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21 juillet 2008
L’archipel des Comores a célébré, le 6 juillet dernier, le 33ème anniversaire de la proclamation unilatérale de son indépendance. Ce mois de juillet 2008 est riche en événements positifs pour l’archipel.
Après l’opération “Démocratie aux Comores”, Anjouan retrouve sa légitimité constitutionnelle au sein de l’Union des Comores avec l’élection présidentielle de l’île autonome. L’investiture de son nouveau président, M. Moussa Toybou, a eu lieu le 7 juillet 2008 à Dar-Najah, le palais présidentiel de l’île d’Anjouan, pour une période de cinq ans. Dans son discours d’investiture, le Président Toybou a appelé « les Anjouanais à être patients et d’œuvrer pour la stabilité, la paix, la réconciliation et de rejeter toute idée de séparatisme ». Le nouveau président de l’île autonome veut tourner la page sur l’épisode Mohamed Bacar. Soulignons que la France a refusé d’extrader Mohamed Bacar vers les Comores. Avec la constitution de la première équipe gouvernementale, le pouvoir dans l’île autonome doit pouvoir mobiliser les Anjouanais et les mettre au travail pour faire redémarrer la machine économique, assurer une harmonisation entre les institutions de l’Union des Comores et celles de l’île autonome, développer de nouvelles infrastructures et enfin promouvoir un développement durable ancré dans la justice sociale et l’équité.
Pendant ce temps, le Président de l’Union des Comores, M. Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, a partagé sa vision et ses réflexions sur les institutions de l’Union et la problématique de Mayotte, à l’occasion de la célébration du 33ème anniversaire de l’indépendance. C’était à l’occasion d’un entretien accordé à trois journalistes comoriens, dans le cadre de la célébration de l’indépendance. Le Président Sambi a précisé sa démarche sur la réforme constitutionnelle à venir qui, selon lui, est rendue nécessaire à la suite de la crise sécessionniste anjouanaise. Selon le Président Comorien, « après la libération d’Anjouan, nous devons nous retrouver sur la même table pour évaluer l’application de la Constitution, ses atouts, ses blocages ». De son point de vue personnel, le Président Sambi pense que « nous n’avons pas besoin de 4 Constitutions, de 4 présidents et de 4 Parlements. Ces institutions ont un poids économique insupportable ».
Il a précisé sa pensée en indiquant qu’il compte « demander aux Comoriens si, oui ou non, nous avons besoin de toute cette architecture institutionnelle. C’est au peuple de choisir. Les Comoriens doivent se prononcer sur les conflits de compétences ». Il rappelle que « j’ai le pouvoir constitutionnel d’inviter les Comoriens à un référendum, mais j’ai opté pour une consultation large des Comoriens avec l’appui de la communauté internationale ».
Sur la question de Mayotte, le Président Sambi a apporté un nouvel éclairage sur le litige franco-comorien. Pour le Président comorien, « Que les Français le veuillent ou non, Mayotte est et restera comorienne »..., tout en reconnaissant que « nous n’avons pas la possibilité et les moyens de faire revenir Mayotte par la force ». Cependant, précise-t-il, « au lieu de continuer à débattre et à discourir éternellement sur la question de Mayotte, nous devons réfléchir et rechercher les voies et moyens pour apporter un début de solution ». La conclusion du Président Sambi : « Mayotte reviendra dans le giron naturel le jour où les Mahorais, eux-mêmes, demanderont de revenir ». Pour y parvenir, il pense que « notre devoir est de changer la situation économique et sociale aux Comores pour que les Mahorais, eux-mêmes, s’estiment rassurés pour leur devenir ». Aussi, il déclare s’opposer à la consultation des Mahorais par référendum, mais il a indiqué sa disposition pour une nouvelle approche dans la négociation avec la France. Cette nouvelle approche a pris la forme d’un Groupe de Travail de Haut Niveau (Union des Comores, Mayotte et la France) qui s’est rencontré le 11 au 12 juillet 2008 à Moroni pour aborder des questions politiques, notamment la libre circulation des personnes et des biens entre les quatre îles de l’archipel.
La réflexion du Président Sambi, sur la Constitution et les institutions, a le mérite de poser le problème du devenir des États archipel et du principe des droits des peuples à disposer d’eux-mêmes. L’expérience comorienne doit servir de leçons aux autres États archipels de l’océan Indien, voire le monde insulaire. La question fondamentale demeure : « Comment respecter les droits, les devoirs et les spécificités des différents groupes humains vivant sur un même territoire (un Etat archipel) et assurer leur développement dans une démarche de justice sociale et d’équité ? ».
(Sources : MediaTerre)
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