Réaction d’Yves Jégo à l’affaire Bacar

« La France applique les régles de droit avec la fermeté voulue »

31 mars 2008

Interpellé lors de son point presse visant à dresser un bilan de sa visite, le secrétaire d’Etat à l’Outre-Mer a rappelé que la situation aux Comores et la demande de droit d’asile émise par le colonel Bacar étaient traitées selon les fondements d’un Etat de droits.

« La France est un pays de droits, qui respecte donc la Convention de Genève, la Constitution. C’est ce qui fait la différence avec un régime de dictature », a relevé le ministre interpellé sur les inquiétudes actuelles des Comoriens qui demandent le retour du dictateur dans le pays pour assurer son jugement.

« La France applique les règles de droits avec toute la fermeté voulue », a encore soutenu Yves Jégo, rappelant que le pays n’a pas souhaité ni facilité sa venue. S’il a pu rejoindre Mayotte en kwassa-kwassa, ce serait dû à une absence de radar dans le Sud de l’île, commandé depuis 1 an et qui devrait arriver d’ici la fin juin.

Yves Jégo rappelle justement que toutes les règles d’entrée sur le territoire ont été violées par le colonel en fuite et ses acolytes. Interpellé à Mayotte, il a été aussitôt livré aux mains de la justice. Quant à sa demande de droit d’asile, inscrite à la Constitution, la France ne peut s’y opposer mais Yves Jégo d’assurer que son examen sera traité dans les plus brefs délais, assurant de la diligence de la Garde des Sceaux Rachida Dati sur ce dossier.

Le secrétaire d’État rappelle que ce n’est pas la France ou ses ressortissants à Mayotte qui doivent être accusés de cette situation mais que le pays a au contraire participé au retour de la légalité aux Comores. « Il ne faut pas confondre, nous appliquons les mesures les plus strictes et fermes. » Suite à la décision de vice de forme du tribunal, le Préfet a immédiatement pris un arrêté d’assignation à résidence et de reconduite à la frontière.

SL


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