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Élection des chefs des exécutifs des îles
De notre correspondant Ali Mohamed
24 avril 2007
Dans moins de 2 mois, les Comoriens vont renouveler les présidents des trois îles autonomes. La pléthore de candidats dans cette consultation, la deuxième du genre, constitue son originalité. La sécurisation demeure la principale préoccupation des candidats, du Gouvernement central et de la communauté internationale.
En attendant que la Cour constitutionnelle publie la liste définitive des candidatures homologuées, on dénombre, pour l’heure, 35 prétendants dont 23 en Grande-Comore.
Ces derniers jours, les joutes politiciennes dans les médias et les places publiques sont alimentées par les recours des candidats d’Anjouan et du Gouvernement central pour exiger la démission du Colonel Bacar avant de briguer un second mandat. Ce qui est redouté ici et qui ne l’est pas vraiment ailleurs, c’est l’instrumentalisation de l’administration et de l’armée au profit de l’actuel locataire du Palais de Darou Naja.
En effet, le Président de la République vient d’avouer une fois de plus à la Télévision nationale qu’il n’a aucune autorité sur son île natale. C’est cette mainmise de l’armée et de son chef sur cette île rebelle qui a justifié la présence de la force multinationale à la Présidentielle de l’Union de mai 2006. Cependant, au Bureau de liaison de l’Union africaine à Moroni, on affirme que cette fois-ci, il ne faut pas compter sur un pareil déploiement de force. Ce qui est envisagé, c’est la formation des forces comoriennes à la sécurisation des opérations électorales sous la supervision de militaire de l’Union africaine et de la Ligue des Etats Arabes.
Le coût de la démocratie
Une fois de plus, ce seront des officiers sud-africains qui dirigeront l’intervention. Pour rappel, Thabo Mbéki avait fourni 60% des 460 hommes et l’équipement de l’Amisec. Cette opération qui avait coûté la bagatelle de 20 millions d’euros était prise en charge en grande partie par l’Union européenne. D’où les interrogations d’un certain nombre de cadres comoriens quant à l’avenir d’un système aussi coûteux.
Il est avéré que l’une des exigences de la nouvelle architecture institutionnelle est la tenue de scrutins électoraux à répétition. C’est le propre de toute démocratie pourrait-on dire, sauf qu’ici, cela demande énormément de mobilisation. La communauté internationale est chaque fois fortement sollicitée. En plus de l’apport financier et militaire, les représentants de l’Union africaine, de l’Union européenne, du PNUD ainsi que les ambassadeurs de France, d’Afrique du Sud, de Chine et Libye participent techniquement au pilotage du processus. Au vu de la fragilité des différents organes en charge des élections, ces fidèles partenaires des Comores sont obligés de se réunir souvent pour trouver des solutions aux nombreux problèmes qui se posent avant, pendant et après les scrutins.
Pour Younoussa Hamid, Haut fonctionnaire de l’Etat, certains comoriens abusent de l’accompagnement de nos principaux partenaires : « Je veux bien accepter que dans cette phase d’apprentissage de la démocratie, on ait besoin de commissions indépendantes pour organiser les élections, mais ces différents organes sont devenus des machines à pomper de l’argent. Sinon, comment comprendre que des fonctionnaires qui émargent au budget de l’Etat demandent des indemnités de 15.000 f (30 euros) pendant 6 mois, sans compter le même matériel qu’on achète et rachète à chaque élection ? ».
M. A.
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