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Conférence débat
3 mai 2006
“Le devenir de l’Université des Comores par rapport à l’alternance politique”, c’est le thème d’une conférence organisée par les étudiants. À leurs côtés se trouvaient des responsables de l’Université et des représentants des candidats à l’élection présidentielle du 14 mai prochain. Ces derniers devaient donner leur position et leurs propositions par rapport à cette jeune institution qui a eu des débuts assez controversés.
Ce 22 avril, c’est une nouvelle étape dans l’appropriation par les étudiants de leur Université qui a été franchie. Ils étaient nombreux, mobilisés, enthousiastes et surtout inquiets. Inquiets quant au devenir leur institution, à leur devenir à eux, à l’avenir de leurs jeunes frères. Et cela peut se comprendre au vu des conditions dans lesquelles cet établissement d’enseignement supérieur a vu le jour.
En effet, bien que la naissance de l’Université des Comores soit survenue au lendemain de la résolution de la grave crise institutionnelle, elle n’a pas vraiment bénéficié de la ferveur de l’unité nationale retrouvée. Le contexte politique tendu à cause du conflit de compétences entre les exécutifs insulaires et le pouvoir central a vu des gens se poser en détracteurs acharnés de cette institution en gestation.
Les autorités des îles autonomes de Ngazidja et Anjouan ont refusé de la reconnaître, car pour eux, c’est un instrument de propagande pour le président Azali. Loins des querelles politiciennes, 600 bacheliers, n’ayant pas les moyens de suivre des études à l’étranger, se sont inscrits à l’ouverture en septembre 2003. Ils sont 2.319 cette année à suivre des formations dans les disciplines les plus variées. Les 200 salariés enseignants-chercheurs et administratifs émargent au ministère de l’Enseignement supérieur alors qu’une taxe de 50 francs comoriens (10 centimes) a été ajoutée sur chaque kilo de riz populaire pour financer les infrastructures. Cette taxe vient d’être supprimée par l’Assemblée fédérale.
Sacrifices financiers et délinquance
Le problème que cela va poser a été souligné par un professeur de la Faculté de droit. Pour lui, si l’on n’augmente pas les capacités d’accueil, son département ne pourra recevoir que 5% des bacheliers l’année prochaine. Un des étudiants a proposé qu’une loi de l’Assemblée vienne remplacer l’ordonnance qui régit la création et le fonctionnement de l’Université.
Le secrétaire général de l’Université, Othman Abou, a répondu qu’une proposition de loi est déjà prête, mais n’a pas été soumise aux élus, car le gouvernement ne disposait pas d’une majorité pour la faire passer. Il convient de créer selon lui un lobbying pour convaincre individuellement les députés car c’est dans l’intérêt de tout le monde.
En outre, le secrétaire général a saisi l’opportunité pour rappeler la justification de l’Université : "Chaque année, des milliers de bacheliers se rendaient à l’étranger pour suivre des études supérieures. Les sacrifices financiers étaient de plus en plus insoutenables pour les familles et pour le pays. En plus, les risques de dérive pour les enfants, dans un monde confronté à toutes les formes de délinquances, constituent un danger à la fois pour notre pays et pour les autres nations". Dans son plaidoyer, il a ajouté que "l’une des raisons d’être de notre université est la conception et l’organisation d’un système d’enseignement supérieur qui intègre notre héritage culturel afin de faciliter l’appropriation des connaissances scientifiques et technologiques par notre peuple".
Le représentant du candidat Sambi, en bon politicien, a caressé les étudiants dans le sens du poil. En effet, il a promis non seulement de maintenir et de soutenir l’Université, mais il a ajouté qu’ils allaient construire des cités universitaires et organiser gratuitement le transport de la capitale au site universitaire de Mvouni.
D’autres conférences prévues
Un proche de la CRC a rappelé les difficultés que lui-même a rencontrées en tant que jeune étudiant comorien à l’étranger : contraintes financières, difficultés d’adaptation, vulnérabilité par rapport aux dérives... Il a ajouté qu’avec un diplôme de Licence ou Master, on est moins vulnérable au contact de l’extérieur, mais aussi, ce sera la seule condition dans les années à venir d’intégrer les universités et les grandes écoles européennes. Il a loué la clairvoyance du président Azali et promis que ce n’est qu’un début, car sa famille politique a des projets encore plus ambitieux en matière de formation et de création d’emplois.
Les étudiants, très alertes, ont posé plusieurs questions et ont convenu d’organiser d’autres conférences sur d’autres thèmes.
M. Aliloifa
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