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Référendum constitutionnel
28 avril 2009
Dès la fixation de la date du 17 mai pour le toilettage de la Constitution, la classe politique est repartie de plus belle dans la bataille.
Alors que les présidents des îles de Ngazidja et de Mohéli avaient admis, il y a quelques jours, le fait d’écourter leur mandat afin de soutenir l’harmonisation des élections, des propos et des actes désordonnés font leur apparition.
Au lendemain de la table ronde sur le devenir des institutions, le Président Sambi a renoué le dialogue avec les présidents des îles autonomes. Après d’âpres négociations et d’intenses tractations entre les îles, le Président Mohamed Abdoulwahabi de Ngazidja et Mohamed Ali Said de Mohéli ont publié un communiqué conjoint à la mi-avril montrant leur prédisposition à quitter leur fauteuil en 2010 afin d’harmoniser les périodicités de tenues des élections.
La population en général s’est sentie soulagée car, pour la première fois, elle a cru entrevoir un sursaut de ses dirigeants pour l’intérêt général. Toutefois, il a fallu vite déchanter car dès l’annonce de la date du référendum, la violence verbale, accompagnée de quelques actes de vandalisme certes isolés, mais dangereux, est apparue.
Sont visés en particulier dans les discours et les actions des commerçants d’Anjouan et des Arabes, notamment la société Comoro Golf Holding et une Fondation iranienne.
Maître Ibrahim Ali Mzimba, un des opposants les plus farouches, commence par remettre en cause l’organisation matérielle du référendum : « On ne peut, en aucun cas, faire appel à un électorat si, préalablement, il n’y a pas un nettoyage des listes électorales. Ce qui n’a pas été fait ». Il conteste ensuite le fait qu’en fin de mandat, un président veuille modifier la Constitution : « C’est là la gravité de la situation. Je pense que ça n’aurait pas posé beaucoup de problèmes si le système constitutionnel que nous avons institué est le système majoritaire ».
Entre partisan et opposant
Un autre avocat, Fahmi Said Ibrahim, estime qu’il y a des réformes phares, notamment l’élimination de l’appellation du président de l’île qui crée une confusion dans le pays : « Avec la réforme proposée, on aura des “gouverneurs”, je pense que les Comoriens le comprennent. Autre réforme fondamentale, c’est la responsabilité gouvernementale auprès du Parlement. C’est fondamental et important. Cette culture de l’impunité politique, je pense que c’est fini avec les premières réformes. Possibilité aussi, pour le président, de dissoudre l’assemblée. Mais le point majeur de cette réforme, c’est la clarification des compétences des uns et des autres, du président de l’Union et des institutions insulaires ».
Pendant que les politiciens se livrent à leur légitime occupation dans les médias et les places publiques, l’administration, notamment la Commission électorale, s’affère dans les questions techniques pour être prête à la date du 17 mai.
Ainsi, le président de la Commission électorale a lancé hier un appel aux autorités concernées pour « qu’ils travaillent en partenariat avec la commission dans les procédures administratives de mobilisation des fonds pour pouvoir être prêt dans les délais prévus ».
En effet, les bailleurs extérieurs disent que les délais sont trop courts pour pouvoir mobiliser des fonds et le gouvernement devra payer sur ses propres ressources le budget de 254 millions francs estimé pour cette consultation.
S’agissant de la question de la révision des listes électorales, Saëndou Djazila, nommé président de la Commission électorale le 4 mars 2009, a déclaré qu’on allait « se servir des listes utilisées lors des élections présidentielles des îles de 2007 pour le cas de Ngazidja et Mohéli, et celles qui ont servi lors de dernière Présidentielle de 2008 pour le cas d’Anjouan ; puisque les circonstances n’ont pas permis de procéder à une révision au moment opportun ».
Les jours qui viennent s’annoncent tendus sur les trois îles, et en particulier à Mohéli, qui attend sa tournante quoi qu’il advienne.
De notre correspondant
A. Mohamed
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