants qui ont effectué le premier cycles aux Comores réussissent mieux dans les universités étrangères. Autre avantage, les foyers comoriens ont pu faire des économies en gardant les enfants sur place car le coût de la formation à l’étranger est de plus en plus élevé.
Certes ce n’est pas tout car il y a des faiblesses que ne cessent de souligner étudiants et enseignants chercheurs. Il s’agit du doublement des effectifs étudiants depuis la rentrée 2008/2009, l’absence de deuxième cycle dans plusieurs filières de l’université, l’insuffisance des infrastructures et des équipements, mais aussi et surtout l’insuffisance du niveau de qualification d’une partie du personnel. L’absence de programme de recherche constitue également un handicap qui risque de remettre en question la mission naturelle de l’université en tant qu’outil de développement.
C’est certainement ce qui a conduit à la convocation de ces assises en vue de faire le bilan du chemin parcouru et dessiner les perspectives d’avenir.
L’université ne forme pas des chômeurs
Dans son mot de bienvenue, le Docteur Mohamed Rachadi, président de l’université a dit attendre de cette cogitation intellectuelle un projet de schéma directeur pour les prochaines années : « nous attendons de nouvelles orientations avec des stratégies qui seront fixées pour cette institution qui a un grand rôle à jouer dans le développement économique de notre pays, dans la formation des ressources humaines par la mobilisation de nos chercheurs et nos étudiants qui vont dans les différents secteurs de l’économie. Par leurs travaux, ils vont à la recherche de solutions aux problèmes qui se posent dans notre pays ».
Répondant a ceux qui disent que l’Université forme des Chômeurs, Mohamed Rachadi estime que l’on ne doit pas s’attendre qu’en 6 ans l’université forme des gens qui seront intégrés directement dans le monde professionnel : « au niveau de l’université, nous n’avons que le premier cycle d’une manière générale. Et le premier cycle ne débouche pas sur l’emploi. C’est seulement au deuxième cycle qu’on se spécialise, qu’on sort avec un métier. Donc nous ne préparons pas de licence professionnelle mais des licences générales, les étudiants doivent aller compléter cette formation par un deuxième cycle ».
Toutefois a-t-il ajouté « nous avons aussi des institutions de formations professionnalisant qui ont permis de donner du travail à beaucoup de jeunes. À l’hôpital El Maarouf et dans les centres de santé, les infirmiers et les sages femmes viennent de l’école de santé. Dans les services comme les banques et autres, vous trouverez des jeunes qui sont formés à l’IUT de l’Université des Comores ».
Durant cette grande messe de l’enseignement supérieur, les participants encadrés par des experts nationaux et internationaux ont débattu autour de thèmes qui vont de la gouvernance, aux formations de demain en passant par les relations avec le monde économique et la coopération internationales et la maîtrise des ressources humaines et financières.
De notre correspondant A. Mohamed
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