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Présidentielles comoriennes
5 mai 2006
Il a fallu trois heures de temps au cortège composé d’une centaine de voitures et de milliers de piétons pour parcourir les 20 kilomètres qui séparent l’aéroport Prince Saïd Ibrahim et le centre-ville de Moroni. Le changement : c’est lui qui a réuni ces hommes, ces femmes, jeunes et vieux autour de ce prédicateur de talent devenu en l’espace d’une semaine une icône pour tous les déçus des 30 années d’indépendance.
Tôt le matin de ce lundi 24 avril, ceux qui n’ont pas de voiture ont entamé une longue marche depuis les quatre coins de l’île de Ngazidja pour se rendre à l’aéroport afin d’accompagner le Fundi (professeur) dans la capitale. Mariama, mère de famille à Pidjani dans les hauts de Mitsamiouli a dû faire une vingtaine de kilomètres en compagnie de ses amies du quartier. Elle dit qu’elle aurait pu attendre le jour de l’élection pour élire tout simplement son candidat, pourtant elle a choisi de braver le soleil, la distance, les bousculades parce que dit-elle il y a au-delà du vote un message qu’elles voulaient donner à toute la classe politique.
Le flux et le reflux de la masse composite scandant comme un cri de ralliement "il est propre, il est pur" a entravé la circulation de la capitale de 13h à 18h. Des DJ, ces jeunes chanteurs qui ont les faveurs du public, ont improvisé un concert place Ajao au cœur de la cité administrative pour faire patienter les militants venus écouter le premier discours public de Sambi. Le plus populaire de ces DJ a même composé une chanson à la gloire de l’Ayatollah, chanson qui est devenu une véritable hymne depuis une semaine. Les tee-shirts, badges et porte clé se vendent comme des petits pains par une population pourtant habituée à recevoir tout cela en cadeau pendant les campagnes électorales. Le badge portant l’effigie de Sambi se vendait 50f (10 centimes) il y a quelques jours. Son prix est passé à 100f, 250f pour atteindre 500f (1 euro) dans la journée du 24 avril. L’AMISEC, la force interafricaine sur les dents depuis la veille, s’est senti soulagé voyant cette foule s’agglutiner, et se disperser avec comme seule nuisance, les coups de klaxon non interrompus toute la journée.
Il n’y a pas que la foule anonyme qui soutient le candidat Sambi. Depuis quelques jours, des cadres, des intellectuels, plusieurs partis politiques appellent à voter pour lui. Au cours du week-end, dernier, le Caabi El Yachroutu a estimé que lui, ses partisans et ses proches collaborateurs ont convenu avec Sambi le respect de la Constitution, le renforcement de l’étant de droit, l’engagement d’une diplomatie adaptée à l’environnement internationale et beaucoup plus orienté vers le développement avec le respect des accords et conventions internationaux auquel l’Union des Comores a souscrit. Il est question également dans ce communiqué d’une meilleure représentation des femmes dans les sphères de prise de décisions du pays.
Déjà le discours politique s’éloigne des prêches car le candidat semble avoir compris que ce qui réunit tous ces gens autour de lui ce n’est pas la religion car ils sont tous musulmans, mais la lutte contre la corruption. D’où son slogan “servir et non se servir”. Certains posent déjà la question des personnalités qui ont un passé douteux et qui gravite autour du candidat “propre”. Et Sambi de répondre que la justice sera la même pour tous, "wait and see".
M. Aliloifa
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