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Comores / Finance
19 octobre 2006
Caractérisé par une seule banque commerciale depuis plus de 25 ans, le paysage financier des Comores explose tout d’un coup. Le service financier de La Poste et les deux institutions de micro finance occupent une place grandissante alors que de nouvelles banques sont en cours d’installation.
L’homme de la rue ose rarement franchir les portes de la banque car il la perçoit comme un temple réservé aux grandes sociétés, aux riches commerçants et aux cadres de l’administration. La plupart des transactions se font en espèces car malheureusement, cette “élite financière” ne se fait pas confiance. Même les grandes boîtes comme des compagnies aériennes, des sociétés d’assurances, des magasins et des entreprises publiques n’acceptent pas les chèques par peur des chèques en bois.
Si aujourd’hui une bonne partie de l’épargne thésaurisée se retrouve dans les deux réseaux de micro finance, c’est que la localisation en milieu rural, l’emploi de salarié du village et l’implication de la communauté dans l’administration des caisses ont vaincu les réticences les plus tenaces. Le succès de ce système bancaire alternatif est lié également à la définition d’une politique de crédit qui intègre la caution solidaire et les bijoux en or.
Le fait que 80% des adhérents des Mutuelles d’Épargne et de Crédit des Comores (MECK) et 95% de ceux des Sanduk n’étaient pas bancarisés, rassure la Banque Internationale des Comores (BIC). Il s’avère en effet que le passage de ses parts de marché de 80 à 74% ces dernières années ne reflète pas une baisse de son activité mais plutôt une croissance de l’activité bancaire du pays.
De même la domiciliation obligatoire des salaires des fonctionnaires auprès du service financier de la Poste depuis un mois ne semble pas inquiéter la BIC.
Des avantages qui faussent la concurrence
Un cadre comorien de la BIC n’hésite pas à dire que les fonctionnaires qui font la queue pour retirer tout leur solde le premier jour ne les intéressent pas : « Nos vrais clients, ceux qui empruntent et effectuent d’autres transactions, ne partiront pas de chez nous ».
Salim, enseignant à l’Université des Comores, le confirme : « la poste ne peut pas nous offrir les services qui nous facilitent la vie comme les gabiers et autres ».
Par contre, la récente autorisation de la Banque Centrale des Comores pour l’installation de nouvelles banques a fait sortir les dirigeants de cette filiale de la BNPI Paribas de leur réserve coutumière. Le Directeur Général de la BIC a dénoncé dans un entretien avec la presse les avantages fiscaux accordés par l’ancien gouvernement à une Banque d’Afrique de l’Est, Exim Bank et qui faussent les règles de la concurrence.
Sur ces propos, les nouvelles autorités semblent l’avoir entendu car selon le Ministre des Finances d’Anjouan les argentiers des îles et de l’Union ont convenu de ne pas reconnaître des avantages autres que ceux prévus par le Code des investissements.
Entre temps, l’association du secteur privé a publié une déclaration de soutien à la banque tanzanienne, en réfutant les accusations de la Banque française notamment sur la réglementation des changes et la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme.
Il est à noter que le Crédit Lyonnais a reçu l’agrément de la Banque Centrale pour étendre ses activités au Comores alors qu’un bâtiment situé entre la Banque Centrale et le siège en construction d’Exim Bank sur la place de France est attribué à la Banque Fédérale du Commerce appartenant à un groupe financier koweitien. Ce dernier est porteur de grands projets notamment une radio FM, une télévision locale par satellite, un fournisseur d’accès Internet, un village touristique dans le nord de Ngazidja et des investissements dans le transport aérien et maritime.
M. Aliloifa
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