
Les sites classés à l’Unesco menacés par un risque grave lié à l’eau
2 juillet73% des 1172 sites non marins classés au patrimoine mondial de l’Unesco sont confrontés à un manque ou un à excès d’eau, a alerté une étude (…)
Commémoration, immigration, présidentielle
16 mai 2006
Le 10 mai a été l’occasion de commémorer l’esclave comorien à La Réunion. Des représentations sont persistantes à La Réunion et nous ne concevons pas encore à quel point notre île fait partie de cette matrice qu’est l’océan Indien. Discussion avec Hamadi Hassani, porte-parole de l’Union de la jeunesse musulmane de l’Est de La Réunion.
Hamadi Hasanni habite et travaille à Bras-Panon, il est le secrétaire général et le porte-parole de l’Union de la jeunesse musulmane de l’Est de La Réunion, association née à Saint-André en 1999 et dont la vocation est d’encadrer les jeunes, "pour ne pas les laisser aller dans de mauvais chemins, la délinquance, pour les soutenir, dans le respect de soi, des autres, de la société".
Une famille d’îles
Quand nous lui demandons son avis sur la commémoration de l’esclave comorien à La Réunion, il nous dit se féliciter de cette initiative à laquelle il n’a pu se rendre : "C’est un rappel de l’Histoire, nos enfants doivent la connaître, c’est important. Cette commémoration est normale. Quand j’ai vu Ali Hamada, en goni, pour parler, j’ai trouvé ça bien. Je n’oserai pas le faire. C’est très positif car les jeunes n’ont pas toutes les fenêtres pour comprendre ce qui s’est passé".
Depuis 12 ans qu’il vit à La Réunion, Hamadi Hassani déplore que "certains ont mal compris la composition de l’île, sa genèse, sa construction, certains ne comprennent pas que nous sommes une île multiraciale, que nous devons partager la vie ensemble. L’église et les mosquées se croisent avec les synagogues, certains ne veulent pas comprendre ça, ils veulent nous incriminer et nous insultent ouvertement".
Immigration choisie ?
Dénonçant la ségrégation, il nous fait part de sa réaction quant à l’"immigration choisie" voulue par le gouvernement : "la loi Sarkozy, c’est un peu méchant vis-à-vis de notre situation ici. Beaucoup de personnes vont en souffrir. Je ne suis pas d’accord que la loi s’applique. Sarkozy a vu que Le Pen dit à haute voix ce que les Français pensent tout bas ; il reprend le flambeau, il a trouvé ça comme créneau, il pense que ça va le conduire jusqu’à l’Élysée. Mais la France c’est un pays d’accueil, un grand pays qui accepte les malheurs de tous. De plus, les malheurs dans nos pays, elle en est la cause. Elle doit l’assumer. Sarkozy a fermé les yeux sur l’Histoire. Il occulte les responsabilités. Il oublie tout ça. C’est pour lui l’opportunité pour se faire élire et se faire une place dans la société".
D’une présidence à l’autre
D’une élection présidentielle à l’autre, nous sollicitions sa réaction sur celles des Comores. Pour lui, "la démocratie marche difficilement, mais marche quand-même. Je pense que Sambi est quelqu’un qui a eu son Bac en français, mais pour qui les portes des universités françaises ne se sont pas ouvertes. Et les jeunes sont nombreux à aller faire leurs études dans les pays arabes. C’est très difficile car ils y restent 2 ou 3 ans pour déjà apprendre la langue, avant d’étudier. En retournant aux Comores, comme ces jeunes n’ont pas de diplôme français, ils n’accèdent à aucun travail. Mais c’est bien la France qui refuse de délivrer des visas. J’ai des neveux, dans les pays arabes, j’ai peur pour eux. Beaucoup se radicalisent et font de la France leur ennemi.
Avec Sambi, les diplômes arabes seront reconnus, mais il n’y a pas de risque d’intégrisme. À l’avenir, il faut s’attendre à voir beaucoup de pays arabes investir aux Comores. Sambi n’est pas intégriste. Comme il l’a dit à Moroni, à l’Ambassade de France, nous sommes un pays sans téléphone, sans électricité, sans travail, on ne peut pas nous interdire de recevoir de l’aide des pays arabes. La France qui ne fait rien, ne peut empêcher les autres de faire. Les élections présidentielles de cette année, c’est une page de l’histoire qui se tourne, et beaucoup d’espoir".
Eiffel
73% des 1172 sites non marins classés au patrimoine mondial de l’Unesco sont confrontés à un manque ou un à excès d’eau, a alerté une étude (…)
Le patron des communistes, Fabien Roussel, ne se rendra pas à une réunion de la Gauche sur l’hypothèse d’une candidature commune de gauche en (…)
La section PCR du Port apprend avec une profonde tristesse le décès de Nadia PAYET, ancienne déléguée syndicale CGTR. Militante engagée et (…)
C’est avec tristesse que nous apprenons le décès de Nadia Payet, veuve de notre camarade Bruny Payet. Témoignages adresse ses condoléances à (…)
Mézami zot i koné lo kozman k’i di konmsa : « la loi sé lékspréssyon la volonté zénéral. ».Poitan défoi ou lé a’dmandé kossa i lé oziss volonté (…)
Face à l’urgence de la situation de la maltraitance animale à La Réunion, l’association CIANA a lancé un appel aux décideurs, afin de "travailler (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)
Dans les départements d’outre-mer, près d’une femme sur deux qui devient mère ne vit pas en couple, configuration familiale bien plus fréquente (…)
Une fois de plus, des femmes sont la cible d’une forme de violence lâche, insidieuse et profondément inquiétante : les attaques à la seringue dans (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)