
Assemblée générale de la section PCR de Sainte Suzanne
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29 décembre 2006
Suite à une dépêche parue dans “Jeune Afrique l’intelligent” rapporté de Panapress, parlant de l’organisation, le 17 décembre 2006, des élections municipales à la Grande-Comore et qui verra la mise en place de 47 mairies (pour une île de 1.148 kilomètre et de 296.177 habitants), le temps est venu d’expliquer à nos dirigeants qu’ils doivent cesser de balkaniser la société comorienne.
Peut-on dire que les Comores sont en train de sombrer dans la dislocation ?
Après la partition politico-administrative des îles, voilà que maintenant, nos décideurs veulent désintégrer nos régions. Devons-nous créer d’autres clivages territoriaux et administratifs, alors que nous n’arrivons plus à trouver une entente entre nos agréables îles de la lune ? Est-ce que nous sommes obligés de jeter le bébé et l’eau du bain (rejeter toutes les structures de notre ancienne RFIC : République fédérale islamique des Comores). Je le dis dès maintenant, non.
Où sont passées nos régions traditionnelles jusque-là administrées par nos préfets, où les Comoriens s’identifient, s’entraident et organisent leurs vies quotidiennes ? A-t-on besoin d’autant de mairies pour gouverner 300.000 âmes et gérer une île de 1.148 kilomètre carrée ?
Sommes-nous obligés et devons-nous rejeter nos régions traditionnelles ? Devons-nous toujours calquer nos structures administrativo-politiques à partir de l’extérieur ? Ces mairies seront-elles stables et viables ? À toutes ces questions, je réponds non, non et non. Gardons nos régions traditionnelles, bâtissons nos collectivités territoriales décentralisées (les mairies) sur la base de nos régions. Arrêtons de copier les schémas administratifs de l’extérieur, car les structures politiques et administratives d’un pays reflètent l’histoire, la culture et l’organisation sociale du peuple qui y réside.
J’émets le souhait que les politiques se ressaisissent et prennent nos régions traditionnelles comme base administrative. Nos régions traditionnelles représentent pour les Comoriennes et Comoriens une source de solidarité, de cohésion sociale, facteurs clés pour la mise en place des politiques sociales locales. Elles présentent aussi un avantage de taille, du fait que la population s’identifie déjà, se reconnaît et s’appropriera donc facilement les structures. Nos régions traditionnelles représentent aussi la masse critique de population pouvant contribuer au développement local durable et nous évitera des tensions et des conflits de délimitation dans la mesure où leurs limites géographiques sont connues.
Si vraiment, le souci de nos dirigeants c’est le bien-être des Comoriennes et Comoriens, alors je pense qu’ils devaient commencer par :
- proposer des projets de développement socio-économique durables, en mesure de répondre aux besoins vitaux de base de la population, à savoir : pouvoir se faire traiter et soigner leurs enfants, manger à leur faim et dispenser une éducation de qualité à leurs progénitures.
- formuler des plans de renforcement de la solidarité sociale, de sauvegarde de notre richesse culturelle et d’éducation civique tant au niveau national, provincial, c’est-à-dire insulaire, que local. Voilà, à ce que je sache, les questions prioritaires pour les Comoriennes et Comoriens.
Et sur ce point, je vois mal ce que, dans un monde globalisé, ouvert à une rude concurrence, ces minuscules entités que seront ces municipalités pourront apporter à nos concitoyens.
Pourront-elles s’autogérer ? Seront-elles en mesure de proposer des schémas de développement local durable ? Ou elles consisteront juste à augmenter le budget de fonctionnement de l’État, à distribuer des titres comme c’est le cas actuellement avec nos chères îles et à contribuer à la rupture de la cohésion de notre société ? Une cohésion sociale qui nous permet de sentir, une fois à l’extérieur, combien nous avions de la chance de naître dans cet archipel aux parfums.
Je suis donc convaincu que nous pouvons redynamiser nos régions qui servent de ciment social (nos préfectures et sous préfectures) et adapter la décentralisation administrative à l’organisation socioculturelle qui constitue l’ossature de patrie.
Je reste donc convaincu que les Comoriennes et Comoriens n’ont pas besoin d’autant de bureaucratie et que les acteurs politiques feront preuve de bon sens et n’accentueront pas la désintégration de notre chère patrie qui ne profite qu’aux ennemis de la nation comorienne.
Comme les gens disent souvent, l’art de critiquer est facile, mais ce qui est difficile, c’est de proposer des solutions de rechange. J’avance ici donc un plan de division administrative qui pourrait servir de base pour la mise en place des mairies. Ce plan est connu, l’île de la Grande-Comore sera érigée en province composée de 10 régions qui sont le Mbadjini, l’Itsandra, le Mitsamihouli, le Hamahame, le Bambao, le Mboudé, le Wachili, le Hambou, le Dimani et le Mboinkou.
Certaines de ces régions traditionnellement connues par toute la population sont subdivisées en sous-régions. Suivant cette division, l’île de la Grande-Comore renfermera en tout 23 municipalités. Ce chiffre nous semble adapté au regard de notre organisation sociale, culturelle et économique.
Hassane Youssouf Mondoha,
Étudiant en Master de développement
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