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25 juin 2008
Mohamed Bacar et ses compagnons ne seront pas extradés vers les Comores. La Chambre de l’instruction de la Cour d’Appel a en effet rejeté la demande formulée en ce sens par l’Union des Comores.
La Cour d’Appel a rejeté hier la demande d’extradition formulée par l’État comorien à l’encontre du colonel Bacar, président déchu de l’île d Anjouan, et de 22 de ses proches. Ces derniers restent assignés à résidence sur la base aérienne de Sainte-Marie en attendant qu’un pays acceptent de les recevoir.
Lors de l’audience du jeudi 5 juin dernier, l’Union des Comores avait demandé à Maître Jacques Vergès de plaider en faveur de l’extradition de Mohamed Bacar. La République comorienne reproche à l’ex-président d’Anjouan et à ses hommes des faits supposés d’homicides volontaires, de tortures, de viols, de détournements de fonds publics et d’atteinte à l’unité nationale des Comores. Selon les lois comoriennes, plusieurs de ces faits sont passibles de la peine de mort, mais dans sa requête en extradition, l’Union des Comores s’était engagée ne pas appliquer la peine capitale à l’encontre des 23 hommes.
Dans une plaidoirie cinglante, Jacques Vergès avait dénoncé le 5 juin un gouvernement français « incohérent et magouilleur », sous-entendant que les réquisitions de l’avocat général, défavorables à l’extradition, lui avaient été imposées par un ou plusieurs ministres. Sous-entendu qu’a vivement démenti le représentant du ministère public.
Les juges n’ont finalement pas suivi la demande de l’avocat parisien. L’extradition a été refusée. Sous le coup d’un arrêté préfectoral de reconduite à la frontière, le colonel Bacar et ses hommes restent assignés à résidence.
Imaz Press Réunion
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26 juin 2008, 08:16, par ZAIDOU
Le Tribunal de première instance de Mamoudzou a jugé mercredi 18 juin les membres présumés d’un réseau qui organisait les passages clandestins de personnes et de drogue entre Anjouan et Mayotte.
L’affaire remonte au 31 août 2006, lorsqu’un kwassa kwassa (barque de fortune) est intercepté par la brigade nautique de la gendarmerie. En plus de 15 passagers, le passeur transportait 3 kg de drogue. Le substitut du procureur de la République, Thomas Michaud avait déclaré à l’audience : "J’éprouve aujourd’hui une grande satisfaction de vous présenter autre chose que de simples passeurs. Nous avons devant nous un vrai réseau mafieux qui tire profit de la misère humaine".
Cette satisfaction mérite d’être nuancée car le chef du réseau, le propriétaire de la barque M. Abdourazak, qualifié par M. Michaud de "grand horloger" est absent au banc des accusés. Il sera jugé par contumace, et fait l’objet d’un mandat d’arrêt international.
Le passeur avait affirmé que la barque appartient à un anjouanais connu sous le nom d’Abdourazak pour qui il transporte souvent du bangué (de la drogue).
Les Comores seraient-ils prêts à livrer M. Abdourazak ? Vu les conditions carcérales à la prison de Majikavo (Mayotte) – voir le rapport de la Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS) qui avait dénoncé les conditions de détention au Centre de rétention administrative (CRA) et à la maison d’arrêt de Majicavo : – M. Abdourazak ne sera pas dans une prison digne de la république, et par conséquent il ne sera jamais envoyé à Mayotte pour être jugé. Il peut donc dormir tranquille. En termes voilés on appelle cela : LA RECIPROCITE
Rédaction wongo
Voir en ligne : COMORES / FRANCE : LA RECIPROCITE TOUT SIMPLEMENT
26 juin 2008, 08:21, par ZAIDOU
« Un viol est un acte criminel, il devient un acte d’amour dès lors qu’il est infligé à un africain. »
L’Office avait rejeté le 6 avril dernier une demande d’asile en France du colonel Bacar estimant que « Les intéressés ont commis aux Comores des faits graves qui les excluent du bénéfice du statut de réfugié en France ».
L’avocat général François Basset a estimé quand à lui, que "les autorités comoriennes n’apportaient pas un début de commencement de preuves" dans leur dossier de demande d’extradition s’agissant des exactions reprochées au colonel Bacar. Il a requis donc un avis défavorable à la demande des Comores.
Une logique simple : L’Ofpra ne peut pas lui accorder l’asile en France car les actes commis à Anjouan par Bacar sont considérés « trop » graves en France. L’avocat général, ayant la certitude que le colonel ne sera jamais en France et que le Benin (pays africain) est prêt à l’accueillir, les actes commis par Bacar deviennent des actes d’amour et de bravoure.
Rédaction Wongo
Voir en ligne : COMORES / FRANCE :UNE CONTRADICTION LOGIQUE
3 juillet 2008, 20:30, par zaidou
COMORES / FRANCE : L’ETOUFFEMENT DESTABILISATEUR
C’est bien beau de dire que les dirigeants comoriens doivent s’occuper du bien-être du comorien avant de s’occuper d’une partie de leur territoire (Mayotte), aujourd’hui administrée illégalement par la France. Je ne trahis pas mes capacités intellectuelles en disant que les Comores ne seront jamais stables, donc aucun développement n’est possible tant que la France restera à Mayotte.
La France se sait illégal à Mayotte et pour avoir le soutien des mahorais et certains pays, il faut absolument déstabiliser les trois autres îles. Cela justifiera l’incapacité des dirigeants comoriens à se prendre en charge, aucun intérêt donc d’ajouter d’autres charges aux pauvres 3 îles, qui ont pourtant les mêmes atouts que leurs voisins (Maurice, Seychelles). Quand au mahorais il se sentira quand même au paradis en voyant que leurs « frères » tentent par tous les moyens de regagner « l’eldorado de la mort » au péril de leur vie.
Le cas de Bacar (Le dictateur déchu, réfugié en France) est un exemple parmi tant d’autres qui montre l’ingérence humiliante et appauvrissante de la France aux Comores. On nous sort n’importe quoi pour justifier le maintien de Bacar sur le sol français.
Je rappelle que ce dernier a commis des actes graves selon l’Ofpra, mais clean version justice française : Le procureur n’a pas "un début de commencement de preuve". La formule est lâchée. Une jolie formule d’ailleurs, mais qui va encore faire mal aux victimes du dictateur. Ces victimes viennent de subir de ce fait une double victimisation (Pendant la période dictatoriale et par l’impunité dont bénéficie le persécuteur). La justice française n’avait-elle pas les moyens pour entendre au moins les supposés victimes de ce dictateur ? Allez savoir. « Ailleurs où les dictateurs sont à leur service, ils font comme si rien de grave ne s’est passé même si ces dictateurs ont commis des massacres contre leurs citoyens. » : Kofi Asike, ou comme dirait la grand-mère de l’autre « l’impunité d’un dictateur donne naissance à un autre dictateur plus cruel encore ».
Oui, le chef de l’Etat comorien Ahmed Abdallah Mohamed Sambi avait beaucoup d’ambitions, beaucoup de projets pour le développement des Comores et le bien-être du comorien, on ne lui a pas facilité la tâche. La première moitié de son mandat a été « mangée » par la crise anjouanaise, une crise entretenue par la France depuis Mayotte. Il faut être intellectuellement malhonnête pour croire le contraire.
Moussa Toybou un proche de Sambi vient d’être élu président d’Anjouan. Et alors ? Notre amie (la France) va mettre le paquet pour trouver la faille déstabilisatrice. Elle a les moyens.
« Même avec un fauteuil roulant, les Comores ne pourront jamais marcher, avec l’amputation de l’un de ces quatre membres. » : 2A.M.SAMBI
wongo
Voir en ligne : COMORES / FRANCE : L’ETOUFFEMENT DESTABILISATEUR