
Hommage à la femme de Bruny PAYET
1er juillet, parLa section PCR du Port apprend avec une profonde tristesse le décès de Nadia PAYET, ancienne déléguée syndicale CGTR. Militante engagée et (…)
La gestion post-crise aux Comores
15 avril 2008
L’Etat a dépêché des hauts fonctionnaires à Anjouan pour aider à rétablir les relations de travail entre l’administration centrale et les services régionaux, ainsi que dans les succursales des entreprises publiques. Pendant ce temps, les travaux de réfection des routes de la capitale rentrent dans leur dernière phase.
Deux semaines après le départ forcé de la junte au pouvoir à Anjouan, et de la réunification du pays, les autorités mettent le cap sur la reconstruction.
L’installation du gouvernement intérimaire d’Anjouan a permis de remettre en marche la machine administrative de l’île conformément aux textes en vigueur. Pour ce faire, les autorités de l’Union ont dépêché à Anjouan des grands commis de l’Etat afin de restructurer les services et recréer le lien hiérarchique avec l’administration centrale. Pour beaucoup de fonctionnaires en poste à Anjouan, tout cela est nouveau : « Je n’ai jamais été séparatiste, mais depuis que j’ai pris ce poste, on travaille ainsi. Je n’ai pas de problème à suivre le nouvel organigramme, et je vais transmettre régulièrement les données collectées à Moroni », explique un jeune cadre de la Direction du Budget.
De son côté, un cadre de la Direction Nationale des Impôts a tenu à rassurer ces collègues d’Anjouan quant à leur autonomie. Pour lui, les vignettes, la patente et autres taxes continueront à être perçues par les services de la Direction régionale. Par contre, il sera installé prochainement le Service de la Fiscalité des Entreprises (SFE) dont les agents dépendront directement de Moroni, « mais je suis d’ores et déjà rassuré de la bonne collaboration du fait que c’est le nouveau responsable qui nous a demandé de venir l’aider à mettre en place la connexion des services », ajoute cet inspecteur des impôts qui totalise 25 ans de carrière.
Transfert de compétences à la chinoise
La vraie satisfaction de cette franche collaboration vient surtout de la Direction Nationale des Douanes et de l’Autorité Portuaire. En effet, le gros du trafic maritime passe toujours par Anjouan, et par le passé, l’homme fort de l’île et ses amis percevaient directement des royalties sans les faire enregistrer dans les services concernés. Cette manne constitue désormais une source de financement supplémentaire pour le budget de l’Etat.
Cependant, en retour, la population de l’île ne perdra rien au change, bien au contraire. Le gouvernement de l’Union a décidé de donner un signal fort pour que, rapidement, ceux qui ont souffert de la mauvaise gouvernance et de la précarité puissent voir leur condition de vie s’améliorer. Ainsi, chaque ministre fait le point des projets suspendus et prend contact avec les bailleurs pour démarrer les chantiers du développement.
Pendant ce temps, à Moroni, un grand podium a réuni un millier de personnes et une dizaine d’artistes le 12 avril au stade Ajao, et une cérémonie solennelle a été organisée ce 14 avril à Mohéli pour fêter le succès de l’opération de réunification du pays.
Même si nous ne sommes pas dans l’antiquité romaine où le bon peuple se nourrissait de spectacles, les engins de travaux publics mènent la danse. La réfection des routes, commencée il y a quelques semaines vient d’entrer dans sa phase décisive. En effet, après avoir bouché tous les nids de poules et les crevasses qui perturbaient la circulation depuis des années, l’enrobage est devenu un spectacle qui attire les badauds. En fait, la technique est nouvelle aux Comores et une entreprise chinoise réalise les travaux en assurant un transfert de compétences à son partenaire comorien. « Sambi nous a promis des choses jamais vues auparavant, et bien, c’est ce que nous sommes entrain de vivre en ce moment », clament les jeunes, qui passent toute la journée à suivre l’évolution des chantiers.
Said Housseine, Directeur régional des Travaux publics, parle d’un « contrat de 3,2 millions d’euros avec les Chinois, sachant que tout le goudron utilisé est offert par la Libye ». Mais, poursuit-il, « la qualité du travail est à la hauteur des sacrifices consentis par les pouvoirs publics ».
Toujours pour améliorer les conditions de vie de la population, les autorités de l’île de Ngazidja viennent de prendre diverses mesures pour lutter contre l’inflation, notamment dans les produits de premières nécessités.
De notre correspondant A. Mohamed
La section PCR du Port apprend avec une profonde tristesse le décès de Nadia PAYET, ancienne déléguée syndicale CGTR. Militante engagée et (…)
C’est avec tristesse que nous apprenons le décès de Nadia Payet, veuve de notre camarade Bruny Payet. Témoignages adresse ses condoléances à (…)
Mézami zot i koné lo kozman k’i di konmsa : « la loi sé lékspréssyon la volonté zénéral. ».Poitan défoi ou lé a’dmandé kossa i lé oziss volonté (…)
Face à l’urgence de la situation de la maltraitance animale à La Réunion, l’association CIANA a lancé un appel aux décideurs, afin de "travailler (…)
Mézami,médam, zé méssyé , la sossyété, lé pa toulézour wi gingn in bon akèye. Défoi oui, défoi non, sirtou dann in sossyété wi koné pa bien lo (…)
Cinq mois après le lancement du plan « Anti-bandes », composante majeure du plan d’action départemental de restauration de la sécurité au (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)
Dans les départements d’outre-mer, près d’une femme sur deux qui devient mère ne vit pas en couple, configuration familiale bien plus fréquente (…)
Une fois de plus, des femmes sont la cible d’une forme de violence lâche, insidieuse et profondément inquiétante : les attaques à la seringue dans (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)