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Justice
27 juillet 2006
Aboudou Soefo, ancien Ministre des Affaires étrangères et ex-Directeur de Comores Hydrocarbures, certains de ses collaborateurs et des hommes d’affaires se trouvent en détention provisoire à la Maison d’arrêt de Moroni. Hamada Madi Boléro, ancien Premier ministre, Allaoui Saïd Abbas, ancien Directeur de la Société nationale de l’eau et de l’électricité, ont été entendus par la Justice.
La nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre. L’interpellation des principaux barons du régime de l’ex-Président Azali est depuis 2 semaines le principal sujet de conversation à Moroni comme dans les villages les plus reculés. Beaucoup de gens attendaient avec impatience le début de cette opération main propre.
Il est avéré que la lutte contre la corruption a été le principal thème de campagne d’Ahmed Abdallah Sambi. Devenu Président de la République, il a réaffirmé lors de son message à l’occasion de la Fête nationale, sa volonté de livrer à la Justice tous ceux qui sont présumés coupables de détournement de deniers publics.
Pour l’heure, l’ancien Directeur des hydrocarbures est accusé d’avoir prêté de l’argent public à des amis et d’avoir emporter du mobilier de sa résidence de fonction. Ce dernier chef d’inculpation a conduit à l’arrestation, à 2 reprises, de Hamadi Madi Boléro. Libre de ses mouvements, Boléro ne rate pas une occasion dans les médias ou les places publiques de défier la Justice de l’Ayatollah. De même, l’ex-Directeur de Mamwé, son Secrétaire général et son Conseiller juridique ont été entendus et laissés en liberté.
Manque de professionnalisme
Bien que les investigations et les enquêtes se poursuivent, il y a déjà des doutes, des réserves, voire même des critiques sur le fond et sur la forme.
Des Cadres expriment ouvertement leur scepticisme quant à la capacité du Foundi (Maître) d’aller jusqu’au bout cette opération anti-corruption. Se référant aux multiples effets d’annonce qui ont précédé, ils analysent, spéculent sur les possibilités de faire éclater la vérité sur les préjudices financiers dont le pays a subi ces dernières années.
La compétence et la probité des membres des commissions qui font l’état des lieux dans les administrations et les entreprises publiques sont les premières en cause. Ensuite, vient l’absence de juge spécialisé dans les affaires financières au tribunal de Moroni.
En effet, il semble de plus en plus aléatoire de retracer les circuits des détournements de fond, pour déceler les responsabilités et les ramifications. Or, Sambi s’étant fait le champion d’une justice équitable et transparente, il va falloir des preuves solides et irréfutables pour condamner.
Les Comoriens, eux, sont habitués à lancer l’anathème sur les gens en raison de leur comportement ou leur train de vie. Pour tout dire, aux Comores, on ne fait pas la distinction des termes : mis en examen, garde à vue, être entendu par un juge, mandat de pot, présumé coupable, inculpé, interpellé par la police... Pour le citoyen lambda, tous ceux qui sont arrêtés sont des voleurs.
Poussé donc par la pression populaire qui l’accuse de lenteur face aux procédures longues et parfois sinueuses, ajouté au personnel judiciaire déficient sur le plan quantitatif, voire qualitatif, le Président est dans une position délicate.
La venue rapide d’auditeurs professionnels s’impose comme l’unique voie pour sortir l’opération main propre de l’enlisement.
M. Aliloifa
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