
Hommage à la femme de Bruny PAYET
1er juillet, parLa section PCR du Port apprend avec une profonde tristesse le décès de Nadia PAYET, ancienne déléguée syndicale CGTR. Militante engagée et (…)
Comores
24 juin 2006
Grâce à une initiative du Rassemblement pour une initiative de développement avec une jeunesse avertie (Ridja), le parti de l’avocat franco-comorien, Saïd Larifou, les étudiants en Droit de l’Union des Comores disposent désormais d’une bibliothèque.
Le Rassemblement pour une initiative de développement avec une jeunesse avertie (Ridja), un parti politique fondé en 1999 par l’avocat franco-comorien Said Larifou, a procédé samedi à l’inauguration d’une bibliothèque destinée aux étudiants en Sciences juridiques de l’Université des Comores. L’événement intervient 48 heures après la pose de la première pierre de la bibliothèque universitaire, financée par le gouvernement libyen à hauteur de 115 millions de francs comoriens, et dont l’ouverture est prévue pour la rentrée d’octobre 2006.
En présence de nombreuses personnalités du monde politique, des milieux d’affaires et surtout du secteur éducatif, le président du Ridja, maître Said Larifou, a souligné l’importance de la formation des cadres dans le développement d’un pays. Il affirme que cette "modeste contribution" de son parti n’est motivée par aucune arrière-pensée. "Le seul objectif est d’aider nos enfants et nos petits frères et sœurs à accéder au savoir dont ils ont besoin pour s’épanouir et acquérir des bases solides dans leur parcours universitaire", dit-il
L’avocat Said Larifou espère étendre ce lieu de documentation à d’autres disciplines. Il précise toutefois "qu’une telle œuvre sociale ne saurait nullement se substituer à l’action des pouvoirs publics, car cela fait partie des missions de tout gouvernement".
La documentation étant "un des facteurs de réussite de tout étudiant, on ne pouvait rester longtemps insensible à l’absence d’une bibliothèque. C’est pourquoi nous en avons fait une priorité", explique le dirigeant du Ridja, accompagné par le numéro deux du parti et ancien candidat à la présidentielle de l’Union, Chadhouli Abdou.
La Bibliothèque sera entièrement gérée de manière autonome par une association des utilisateurs. Elle sera dotée d’un budget de fonctionnement de 6,8 millions de francs comoriens (14.000 euros) par an. La structure a bénéficié d’un financement du Ridja de 6,3 millions de francs comoriens (13.000 euros), qui a permis notamment l’achat de 5 micro-ordinateurs, du mobilier et d’un premier fonds de 300 ouvrages et revues spécialisées.
Le budget prévisionnel prend en charge le loyer, le salaire de deux employés permanents ainsi que les frais d’électricité et de télécommunications. Un service Internet, opérationnel dès ce lundi, sera aussi accessible gratuitement à tous les étudiants.
Air Austral apporte sa contribution
Abdaillah Saandi Kemba, étudiant en 3ème année de droit et rédacteur en chef de la revue “Tribune de l’étudiant”, salue l’initiative. Selon lui, "elle témoigne la volonté de Maître Larifou d’être près des jeunes". Pour Hassane Elfarous Mzé Ali, 22 ans, étudiant de 2ème année de droit, c’est "un soulagement pour beaucoup d’entre nous qui n’avions jusqu’à ce jour aucun lieu de documentation".
Depuis l’ouverture de l’Université des Comores en 2003, les étudiants doivent se débrouiller pour accéder à des ouvrages de référence dont les familles n’ont pas toujours les moyens de leur acheter. La seule alternative était Internet, comme l’affirme Soifoita Issaka Charif, étudiante en 3ème année de droit. Elle "déplore qu’une telle initiative ne vienne pas de l’État, mais plutôt d’un parti politique".
La majorité des étudiants devait à se contenter exclusivement des cours magistraux. Rares sont ceux qui peuvent avoir accès à Internet. L’heure de connexion coûte 700 francs comoriens (14 euros) dans les cybercafés, soit un budget de 7000 francs comoriens (140 euros) pour 10 heures de connexion par mois. "Combien de familles comoriennes peuvent subvenir aux besoins quotidiens de leurs enfants et faire le sacrifice d’un tel investissement ?", s’interroge Soifoita Issaka Charif.
La réalisation de ce projet a bénéficié de la contribution d’autres bonnes volontés, dont la compagnie réunionnaise Air Austral avec un apport de 2000 euros pour l’acheminement des ouvrages. Des maisons d’éditions, Dalloz notamment, ont promis de faire dons de revues spécialisées. Des promesses d’aide sont également annoncées par des opérateurs privés comoriens sensibilisés sur l’urgence d’une telle œuvre, assure-t-on.
Doté d’une capacité d’accueil de 30 étudiants, le centre de documentation est situé sur la route de la Corniche à Moroni, à quelques mètres de l’École nationale de Médecine.
El-Had Said Omar
La section PCR du Port apprend avec une profonde tristesse le décès de Nadia PAYET, ancienne déléguée syndicale CGTR. Militante engagée et (…)
C’est avec tristesse que nous apprenons le décès de Nadia Payet, veuve de notre camarade Bruny Payet. Témoignages adresse ses condoléances à (…)
Mézami zot i koné lo kozman k’i di konmsa : « la loi sé lékspréssyon la volonté zénéral. ».Poitan défoi ou lé a’dmandé kossa i lé oziss volonté (…)
Face à l’urgence de la situation de la maltraitance animale à La Réunion, l’association CIANA a lancé un appel aux décideurs, afin de "travailler (…)
Mézami,médam, zé méssyé , la sossyété, lé pa toulézour wi gingn in bon akèye. Défoi oui, défoi non, sirtou dann in sossyété wi koné pa bien lo (…)
Cinq mois après le lancement du plan « Anti-bandes », composante majeure du plan d’action départemental de restauration de la sécurité au (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)
Dans les départements d’outre-mer, près d’une femme sur deux qui devient mère ne vit pas en couple, configuration familiale bien plus fréquente (…)
Une fois de plus, des femmes sont la cible d’une forme de violence lâche, insidieuse et profondément inquiétante : les attaques à la seringue dans (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)
Messages
23 mars 2017, 14:59, par ABOUDOU
Bonjour,
Je trouve que l’idée est très intéressante et qu’il convient d’augmenter les nombres des électeurs en élargissant le local et en faisant appel à la générosité de nos compatriotes se trouvant partout dans le monde.
Sur ce point, je souhaiterais savoir si vous bénéficier de tarifs avantageux à la douane.
Attentivement.
Cordialement
ABOUDOU BOINAIDI