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16 août 2007
L’embarcation avec 38 clandestins comoriens à bord a fait naufrage lundi 13 août au matin au large de Mayotte, entraînant la mort de 17 personnes, dont huit enfants, Ce naufrage vient s’ajouter à la longue liste des naufrages survenus entre les Comores et Mayotte.
Le petit archipel, qui a décidé, en 1975, de rester français alors que le reste des Comores optait pour l’indépendance, fait en effet figure d’eldorado dans la région. Chaque année, il attire des milliers de jeunes Comoriens désoeuvrés et prêts à payer entre 100 et 150 euros les innombrables passeurs. Les accidents sont légion. Selon un rapport parlementaire de mars 2006, entre 100 à 200 personnes périraient chaque année dans cette périlleuse traversée.
De fait, depuis une dizaine d’années, l’immigration clandestine est devenue le sujet de préoccupation numéro un à Mayotte. Les étrangers en situation irrégulière, venus principalement des Comores, si proche géographiquement et culturellement, y représenteraient un tiers des 160.000 habitants.
Un afflux qui a poussé, en septembre 2005, le ministre de l’Outre-mer de l’époque, François Baroin, à avancer - en vain - l’idée d’une remise en cause du droit du sol dans certaines collectivités d’outre-mer comme Mayotte. L’actuel secrétaire d’État à l’Outre-mer, Christian Estrosi, a fait, lui, de la maîtrise de l’immigration clandestine l’une des conditions de l’octroi du statut de département d’outre-mer à Mayotte, normalement prévu à l’horizon 2010.
16.000 expulsions en 2006
Sur le terrain, la politique en matière de contrôle des frontières n’a jamais cessé de se durcir. Surtout ces dernières années. À l’heure de
la “culture du résultat”, Mayotte est devenue le lieu idéal pour faire du chiffre en matière d’expulsion. Deux mouvements aériens par jour assurent 300 reconduites à la frontière par semaine. Plus de 16.000 Comoriens auraient ainsi été éloignés en 2006, selon le ministère (soit plus de la moitié de l’ensemble des expulsions !). Un chiffre multiplié par quatre en l’espace de cinq ans.
Hier, Brice Hortefeux a eu beau jeu de confirmer « la détermination totale du gouvernement à poursuivre sans répit la lutte contre (les) filières criminelles » d’immigration. En fait, seuls les clandestins sont visés. L’archipel va ainsi être prochainement équipé d’un troisième radar pour intercepter les embarcations. Et un nouveau centre de rétention doit être construit en 2008, en plus de celui de Pamandzi, bondé, avec ses soixante places.
« Ce qui fait venir les gens à Mayotte, c’est le décalage énorme de niveau de vie entre ici et là-bas. » Pour Soulaimana Aboubacar, médecin sur l’île d’Anjouan, à l’Est de l’archipel des Comores, pas de mystère : si les Anjouanais veulent partir, c’est que « leurs conditions de vie se sont durcies, le chômage a augmenté, la situation politique est de plus en plus dure aussi ». « Ceux qui partent, ce ne sont pas des fonctionnaires, mais avant tout des jeunes », poursuit cet homme qui a dirigé jusqu’en 2000 l’Observatoire de l’émigration clandestine anjouanaise.
Arrivés sur l’île, les clandestins tombent dans un autre piège, celui de la précarité extrême et de la menace des expulsions. « À Mayotte, les clandestins font de la maçonnerie, travaillent dans les plantations saisonnières, font tous ce que les Mahoris ne veulent pas faire : sans eux, l’île ne tiendrait pas ! », précise Soulaimana Aboubacar. « Pour arrêter ça, il faudrait relancer la coopération avec les autres îles des Comores, mais quand on voit le peu d’argent que reçoit Mayotte, on imagine bien que ce n’est pas la direction prise par le gouvernement. »
Un mois terrible
Rien qu’au mois de juillet, on a pu dénombrer 4 naufrages et 80 victimes, selon le Vice-président de la Fédération comorienne des Droits de l’Homme, dont les derniers se sont produits entre le 22 juillet et le 27 juillet 2007.
Ces derniers temps, on observe parmi les passagers outre les Comoriens des 3 îles, des ressortissants d’Afrique de l’Est.
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