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Élections aux Comores
9 juin 2007
De notre correspondant particulier
L’espoir d’élections libre et sécurisé s’est envolé lorsque un Transal de l’armée sud-africaine et un avion civil transportant le Chef de l’État ont été empêchés d’atterrir à Anjouan. Les 800 personnes venues accueillir Sambi et applaudir la force de l’Union Africaine ont manifesté leur colère et ont été dispersés dans la violence.
L’arrivée des premiers soldats sud-africains à Anjouan le 5 juin dans la matinée a été accueilli par les applaudissements d’une foule en liesse venue nombreuse à l’aéroport. Depuis la fin officielle de la sécession, les autorités comoriennes font toujours appel à la communauté internationale pour financer les élections mais aussi pour les sécuriser particulièrement à Anjouan où l’État n’a jamais pu instaurer son autorité.
Les deux premières rotations ont permis d’acheminer des dizaines de soldats, des véhicules tous terrains, et du matériel de transmission. C’est la présence de deux officiers de l’Armée nationale dans le contingent qui a motivé la décision des autorités de l’île de suspendre le déploiement de la force interafricaine de sécurisation des élections.
Lorsque les militaires anjouanais ont poussé des chariots de bagage sur la piste pour empêcher tout atterrissage alors qu’un Transal sud-africain était en survol et que l’avion du Chef de l’État avait déjà quitté Moroni, la tension est montée d’un cran. La foule a manifesté son mécontentement par des jets de pierre et en forçant le portail de sécurité en direction du tarmac pour enlever les obstacles, et ils ont été dispersés violemment et des balles ont été tirées en l’air.
Ce regain de tension à quelques jours de la tenue du premier tour de l’élection présidentielle de l’île jette le doute chez la population quant à la possibilité d’organiser « un scrutin libre et démocratique. »
Dans une interview accordée à un journal local, le Président par intérim d’Anjouan a qualifié de provocation la venue massive d’Anjouanais résidant depuis longtemps à Moroni ainsi que la décision du Président de l’Union de tenir son Conseil des Ministres dans l’île.
Pour sa part, le Secrétariat Général du Gouvernement a publié un communiqué rappelant à l’opinion mais surtout aux représentants de la Communauté internationale le non-respect des accords du 11 mai consécutifs au pilonnage de siège de la Présidence : « A plus de trois semaines de la signature de l’accord, le siège de la Présidence n’est pas restitué, la coordination de l’action du Gouvernement à Anjouan est complètement paralysée, les véhicules de la présidence y compris celle du Chef de l’État et de sa garde restent confisquée par la partie anjouanaise ».
Rassoul Moussa, un homme d’affaires de Moroni, estime qu’il ne faut pas attendre une issue durable de cette crise à l’immédiat : « la Communauté Internationale cherchera toujours des solutions négociée pour ne pas accabler les autorités d’Anjouan », car pour eux tout cela résolu avec les élections. Or l’obstacle à la réconciliation c’est le Colonel Bacar, et les armes dont il dispose. Pour Daroueche Soulé, un haut fonctionnaire au ministère des Finances, la solution à nos problèmes c’est l’accord bilatéral que vient de conclure les Comores et la Tanzanie voisine. Il s’agit de l’envoi de 150 militaires qui vont rester neuf mois après les élections pour encadrer et former l’armée nationale. Il reste à boucler le financement.
A. Mohamed
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