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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Échec du contrôle des frontières à Anjouan
9 janvier 2007
Depuis l’échec des négociations sur les forces de sécurité intérieure, les relations entre l’État et les îles se sont fortement dégradées. Bravant l’interdiction dont il faisait l’objet, le président Sambi s’est rendu à Anjouan promettant de ne repartir que lorsque l’Armée Nationale prendra le contrôle du port et de l’aéroport. Toutefois, la saisie d’une cargaison d’armes le 31 décembre par la garde rapprochée de Bacar l’a convaincu d’abandonner la partie.
Tout a commencé avec l’échec des négociations entre l’État et les îles autonomes sur le partage des compétences. Le comité technique ad hoc devait se mettre d’accord sur le contenu du décret d’application des lois sur le transfert des compétences vers les entités insulaires que le Président Sambi a promulgué après le refus de son prédécesseur.
Ces discussions, selon un des participants, se sont déroulées dans des bonnes conditions pour finalement achopper sur les forces de sécurité intérieure, particulièrement sur le type d’armes dont elles doivent disposer dans leur mission de maintien de l’ordre public. Pour le représentant de Ngazidja, si la gendarmerie doit passer sous le commandement de l’île, ce sera avec arme et bagage, soit l’ensemble de l’arsenal dont elle dispose aujourd’hui. Une telle option équivaudrait à laisser à Mohamed Bacar sa force de frappe alors qu’il est question de le désarmer.
Une conférence de presse conjointe des 3 présidents des îles a prononcé la rupture des négociations et le durcissement des positions. À Ngazidja, le Président El Bak a procédé à la nomination de directeurs dans toutes les entreprises publiques, et il a tenté vainement de les installer par la force. À Anjouan, le ministre de l’Intérieur a publié dans la presse un arrêté interdisant les compagnies aériennes et maritimes de transporter vers Anjouan des militaires ou des proches du chef de l’État sous peine de représailles.
Non à la multiplication des forces armées
Le gouvernement central, quant à lui, a expliqué publiquement ses bonnes dispositions à franchir l’étape décisive du transfert de compétence qui a laminé la mandature du Président Azali. Il a toutefois affiché sa fermeté sur le dossier de la sécurité intérieure. Dans une conférence de presse, le Vice-président Idi Nadhoim a réaffirmé l’opposition du chef de l’État à la multiplication des forces armées sous commandements différents, car ce serait une source d’instabilité. Face à cette dégradation du climat politique, le Président Sambi a choisi la fuite en avant.
En décidant de déployer la gendarmerie à Moroni pour empêcher la prise des sociétés d’État et en débarquant à l’aéroport d’Anjouan où l’attendait des milliers de ses partisans, c’est bien l’épreuve de force qu’il avait décidé d’engager. Enhardi par la grande affluence des Anjouanais lors des meetings organisés par ses partisans durant son séjour, il a affirmé qu’il ne quitterait l’île rebelle avant que le port et l’aéroport ne soient sous le contrôle de l’Armée nationale. Cependant, la saisi d’une cargaison d’armes le 31 décembre par la garde rapprochée du colonel Bacar l’a convaincu qu’il a perdu la partie.
De retour à Moroni, ses partisans, encore nombreux et mobilisés, se sont réunis dans un foyer de la capitale pour lui réaffirmer leur soutien en stigmatisant l’arrogance de l’exécutif d’Anjouan. C’est un président affaibli moralement, dont la voix mélodieuse avait perdu de son timbre, qui a tendu la main aux îles de Ngazidja et Mohéli, leur demandant de ne pas prendre Anjouan comme exemple.
A. M.
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