
Assemblée générale de la section PCR de Sainte Suzanne
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Lu dans.... “L’Express” (Maurice)
22 février 2008
À La Réunion, comme nous l’apprend (...) notre consœur Edith Poulbassia [journaliste à Témoignages], le problème du chômage semble encore plus aigu que celui de Maurice, et ce, malgré une économie soutenue par “la métropole”. Mais cette semaine encore, davantage que les ajustements économiques nécessaires à l’ensemble de la région pour la création de nouveaux pôles de création d’emplois, c’est le massacre qui s’annonce dans l’archipel des Comores qui retient notre attention, puisqu’il y va de vies humaines qu’on s’apprête a détruire, à coups d’armes à feu...
La guerre aux Comores, ce n’est hélas qu’une question de jours. Si le débarquement militaire à Anjouan n’a pas encore eu lieu, ce n’est pas en raison de l’intensification de la médiation internationale (qui se fait attendre), mais à cause d’un manque d’hélicoptères et d’une météo capricieuse. « C’est le retard mis dans l’envoi des hélicoptères et la météo très défavorable, marquée par de fortes pluies et des houles très hautes et des menaces de cyclones dans la région, qui retardent le débarquement », font ressortir les sources proches du président de l’Union des Comores, déterminé à chasser Mohamed Bacar de l’île séparatiste d’Anjouan.
Un récent communiqué, paru en début de semaine dans la presse comorienne, indique que le gouvernement français réitère « son plein appui au président Sambi pour maintenir l’intégrité de l’Union des Comores ». Si ce communiqué indique que Paris soutient la voie diplomatique : « La pression exercée sur les autorités illégales d’Anjouan doit être accentuée », il confirme aussi la participation de la France à « une ultime mission de médiation », qui comprendra par ailleurs les Etats-Unis et l’Union africaine. En cas d’échec de cette ultime mission, les autorités françaises avancent : « si elles persistent à faire obstacle à la mise en œuvre des demandes de l’Union africaine et de la communauté internationale, les autorités illégales d’Anjouan assumeront les conséquences de leur attitude de blocage ».
Cette dernière phrase sonne comme un signal à Sambi pour lancer le débarquement en cas d’échec de la mission. Il s’agit de la première acceptation internationale, certes encore implicite, d’une intervention armée à Anjouan. Ce qui va prolonger, encore une fois, le climat d’instabilité qui accompagne les Comoriens depuis leur indépendance (proclamée le 6 juillet 1975, et non début août 1975). La déclaration de Paris, selon laquelle il y a nécessité de préserver l’unité des Comores, n’a pas manqué de faire réagir les partisans du retour de Mayotte dans l’ensemble comorien, ceux-là mêmes qui ne cessent de dénoncer la présence française dans la région.
Ainsi, le Collectif des associations et des amis des Comores (CAAC-Comores), par la voix de Mustapha Abdou-Raouf, estime que la question des Comores est intimement liée de la présence de la France à Mayotte. Réagissant a notre libre-zone de la semaine dernière, “L’Archipel démembré”, il écrit : « Je vous l’accorde, c’est très triste pour les Comores qu’un si petit pays, qui tend vers la démocratie, n’arrive pas à s’arrimer complètement à une vie politique plus apaisée pour un développement économique et social de sa population. La France n’est pas la seule responsable. Les premiers responsables, ce sont les Comoriens eux-mêmes (...). Il est temps que les Comores se prennent en charge, qu’elles choisissent ses amis et tracent son propre chemin ».
Cette semaine, au Trocadéro, à Paris, sur la célèbre place des Droits de l’Homme, des militants et organisations originaires des Comores, de La Réunion, des Antilles, de Guyane, de Mayotte, de Polynésie, entre autres, expliquent pourquoi ils sont contre la Constitution de 1958, qui a trait a la division des colonies, contre le référendum sur la départementalisation de Mayotte.
Face à l’interventionnisme des puissances étrangères, ces voix qui s’élèvent dans les capitales européennes plaident pour davantage de solidarité entre les colonisés. Afin d’éviter les drames d’hier et d’aujourd’hui...
Celui d’Anjouan est en passe d’être écrit, sous nos yeux impuissants !
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