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Comores : Investissement des monarchies du Golfe
De notre correspondant spécial Ali Mohamed
2 novembre 2007
Longtemps boudés par les milieux d’affaires, les Comores vivent ces derniers mois au rythme des délégations d’investisseurs arabes. Si le Kuwait et les Emirats Arabes Unis ont déjà pris pieds sur de nombreux projets, les Saoudiens sont dans la phase de prospection.
Le 30 octobre dernier, les aéronefs privés des opérateurs koweitiens et saoudiens se sont croisés à 2 heures d’intervalle à l’aéroport de Moroni-Hahaya. Les premiers quittaient le pays après 24 heures de travail et les seconds démarraient une visite de 48h.
Au cours d’une cérémonie officielle au Palais du peuple le lendemain, les autorités politiques ont présenté la stratégie de développement économique du pays et souhaité la promotion et le renforcement des relations économiques et commerciales entre l’Union des Comores et le Royaume d’Arabie.
Aussitôt après, la délégation conduite par le président de la Banque Islamique et composée d’une vingtaine d’investisseurs privés a eu une séance de travail et plusieurs entretiens avec les opérateurs et les autorités nationales.
Il s’agissait, selon Chamsoudine Ahmed, Président du patronat comorien, de voir ensemble les domaines d’intervention pouvant faire l’objet de partenariat entre les deux parties : « Nos membres avaient envoyé à l’avance des propositions de projets nécessitant des apports financiers extérieurs, et cette rencontre nous permet de les examiner ensemble ».
Capitaux privés ou publics ?
Les hôtes du gouvernement et du patronat ont eu à visiter les chantiers mis en œuvre par leurs homologues, et ce, le jour même du lancement des travaux à l’hôtel Galawa.
Selon M. Bachar, le responsable des projets koweitiens, les travaux d’extension de l’hôtel Itsandra et de réhabilitation du siège de la Banque Fédéral du Commerce devront s’achever dans 3 mois, pour ouvrir la voie à des investissements beaucoup plus conséquents, notamment le complexe touristique du Lac salé, la construction d’un port en eau profonde à Ngazidja et de 3 petits ports pour faciliter les liaisons inter-île. Sur le plan des télécommunications, le Kuwait vient d’obtenir une licence d’exploitation dans la téléphonie mobile, et se positionne sur un accès local à Internet, une télévision locale par satellite et une radio en FM.
Cette manne financière, tout en constituant une aubaine pour l’économie comorienne, suscite néanmoins des appréhensions : « Pourquoi ne pas faire appel à des investisseurs d’autres origines au lieu de s’enfermer dans ce cercle hégémonique des Arabes dans le contexte actuel », s’exclamait un importateur au passage du cortège saoudien. La réponse à cette question vient de Hakim Loutfi, haut fonctionnaire au Ministère de l’Economie :« Notre instabilité chronique, et l’inexistence d’infrastructures de base dissuaderont toujours les vrais capitalistes. Les sociétés arabes qui viennent aux Comores ont la particularité d’appartenir aux princes dirigeants des pays du Golf, soucieux d’aider un pays frère ».
Il est vrai que le prince koweitien, Sabah Al-Jaber Moubarak Al-Sabah, a fait 2 fois le déplacement à Moroni en novembre 2006 et en mai 2007 pour lancer les activités du groupe privé “Cheikh Sabah Al-Jaber Moubarak Al-Sabah & Associés”. Par ailleurs, la “Dubaï World Holding Ltd” qui a acheté le Galawa est présidée par l’Emir de Dubaï en personne.
A. M.
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Messages
20 décembre 2007, 07:54
C’est dommage qu’avec autant de potentialités non explorés, la France en général et la Réunion en particulier ne fassent aucun geste pour marquer une présence économique aux Comores. Un pays pourtant qui a des rélations historique avec la France et qui partage un espace géographique, linguistique et de coopération avec la Réunion. En effet, il n’ y a pas un seul investisseur privé français aux Comores et comme la politique et l’économie ont horreur du vide, les premiers venus vont donc se servir.