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21 août 2007
Les Comores veulent trouver une voie vers le développement, et ainsi assurer un meilleur devenir pour la population comorienne. Le poids de dette extérieure s’estime à plus de 108 milliards de francs comoriens. Peut-être que le Club de Paris rééchelonnera cette dette. Pourquoi ne pas tout simplement abroger cette dette, une évidence à appliquer à tous les Pays Pauvres Très Endettés ? Mais est-ce vraiment possible ?
Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, le Président de l’Union des Comores, déclarait dans son discours d’anniversaire, marquant sa première année au pouvoir, vouloir devenir le Père constructeur de son pays. Il ne cachait pour autant pas que cela ne pouvait se faire sans l’aide des investisseurs étrangers, et surtout étatiques. « Les mesures de redressement des finances publiques ont porté des fruits au-delà de nos espérances car, comme vous avez pu le suivre, nos partenaires financiers ont reconnu la volonté du gouvernement d’assainir les finances de l’État. C’est pourquoi, le Fonds Monétaire International (FMI) s’est montré disposé à aller, très prochainement, vers la signature d’un Programme. Ce dernier ouvre la voie à l’admission des Comores à l’Initiative des Pays Pauvres Très Endettés (IPPTE) conduisant à la réduction du poids de la dette extérieure, estimée à plus de 108 milliards de francs comoriens. Vous savez qu’un tel Programme est soutenu financièrement par cette institution, à hauteur de 4,5 milliards de francs comoriens sur trois ans. Il est aussi et surtout un signal fort donné aux autres partenaires financiers et marque le retour de la confiance. Des contacts ont été établis avec le Club de Paris, qui a donné son accord pour un rééchelonnement de notre dette vis-à-vis de la France et de l’Italie, et l’organisation prochaine d’une réunion de tous nos créanciers bilatéraux », déclare Ahmed Abdallah Mohamed Sambi. Et ce dernier de se féliciter de la reprise des négociations avec d’autres créanciers, c’est-à-dire le Fonds Abu Dhabi, le Fonds Saoudien, la Banque islamique de développement (BIP) et l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), qui envisagent de sortir les Comores de leur liste noire. Le 15 mars dernier, la Banque Arabe pour le Développement Économique en Afrique (BADEA) « accorde l’apurement des arriérés comoriens dont le montant s’élève à 10,5 milliards de francs comoriens sur une période de 17 ans, avec un allègement conséquent au cours de la période 2007-2009. Le Fonds Koweitien nous a également accordé un rééchelonnement de l’ensemble de notre dette qui s’élève à 9,8 milliards de francs comoriens sur 40 ans, avec un délai de grâce de 16 ans, au taux de 1% », précise encore le Président de l’Union des Comores.
La spirale de l’endettement
Et si les pays riches, qui investissent sur une terre dite pauvre, changeaient leur philosophie du développement ? S’ils étaient aussi empreints de bonté pour donner un meilleur avenir à de jeunes générations, pourquoi étaleraient-ils le sacro-saint livre des comptes à rendre ? Un pays pauvre n’ayant pas les moyens d’assurer une existence de qualité pour ces citoyens, peut-il encore “gaspiller” son maigre revenu pour rembourser une dette injuste ? Il entre dans une spirale infernale. La dette ne sera jamais remboursée. Certains pays, comme les Comores, s’endettent même pour pouvoir s’acquitter d’une dette encore sous le coude - du moins, une dette qui les prend au cou. « La diminution du service de la dette envers nos créanciers se traduira par une plus grande disponibilité de nos recettes pour soutenir, en particulier, les secteurs sociaux que sont la Santé et l’Éducation. La reprise du dialogue avec nos partenaires et l’effacement des Comores des listes des pays non solvables nous permettront d’accéder à de nouveaux crédits afin de relancer l’investissement public et engager un programme de grands travaux. Un tel programme soutiendra la croissance économique. Nos partenaires de premier plan tels que la France, la République Populaire de Chine, l’Union Européenne, la Banque Mondiale et le Système des Nations Unies n’ont pas manqué de nous apporter leur appui. Ainsi la France nous a accordé un appui budgétaire de 750 millions de francs comoriens et a commencé à concrétiser ses engagements pris lors de la Conférence de Maurice, par la signature du Document Cadre de Partenariat de plus de 43 milliards de francs comoriens, pour la période 2006 - 2010 », précise Ahmed Abdallah Mohamed Sambi. Et de poursuivre « nous avons signé avec la République Populaire de Chine un accord portant sur un don de 30 millions de Yuans correspondant à 1,5 milliard de francs comoriens. J’ai décidé de consacrer la totalité de ce don aux secteurs Eau et Électricité. Ce même pays nous a accordé l’ouverture d’une ligne de crédit de 12 milliards de francs comoriens qui sont consacrés au branchement des Comores sur le câble de fibre optique sous-marin, passant dans le canal de Mozambique. Ce qui nous permettra de rentrer de plain-pied dans le monde des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication. L’Union Européenne nous a accordé un appui de 1,9 milliards de francs pour le paiement d’arriérés de salaire des agents du secteur éducatif. L’Union Européenne continue aussi à nous apporter un appui à travers les programmes du Fonds Européen de Développement. Le dixième FED qui couvrira la période 2008 - 2013 sera financé à hauteur de 18 milliards de nos francs. La Banque Mondiale, nous a accordé un don de deux milliards de francs comoriens dans le cadre du FADC qui ne tardera pas à être décaissé. Enfin, le Système des Nations Unies nous apporte un appui, dans le cadre de ses Programmes, de l’ordre de 4 milliards de nos francs, pour les années 2007 et 2008 ». Encore des dettes à rembourser ?
Effacer l’ardoise
La France tient ici une place de choix. Initier des programmes d’aide est bien. Mais la seule solution, c’est la remise de dette. C’est le seul préalable pour le développement de ces pays, qui n’ont aujourd’hui pas d’autres choix que s’endetter de nouveau. La plus grande honnêteté envers ces pays pauvres serait de leur rendre la liberté. Pour l’heure, ils se voient aliénés économiquement, désavoués par leurs actions sur le terrain. La Chine concède 1,5 milliard de francs comoriens alloués au secteur de l’eau. On pourrait se demander, et sans méchanceté : pourquoi donc une épidémie de choléra vole des vies comoriennes à l’heure où vous lisez ces pages ? L’eau potable est donc une denrée rare. Voit-on les Comores se développer comme se développe Mayotte ? Imaginons seulement que les comptes soient mis à zéro, que les pays les plus riches effacent l’ardoise honteuse, tout en apportant un soutien à ces pays pour qu’enfin, ils trouvent leur place sur la mappe économique. Imaginons. Rêvons. Ce serait trop facile. Manifestement, oui, il n’y a plus de bon samaritain de nos jours...
Bbj
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Messages
22 août 2007, 11:08, par Rachade
Que des promésse mais pas d’ action. N ous sommes fatigués d’ enttendre des mensonge. S’ il vous plais nos sommes fatigués. Et la crise angeoinaise ? Comment le guouvernement compte réagir ? On n’ est vraiment fatigué et on est vraiment inquiet de nos compatriotte qui meurt tous les jours dans la mer.On vous jure on est fatigué. Et je vous previent cette mascarade a assé duré. Un jour il y aura un soulevement du peuple comorien et cella vous le verrez je vou jure.
Voir en ligne : http://http://www.temoignages.re
24 août 2007, 12:54
ta reson mon ami
31 octobre 2007, 15:22
Abrogeons la dette mais retrouvons les sommes volées par les dirrigeants corrompus
13 mai 2009, 08:59, par Youssouf IMANI HAMADI
abroger les dettes d’un pays ne se fait pas dans les bouches mais plutot avec des actions réelles. en fait, depuis que les Comores ont accedé à leur indépendance, ce n’était pas facile pour un pays nouvellement indépendant, de trouver des fonds pouvant faciliter le fonctionnement de la nouvelle administration. ce qui fait que depuis cette indépendance, les Comores ont eu divers dirrigeants se disant chacun disposé à deployer des efforts pour aider et servir les comoriens alors qu’en réalité (…). alors si aujourd’hui on nous dit qu’on a agroger la dette comorienne (agroger je crois que c’est supprimer) les dirrigeants comoriens n’arretent pas de nous dire cela les uns les autres et à tour de role ; oui je peut le dire et l’affirmer car j’ai le meme age que l’indépendabce des Comores et j’enttend cette chanson fabuleuse à tout moment et au lieu qu’elle me console, elle m’atriste et me chagrine.
alors s’il vous plait arretez de nous prendre pour des marionettes ou pour des (...).
en fait je suis dépassé et je sais pas quoi faire......
14 mai 2009, 04:10, par matso
est ce que vs qui temoigne et vs qui ecrivent n’importe quoi c’est pas logic de faire guerir un fou en lui rappelant ces defaut et ça je croi que c’est un crime contre imanitaire je crois que vs voiyez ce que je veus dire , alros svp laissez nos dirigeant y reflechir et les aidez aussi au lien de les déttés comme vs le disez.je proposerais que c’est plutot trés bon de ma part d’offrir des usine que des ns donné de l’argent , ns déttés encore et vs verrez que sa change dans 2 ans .
je me suis choké pr cet articl et je sais koi faire ......
mais sa ns apprendrons et ma conclusion merçi pr cet temoignage.