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Exécutifs insulaires
De notre correspondant permanent Ali Mohamed
5 mai 2007
L’échec de la tentative de reprise en main de l’île d’Anjouan par le gouvernement central a créé une profonde confusion dans l’ensemble de l’archipel. Après une attaque à l’arme lourde, les partisans de Sambi ont dû abandonné le palais de Hombo, siège de l’autorité de l’Union des Comores.
C’était prévisible depuis la publication de l’arrêt de la Cour constitutionnelle du 30 avril dernier, qui a conclu à la vacance du pouvoir sur l’île d’Anjouan. Le lendemain, le chef de l’Etat a désigné le Président de l’Assemblée de l’île pour assurer l’intérim jusqu’aux élections du 10 juin prochain. Le maître des lieux n’a pas tardé à réagir en occupant militairement le port et l’aéroport.
La décision du gouvernement central d’engager une épreuve de force pour faire respecter la loi a conduit à un regain de tension qui a atteint son paroxysme mercredi, avec les tirs de roquettes contre des bâtiments occupés par l’Armée nationale dont le palais de Hombo qui abrite les services de la Présidence de l’Union dans l’île.
La garde rapprochée du Colonel Bacar aurait même fait prisonniers une dizaine de militaires dont Ayouba Combo, le Commandant régionale de l’Armée nationale.
Au lendemain de ces événements malheureux, les diplomates accrédités à Moroni ont publié un communiqué conjoint condamnant l’usage d’arme de guerre contre l’Armée nationale. Tout en stigmatisant cet acte qui « porte gravement atteinte à l’unité et la souveraineté nationale des Comores », les représentants de la Communauté internationale appellent toutes les parties comoriennes à respecter le calendrier électoral. Le représentant de l’Union africaine a réaffirmé la disponibilité de son organisation et participé à la sécurisation des opérations électorales. Il y a une semaine, en effet, deux généraux et deux colonels de l’armée sud-africaine, accompagnés de diplomates, se sont rendus à Anjouan pour préparer le déploiement de la force interafricaine.
Vers une autre crise ?
Cependant, à Moroni, on croit de moins en moins à la tenue de ces élections. Des voix jadis en sourdine s’élèvent de plus en plus dans certains milieux de la grande île pour dire que Sambi ne peut plus continuer à régner s’il ne ramène pas Anjouan dans l’Union. N’est-ce pas cette pression diffuse, mais omniprésente, qui a poussé l’homme à la barbe de basmati à engager ce bras de fer pour prendre le contrôle de son île natale ?
Saïd Mohamed Saïd Hassane, Docteur en Droit public, enseignant à l’Université des Comores, estime que « la situation de non droit à Anjouan ajoutée aux nombreuses promesses de campagne non tenues par Sambi sont entrain de faire germer un sentiment anti-anjouanais à Ngazidja ». Dans une libre opinion publiée dans la presse locale, ce jeune chercheur, auteur d’une thèse sur le contentieux de Mayotte, a mis en garde les candidats à la Présidence de l’île contre les velléités séparatistes en Grande Comores.
Toujours est-il que cette nouvelle crise va fortement affaiblir le régime Sambi. Déjà, la grande muette a commencé à régler ses comptes ; Le chef d’Etat major vient d’être mis aux arrêts par ses collègues, accusé d’avoir sacrifié ses hommes et humilié l’armée dans cette campagne anjouanaise.
A. Mohamed
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Messages
6 mai 2007, 00:26
Certes,la tenue partielle des éléctions ne ferait que prouver l’impuissance de sambi dans son île natale.Et cela justifierait que monsieur M.Bacar est le seul maître des lieux. Mais continuer à croire le pouvoir de sambi alors qu’il ne règne pas l’ensemble des comores ? Toujours est-il qu’il ne serait pas envisageable de passer à des éléctions avant le reglement de la situation anjouanaise. Et si ce n’est le cas,les nouvelles institutions sont appelées à disparaître.