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19 décembre 2006
Une semaine après la présentation du Bilan des 6 premiers mois d’exercice, l’opposition en fait une lecture peu élogieuse. Houmed Msaidié estime qu’en refusant de respecter la continuité de l’État le régime Sambi a fait de l’improvisation son mode de gouvernance.
Interrogé sur le bilan très positif annoncé à la presse par les principaux membres du gouvernement, Houmed Msaidié, Ministre, et Directeur de cabinet du président Azali, a démonté point part point l’exposé des barons du régime. De prime à bord, il a admis les avancés significatives dans l’instauration de l’autorité de l’État à Anjouan. Il a néanmoins souligné que les résultats obtenus sont bien en déça des attentes et cela est perceptible dans le comportement du président de l’île notamment la disparition emblèmes nationaux au profit de banderoles réclament le rattachement d’Anjouan à la France pendant la visite de Brigitte Girardin et les restrictions de mouvements imposés à l’armée nationale dans l’île.
Concernant la mobilisation des fonds promis à la conférence des amis des Comores, le porte parole du président Azali explique que c’est le PNUD qui vient de faire appel à deux experts internationaux pour appuyer le commissariat au plan, et d’ajouter : « que ce dernier n’arrive toujours pas à décoller du fait qu‚on a renvoyé les techniciens qui ont monté les projets ».
Evoquant l’ouverture et les succès diplomatiques du nouveau régime, Msaidié rétorque que tout ce qu’il y a de concret aujourd’hui c’est ce qui a été négocié par l’ancien régime : « Sambi ne veut pas respecter les engagements pris dans la précédente mandature alors qu’il veut tirer les bénéfices. Sachez que c’est en novembre 2005, qu’a été signé l’accord avec le groupe koweitien qui va ouvrir la banque, le complexe touristique et les infrastructures de communication. Il en est de même pour le document signé avec la France, la conférence de Maurice et bien d’autres encore », poursuit l’opposant.
Il faudrait s’attendre à pas mal de procès
Parlant des procès pour détournement de fonds publics annoncés par le ministre de la justice pour la mi-décembre, Msaidié qui a déjà écopé de plus d‚un mois de détention provisoire fin juillet dernier se réjouit de voir se terminer cette affaire avant d‚ajouter qu’il s’agit bien d‚une chasse aux sorciers : « A cause de l’histoire particulière de ce pays, il faut un débat national pour définir les notions de corruption et de détournement de fond. Ensuite le fait que c‚est le ministre qui fixe le calendrier de la justice montre encore une fois que c‚est un procès politique. Et enfin, s’il y a vraiment équité, ont devrait avoir pas mal de procès car l‚affaire de la dernière cargaison de riz, les commandes et la gestion des bus des étudiants, les pénuries en tout en tout genre entretenues à Moroni et dans nos villages exigent quelques explications ».
Pour terminer, il dit que c’est le système éducatif qui souffre le plus de l’improvisation car le gouvernement a attendu le mois de décembre pour négocier la rentrée dans le primaire et le secondaire, alors qu’il provoque une crise par son ingérence dans le fonctionnement de l’Université.
Mohamed Aliloifa
Interview de Houmed Msaidié, ancien Ministre et Directeur de cabinet du Président Azali
Avec le recul, comment expliquez vous votre échec aux dernières élections ?
- Il y a d’abord la faiblesse du parti car nous n’avions pas de candidat propre à Anjouan. Il y a ensuite la mauvaise image associée à la corruption. Enfin, la faible communication sur les objectifs du pouvoir. En effet, notre objectif premier était la réconciliation nationale et la mise en place des institutions. L’amélioration des conditions de vie venait en seconde position, mais la population ne l’a pas perçu ainsi.
Quelles sont les actions que vous regrettez de ne pas avoir faites ?
- On aurait dû s’occuper du pouvoir d’achat particulièrement les produits de premières nécessités, et entretenir les infrastructures routières.
Comment se fait-il que vous êtes le seul dignitaire de l’Ancien régime qui vous exprimez en public alors que les autres gardent profil bas ?
- Notre parti ne s’est pas préparé pour évoluer dans l’opposition. Personnellement j’ai une longue habitude du combat politique.
Quels sont vos atouts pour les prochaines présidentielles de l’île ?
- Nous avons un parti bien implanté dans toutes les régions de Ngazidja et qui reste assez discipliné. Par ailleurs, nous avons des solutions concrètes pour consolider le système éducatif, entretenir les routes, et améliorer le pouvoir d’achat et surtout un plan de financement réalisable pas la mobilisation de moyens propres au pays. L’échec de l’exécutif actuel de Ngazidja, et l’attentisme des autorités de l’Union en matière de politiques insulaires nous positionnent dans le duo gagnant.
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Messages
24 janvier 2007, 00:46
Tout d’abord je salue le courage de ce politicien qui se dit lui-même qu’il a « une longue habitude du combat politique ».
Néanmoins, il est étonnant de lire son discours contradictoire. Il regrette l’échec de son parti pendant près d’une décennie de pouvoir : « On aurait dû s’occuper du pouvoir d’achat particulièrement les produits de premières nécessités, et entretenir les infrastructures routières ».
Aujourd’hui il affirme que : « nous avons des solutions concrètes pour consolider le système éducatif, entretenir les routes, et améliorer le pouvoir d’achat et surtout un plan de financement réalisable pas la mobilisation de moyens propres au pays ».
Je vous laisse juger vous-même ce discours, mais moi, je trouve que les comoriens n’ont pas besoins de leurs solutions. Car lorsqu’ils avaient les moyens ils en on mis plein les poches.
Maintenant ils veulent reconquérir le pouvoir. Il est trop tard et j’espère que les comoriens ont tiré des leçons de leur pouvoir.