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Risque d’amalgame entre la crise anjouanaise et la situation de Mayotte
29 mars 2008, par
À la veille de la comparution de Mohamed Bacar devant un tribunal à La Réunion pour entrée illégale à Mayotte, la capitale Moroni a connu plusieurs grandes manifestations contre l’attitude des autorités françaises. La population suspecte Paris d’avoir conclu un arrangement pour que Mohamed Bacar ne soit pas jugé par la justice comorienne. La France est aujourd’hui au cœur de la crise.
Depuis hier, Yves Jégo est à Mayotte. Cette visite vise notamment à recréer un rapport de confiance après les émeutes de la veille.
Mais avec la demande d’asile politique formulée par Mohamed Bacar à Mayotte, et son transfert à La Réunion par les autorités françaises, le centre de gravité de la crise anjouanaise se déplace maintenant vers la France. Hier à Moroni, après la prière à la mosquée, plus d’un millier de personnes a convergé vers la place de l’Indépendance pour protester contre l’attitude des autorités françaises. Mohamed Bacar a fui vers Mayotte, puis a été transféré à La Réunion. La population soupçonne la France d’avoir conclu un arrangement avec le dictateur déchu.
L’amertume est d’autant plus grande que Mohamed Bacar a tenu tête au gouvernement comorien et à la communauté internationale pendant plus d’un an. C’est donc l’incompréhension qui prédomine.
Or, la France n’a pas besoin de ce problème. Son image est déjà suffisamment ternie dans l’archipel. Elle est maintenant au cœur du problème.
En effet, la volonté sécessionniste du colonel Bacar a été étouffée dans l’œuf avec l’aide de la France, et aujourd’hui, la France est suspectée d’avoir conclu un arrangement avec ce dernier.
Le contentieux est d’autant plus lourd que depuis 1975, Mayotte a été détachée du reste de l’archipel. Depuis 33 ans, ce problème n’a pas été résolu, quels que soient les gouvernements qui se sont succédé à Paris. Cette attitude incompréhensible de la France risque également de la mettre en difficulté sur le plan international. Car la communauté internationale peut faire l’amalgame entre les problèmes anjouanais et mahorais. Rappelons que l’ONU a déjà voté une résolution demandant que Mayotte ne soit pas séparée de l’État comorien, l’État français a donc déjà été condamné par les Nations Unies.
La population comorienne pourrait aussi faire l’amalgame entre ces deux questions, puisque la France est désormais partie prenante dans la crise anjouanaise depuis qu’elle a offert sa protection à Mohamed Bacar.
La démarche des autorités françaises de sauver la tête de Mohamed Bacar risque de se retourner contre elles. Il n’y a en effet aucune raison qu’auréolé de la victoire sur la sécession à Anjouan, le peuple comorien ne réclame pas avec insistance le retour de Mayotte.
Plus que jamais, la gravité de la situation exige lucidité et courage politique.
M.M.
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