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Libération d’Anjouan
De notre correspondant spécial Ali Mohamed
29 novembre 2007
Près d’un millier et demi de personnes s’est réuni place de l’Indépendance à Moroni ce 25 novembre pour réclamer la libération de l’île d’Anjouan. Sans nul doute les organisateurs tenaient à peser sur la réunion prévue le lendemain au siège de l’Union Africaine sur la question anjouanaise.
C’est un de ces rassemblements qu’on voit rarement en dehors des périodes électorales. Entre 1500 et 2000 personnes ont répondu à l’invitation d’un collectif pour l’Unité nationale. Est-ce l’extrême gravité de la crise qui provoque ce sursaut nationaliste ?
En effet, il y a moins de 2 semaines une grande mobilisation avait été organisée le 12 novembre pour réclamer le retour de Mayotte. C’est dans cet élan que fut commémoré le 24 novembre pour la première fois depuis 18 ans l’assassinat du Président Ahmed Abadallah, père de l’indépendance. Pour cette occasion, le palais de Kavu Kaivo y compris le bureau dans lequel il a été assassiné a été ouvert au public. Ses collaborateurs de l’époque entourés de ses enfants ont répondu aux questions des jeunes au milieu d’une exposition photos. Said Hassane Said Hachim ancien ministre, gouverneur et ambassadeur à Paris, estime que ce sont « les problèmes actuels qui poussent la population à se réapproprier les parcelles enfuies de leur histoire afin de puiser les ressources pour défendre l’indépendance et l’Unité du pays ».
Libérer Anjouan ou les "Mabawa"
Les députés de l’Union et les organisations de la société civile qui ont organisé cette manifestation de la place de l’indépendance tenaient à envoyer un message fort à l’Union Africaine. En effet, à l’expiration de l’ultimatum de l’organisation panafricaine à la junte au pouvoir à Anjouan, une réunion prévue le 26 novembre devrait prendre de nouvelles décisions. L’idée du rassemblement était donc de peser pour qu’une solution rapide et durable soit trouvée afin d’assurer la stabilité et la concorde nationale.
Au milieu des huées contre le Colonel Mohamed Bacar, la foule criait à tue-tête sa préférence pour un débarquement militaire sur l’île rebelle.
Youssouf Abdallah, un commerçant natif de Domoni à Anjouan, ne pouvait pas cacher son émotion : « on revient de loin, il y a quelques semaines il n’était pas facile d’être Anjouanais à Moroni tellement nous étions, indexés voir brimés. Aujourd’hui nos frères ont compris que c’est est problème qui concerne tous les Comoriens. Personne ne doit plus briser cette symbiose d’un peuple martyr qui tient à se relever malgré l’acharnement du destin et la malignité de certains ».
En effet, les orateurs enflammés par l’enthousiasme de la foule ont appelé à cesser toute contestation politique et même économique avant la libération d’Anjouan. Mohamed Ismaëla, le très populaire ministre du régime sortant a été fortement applaudi lorsqu’il a demandé de choisir entre l’Unité du pays et les containers de "Mabawa" (ailes de poulet) bloqués au port d’Anjouan. En fait c’était un appel de la population de la grande île à leur président pour qu’il se range définitivement aux cotés du Président Sambi.
A. M.
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Messages
30 novembre 2007, 00:32
Assez de bla bla. Les comoriens sont fatigués, on a assez.
Je m’ appelle Rachade Ahamada, je suis né le 14/05/1988 aux comores (grande comores à séléa bambao) ’’iles de la lune’’ que moi je nomme plutot iles de la corruptions et des mensonges. Je vis actuellement en France loin de ses dirigents afamés, qui ne pense qu’ à eux.
La crise anjoinaise n’ est pas une crise mondiale, car j’ enttend la france et d’ autres pays qui ont contribué à l’ echeque de notre economie interne y mettre leur nez ; c’ est un problème qui regarde que les comoriens. Les écheque de notre pays sont liées du fait qu’ on compte baucoup sur les autres pour les resoudre. Pourquoi ne pas se mobiliser se tenire les mains comme le jour de l’ indépendance et resoudre ce problème ?
C’ est un problème interne ; sommes nous aveugles ? pourquoi ne pas remarquer, qu’ à chaque fois que la france met son nez dans nos affaires on va diretement à l’ echèque ! parce que si non ce problème aurait été résolu ou d’ autres dépuis longtemp.
Ouvrons les yeux mes chers camarades. Analysons la situation et nous verrons que nos dirigent ne sont que des robots télécommendés par l’ argent et par la FRANCE. ouvrons les yeux on en a assez.
L’ indépendence c’ est bien, mais il faut savoir le rester ; car on est pas totalement indépendent, non on est les pas. Nos dirigent ne sont que des statuts.
Pauvre de nous !
3 décembre 2007, 03:05, par Jean Salim R
Bonjour à vous,
Permettez que je rebondisse sur cet article, pour participer à l’appel de "Stop Kwassa ! : Collectif des jeunes franco-comoriens contre la traversée de la mort ", invitant chacun à se mobiliser, en signant la pétition à l’adresse ci-dessous :
http://www.stop-kwassa.org/
Il y a un mois aujourd’hui, sur temoignages.re (voir le lien “Un petit clic pour une grande cause”), Philippe Tesseron, dans la rubrique "quoi de neuf sur le web", en avait déjà parlé : Il s’agit en effet d’une initiative ambitieuse, dont l’objectif est d’interpeller à terme, les décideurs pour que cessent enfin, ces drames, qui perdurent depuis de trop nombreuses années...
A l’heure des préparatifs des fêtes de fin d’année, gardons en pensée les tragédies que vivent nos voisins, juste à côté de chez nous, pas beaucoup plus loin en fait, que l’espace de cet écran, où que nous nous trouvions sur cette planéte d’ailleurs : cela peut sembler dérisoire d’y ajouter son nom et son prénom, mais plus la liste s’allongera, et plus l’impact sera important, et c’est pourquoi, chacune des contributions est nécessaire, peut être même vitale, pour espérer pouvoir influer sur la destinée des futures victimes potentielles, je crois.
Relayons ce jour, demain, les semaines qui viennent, cette appel à signatures, et faisons le pour ceux qui le souhaitent, mais qui ne disposeraient pas d’internet ...
Bien à vous,
Voir en ligne : “Un petit clic pour une grande cause”