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Crise anjouanaise dans l’archipel des Comores
20 mars 2008
Après deux infiltrations soldées par 2 blessés du côté de l’armée nationale, l’intervention de dimanche sur l’île d’Anjouan a causé la mort de plus d’une dizaine de soldats du Colonel Bacar. Ces opérations de reconnaissance du terrain sont le prélude au débarquement de la force nationale appuyée par plus de 1.500 militaires africains.
Après la rumeur de la nuit, le chef d’État-major de l’armée comorienne a tenu un point de presse lundi 17 mars sur l’évolution de la situation. Il a confirmé que l’Armée nationale de développement (AND) a réussi, à l’aube du dimanche 16 mars, sa troisième opération inopinée d’incursion à Anjouan en moins d’une semaine par voie maritime. Il s’agissait de récupérer les 7 membres du commando qui étaient restés dans l’île à l’issue de la précédente infiltration du vendredi 14 mars, opérée dans la localité de Domoni.
Selon Amiri Salimou, le chef d’Etat-major, « le commando d’une dizaine d’hommes chargés de la délicate mission de s’infiltrer à Anjouan pour évaluer les conditions du terrain, avant le débarquement, avait quitté Domoni, a traversé l’île jusqu’à Sima (du Sud à l’Ouest) pour recueillir des renseignements et a atteint ses objectifs, à savoir déblayer le terrain, recueillir des renseignements sur le dispositif de défense de l’ennemi et évaluer la capacité de réaction de l’adversaire ».
Encore une fois précédé par la redoutable radio Cocotier avec ses surenchères, et ses affabulations, un communiqué en fin de journée a reconnu que la récupération des soldats restés en territoire rebelle s’est heurtée à une certaine résistance qui a obligé l’AND à tirer des obus à partir du bateau, faisant des morts et des blessés dans la région de Moya, à l’Ouest d’Anjouan. S’il est difficile de connaître le nombre de victimes, les faits, eux, sont vérifiés puisque les médias publics de Bacar ont interrompu leur programme habituel pour diffuser des oraisons funèbres.
Émotion après les premières victimes
Tout en présentant ses condoléances aux familles endeuillées, le lieutenant-colonel Salimou fait porter l’entière responsabilité de ces pertes et dégâts au chef de l’exécutif d’Anjouan en lui lançant un dernier ultimatum pour qu’il dépose les armes face à la menace d’un « assaut imminent » sur l’île.
Cette nouvelle des premières victimes du conflit alimente les places publiques, véritables moulins à parole, d’où partent les spéculations les plus folles et les affabulations les plus fantaisistes. Certains avaient déjà commencé à parler d’une cinquantaine de morts.
Toujours est-il que le problème de la préparation psychologique de la population à accueillir de telles informations se pose. Déjà, samedi dernier, lorsqu’on avait annoncé l’arrivée de 2 soldats blessés à Anjouan, l’avenue qui passe devant le principal hôpital de Moroni s’est trouvée envahie en quelques minutes par des centaines de personnes. La Police a du intervenir pour réguler la circulation et filtrer les entrées au centre hospitalier.
Mohamed Ahamada, cadre dans un projet de développement, estime qu’il fallait que cela arrive pour que tout le monde prenne conscience : « Cela fait des mois que la classe politique relayée par la population réclame dans les meetings publics et les médias une intervention militaire. Face aux réalités de la guerre qui sont les morts et les blessés, les gens paniquent. Et pourtant, cela ne fait que commencer ».
De notre correspondant,
A. Mohamed
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