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Droits humains
17 août 2004
Il est hors de question que soit adopté un Code de la famille qui établirait la répudiation comme forme de rupture du mariage, ont déclaré à la PANA, presque en choeur, un groupe de femmes comoriennes, à l’issue d’un atelier tenu cette semaine à Moroni.
Vice-présidente du Réseau national femmes et développement (RNFD), Moinou Ahmed Saïd et ses amies soulignent que si, globalement, le projet est "intéressant", elles n’en trouvent pas moins que "certains de ses aspects sont à revoir", notamment ceux relatifs à la répudiation et à l’âge du mariage. "Seul un divorce en bonne et due forme permettrait de préserver les droits des enfants, dont les parents se sont séparés", indique Moinour Ahmed Saïd.
Dans la plupart des cas, estime-t-elle, aux Comores, une femme répudiée l’est en même temps que ses enfants. "Le mari s’en va, abandonnant ceux-ci (les enfants) à leur pauvre mère, désemparée. Il faut que nous en finissions avec cette triste situation" martèle cette militante de la lutte pour la protection des droits de la femme. Mme Hidaya Salim, déléguée à la Condition féminine de Mohéli appuie : "il est nécessaire que soient clarifiées les responsabilités de l’un et de l’autre, vis-à-vis des enfants, quand il arrive que l’on mette fin au mariage".
Aux termes du projet de Code de la famille, dont le processus est engagé depuis dix ans, en dépit de l’âge de la majorité fixé à 18 ans, une fille peut être mariée à quinze ans, si le cadi (juge musulman) le juge nécessaire. Une disposition à laquelle les participantes à l’atelier se sont vigoureusement opposées. "Les deux dispositions sont intolérables", indique Moinaécha Cheikh, secrétaire générale du gouvernement il y a encore deux mois et actuelle conseillère du président Azali en charge des questions féminines.
"À un moment donné du processus d’élaboration du projet, le RNFD, dont je fus présidente, avait été mis à l’écart des travaux. Nous estimons qu’il n’est pas trop tard pour bien faire", souligne Moinaécha Cheikh, soulignant l’espoir que les femmes des Comores portent sur leur représentante à l’Assemblée nationale. "Nous pouvons compter sur madame la députée Djouéria, qui saura défendre nos intérêts. Le Parlement, quand il aura à légiférer, doit tenir compte de nos avis", dit-elle encore.
Depuis 1994, de nombreux travaux ont été consacrés au projet de Code de la famille, avec l’appui technique et financier du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA). L’agence onusienne a dépêché une mission depuis son bureau de Harare pour encadrer l’atelier de Moroni, avec la collaboration du juriste comorien Nidhoim Attoumane, qui a participé aux travaux à titre de consultant.
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