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19 mai 2008
Deux nouvelles surprenantes. La France s’engage à coopérer avec Les Comores, et fait part de ses vues sur Anjouan, d’où viennent des futurs clandestins, qui grèvent de faim. A quand un vrai partenariat ?
La nouvelle a de quoi surprendre. Voilà que le ministre Yves Jégo dévoile des solutions pour résoudre l’immigration clandestine. Deux volets sont notables. La création d’une Maternité pour les Anjouanaises, et l’aide au développement agricole, voilà ce que propose le ministre Jégo. A l’entendre, on dirait que c’est formidable, que c’est pour le bien d’une population amoindrie par la dictature, qui souffre de moyens et de technicités, pour accroître leur économie. Mais non, la création d’une Maternité, c’est pour que les mères accouchent à Anjouan, et non plus à Mayotte, qui est la seule île française de l’archipel. Le ministre se passe d’explications. Mais on comprend aisément, que Mayotte ne veut plus de clandestins. C’est sûr. Ces temps-ci, les clandestins étaient manifestement dangereux, armés, véritables oiseaux de malheur aujourd’hui posés sur notre île. Le ministre ne l’a dit que des bouts des lèvres, mais l’a dit quand même. Il ne veut plus que des mères anjouanaises accouchent sur la terre Eldorado. Elles, clandestines, risqueraient de devenir mères de jolis Français. A moins que le ministre veuille s’attarder sur les conditions sanitaires de l’accouchement à Anjouan ! Certes, ce volet de l’amélioration des conditions de vie des Anjouanais mérite notre attention. Mais n’est-ce pas de l’hypocrisie servie en conserve ! Quel repas indigeste ! Allons, ne soyons pas médisants. Anjouan profitera d’une Maternité construite et gérée par La France. Pourquoi pas ?
Permettez-nous quelques questions
La France signe une nouvelle ère de travail et de coopération avec Les Comores. Mais remarquez tout de même le côté restrictif du projet français. Je veux développer Anjouan, et notamment son agriculture, pour nourrir le marché mahorais, en mal de pouvoir d’achat. La France aidera les Anjouanais à développer leur agriculture, achètera les produits, à prix luxueusement préférentiel, pour les consommateurs mahorais. Pour quel prix ? Espérons que les Anjouanais conserveront quelques lopins de terre pour leur consommation. Excusez mon scepticisme ! Mais me viennent quelques questions. La France est-elle vraiment soucieuse du développement des Comores ? Ou bien cherche-t-elle à donner à Mayotte le beurre, l’argent du beurre et le sourire de Sambi ? Qu’en est-il de l’exigence de la République des Comores quant au retour de Mayotte au sein de l’archipel des Comores ? Le fait de “subventionner” la réussite d’Anjouan, île la plus proche des côtes mahoraises, est-ce vraiment pour un retour de la vraie coopération entre la France et Les Comores ? Ou pour servir une fois de plus à la situation si particulière de Mayotte, bientôt département français ? On se permet toutes les questions. Peut-être que le ministre de l’Outre-mer profitera d’un voyage futur sur notre île pour mieux expliquer à la presse locale, et ainsi aux Réunionnais, ce que la France entend par nouvelle ère de coopération.
Bbj
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