La FCDH interpelle le Gouvernement français au sujet de Mohammed Bacar

« Respecter scrupuleusement le Mandat d’Arrêt International »

29 mars 2008

La Fondation Comorienne des Droits de l’Homme demande l’extradition du dictateur déchu et de ses complices et se réserve le droit de porter plainte devant le Tribunal Pénal International d’Arusha. Ci-après, des extraits d’un communiqué diffusé par la FCDH.

« La Fondation Comorienne des Droits de l’Homme se réjouit de l’éviction du dictateur Mohamed Bacar.
Elle remercie les peuples frères et gouvernements de la Tanzanie, du Soudan, du Grand Jamahiriya de Libye, de la France et des Etats-Unis d’Amérique pour leur contribution inestimable en vue de rétablir l’intégrité, la paix et la démocratie aux Comores.
La FCDH appelle le peuple meurtri d’Anjouan à faire preuve de la retenue musulmane, à croire en la justice de leur pays et de ne pas appliquer la loi du talion. Elle appelle le Gouvernement français à faire preuve de solidarité avec les Comores et les Comoriens en extradant sans délai en évitant toute tracasserie administrative et diplomatique.
Elle demande à la France de respecter scrupuleusement le Mandat d’Arrêt International lancé contre Mohamed Bacar.
La Fondation Comorienne des Droits de l’Homme (FCDH) exhorte les patriotes comoriens à se lever pour exiger le retour des “bourreaux” dans le lieu de leurs exactions. »


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Messages

  • La France sort l’artillerie juridique pour faire garder le colonel Bacar et ses acolytes en France. (Ils sont cons ces comoriens comme dirait l’autre) Dans moins de deux ans il y aura un autre président aux Comores notre amie la France lui demandera de gracier le colonel et ses acolytes. Ce qui est choquant, la France avait signé des accords avec les Comores et l’Union Africaine concernant justement l’interdiction de circulation de ces personnes. Juridiquement parlant, cela aurait suffit pour remettre le colonel aux autorités comoriens. La France a violé par deux fois le territoire comorien avec le même hélicoptère Pour le déplacement justement de Roukia (qui fait partie de la liste des personnes visées par les mesures de l’union africaine) Et pour une soi-disant surveillance des cotes mahorais (l’hélicoptère a échoué à Sima loin de Mayotte) : L’enquête suit son cours. Comme dirait toujours l’autre : « Si la France est ton amie, ne cherche pas ton ennemi ailleurs » Je ne souhaiterai pas qu’un jour les Comores se trouvent dans la position de la France d’aujourd’hui pour voir sa réaction. Et si Colona avait pu se rendre aux Comores en possession d’arme prohibée ? A coup sûr il aurait échappé à la justice française : Je termine par ceci :
    Sur son lit de l’hôpital El-Maarouf de Moroni, Atoumane Mohamedi, opposant au président de l’île comorienne d’Anjouan Mohamed Bacar, agite ses deux bras plâtrés en racontant son calvaire : arrêté à Anjouan, il a été violemment passé à tabac et enfermé quinze jours sans procès. "Ce sont les hommes de la garde présidentielle de Mohamed Bacar qui sont venus m’arrêter chez ma mère (le 15 février), ils étaient plus de 25) en uniforme et armés jusqu’aux dents", relate cet ancien candidat aux législatives d’Anjouan, arrivé à Moroni il y a deux jours. (Source : AFP ; source : Publié le : 05/03/2008 à 09:49:46 GMT)
    (Remarque : 25 c’est à peu près le nombre des gendarmes qui ont voyagé avec notre colonel : Quelle coïncidence ?)

    G. Houmadi

    Voir en ligne : La France m’a tueR


Témoignages - 80e année


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