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Élection présidentielle de l’Union des Comores
15 mai 2006
C’est sous la haute surveillance de la mission africaine de sécurisation des élections (AMISEC), que les 300.000 électeurs Comoriens ont voté hier. Ils avaient le choix entre 3 candidats. Le vainqueur présidera l’Union des Comores jusqu’en 2010. Selon les premières informations, les opérations de vote se sont déroulées dans le calme, même si des dysfonctionnements ont été notés.
Les Comoriens étaient appelés aux urnes hier pour élire le président de l’Union des Comores. Répartis dans 624 bureaux de vote répartis sur l’ensemble du territoire national, dont 360 à Ngazidja (Grande Comore), 222 à Ndzouani (Anjouan) et 42 à Mwali (Mohéli), les quelque 300.000 électeurs avaient le choix entre 3 candidats sortis vainqueur de l’élection primaire du 16 avril dernier à Anjouan. Ahmed Abdallah Sambi, dit Ayatollah (23,70%), Mohamed Djaanfari (13,10%) et Ibrahim Halidi (10,37%).
Selon la constitution de l’Union des Comores, c’est en effet à Anjouan que revient le tour de présider l’Union après le mandat de Ngazidja (Grande Comore) dont est originaire le chef de l’État sortant, Azali Assoumani. En 2010, la présidence sera assurée par l’île de Mohéli. Toujours selon la constitution, une primaire a lieu dans l’île à qui il revient de présider le pays. Ce sont ensuite les électeurs de l’ensemble de l’Union qui élisent le président choisi parmi les 3 vainqueurs de la primaire. L’élection se déroule suivant le mode de scrutin à un tour sur l’ensemble des 3 îles indépendantes (Grande Comore, Anjouan, Mohéli).
Hier en milieu de soirée, il n’y avait pas encore de grandes tendances pour le résultat du scrutin. Mais, sorti grand vainqueur de la primaire, Ahmed Abdallah Sambi fait figure de favori.
Selon les premières indications, le vote a eu dans le calme dans toute l’Union, mais des erreurs ont été constatées dans les listes électorales. C’est le cas par exemple à Magoudjou 2, à Moroni, où un électeur porteur de la carte n°111 n’a pas pu accomplir son devoir civique, le même numéro étant attribué à un autre électeur portant un nom différent. Un autre citoyen, Soidri Msaidié, qui s’est présenté au bureau Magoudjou 3 avec son ancienne carte (avec laquelle il avait déjà voté 5 fois de suite depuis 2001), s’étonne de ne pas figurer sur la liste électorale. À Ndzouani (Anjouan), le déroulement des opérations de vote s’est sensiblement amélioré par rapport aux primaires du 16 avril dernier où il a été constaté un retard considérable dans le démarrage du scrutin, surtout dans la région de Nioumakélé. À Mohéli, aucun incident n’a été signalé et tout semble se passer dans le calme.
Le chef de l’État sortant, Azali Assoumani, accompagné de sa femme, a voté à Mitsoudjé, son village natal. À sa sortie du bureau de vote, il s’est félicité du bon déroulement de l’élection. Pour le colonel Azali, "ce 14 mai est un moment crucial pour le pays. Il doit consacrer le choix du peuple comorien et parce qu’il constitue le fruit de la volonté de toutes les parties de jouer le jeu de la démocratie, après les années du séparatisme".
À une question posée par un journaliste étranger, s’il n’avait aucune intention de s’accrocher au pouvoir, le colonel Azali a répondu que "la question est déjà dépassée, puisque les 2 phases de l’élection présidentielle sont réalisées avec succès. Je remettrai le pouvoir le 25 mai prochain (date prévue pour l’investiture du nouveau président de l’Union, NDLR)". Il conclut en se félicitant d’être parvenu au "stade de l’alternance démocratique" qui démontre, selon lui, "la maturité du peuple comorien".
El-Had Said Omar
Fausses cartes d’électeurs
En marge du scrutin, des tentatives de fraude ont été dénoncées depuis le milieu de la semaine. Une affaire implique un membre de la Commission nationale électorale, Ahmed Haliba, arrêté en flagrant délit de détention frauduleuse de cartes d’électeur. Il est toujours entre les mains de la Mission africaine de sécurisation des élections (AMISEC) qui poursuit ce dimanche les investigations afin de remonter la filière de ce réseau.
Ahmed Haliba a été arrêté en possession de 393 cartes. Il se défendrait en faisant porter la responsabilité à d’autres membres de la CNEC. Il accuserait ainsi le président de la CNEC, Abdérémane Hilali, seule autorité habilitée à signer les cartes d’électeur. Soupçonné de complicité dans l’opération, le directeur de cabinet du secrétaire d’État en charge des élections devrait aussi être entendu.
El-Had Said Omar
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