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Agent secret, préfet de la République, intermédiaire financier et aujourd’hui ’kleenex’ judiciaire.
4 août 2004
Le placement en détention provisoire de Jean-Charles Marchiani suscite bien des commentaires. Membre du SDECE - ancêtre de la DGSE - jusqu’en 1970, M. Marchiani avait continué de mener des opérations de renseignement, notamment afin de dénouer des crises, comme les prises d’otages de ressortissants français à l’étranger. C’est ainsi qu’il obtint, en 1987 puis 1988, la libération des Français détenus au Liban par le Hezbollah. L’ancien agent des services secrets, qui fut deux années durant préfet du Var (1995-1997) peu après la conquête de la mairie de Toulon par le Front National. Puis il fut nommé secrétaire général de la zone de défense de Paris (1997-1999) et enfin député européen (1999-2004)
M. Marchiani a été écroué à la maison d’arrêt de la Santé par le juge des libertés et de la détention, à la demande du juge d’instruction Philippe Courroye et du parquet de Paris.
M. Marchiani est mis en cause dans trois affaires de commissions occultes, qui lui ont valu autant de mandats de dépôt. Ce proche collaborateur de Charles Pasqua est accusé d’avoir perçu illégalement plusieurs millions d’euros. Juste avant son incarcération, M. Marchiani avait rejeté ces accusations affirmant avoir toujours "respecté la loi et la morale" .
Son avocat, Me Jacques Trémolet de Villers, a déclaré notamment : "Je pense que nous assistons à un règlement de comptes entre anciens ministres et entre services, qui ont été extrêmement jaloux des succès obtenus par M. Marchiani, particulièrement à la DGSE" .
Mis en examen pour "recel d’abus de biens sociaux", M. Marchiani est accusé d’avoir perçu 9,7 millions de francs (1,478 million d’euros) en plusieurs virements, entre 1991 et 1994, sur un compte suisse ; il est également accusé d’avoir touché environ 2,4 millions de deutschemarks (1,23 million d’euros), versés sur un compte suisse entre 1994 et 1999. Dans cette dernière affaire, M. Marchiani aidé, fin 1993, à débloquer un important marché, à condition de toucher la moitié de la commission versée par une société soumissionnaire. Le 26 novembre 2002, le juge Courroye soulignait "la gravité particulière de ces agissements" , assimilés "à des faits de corruption commis par une personne dépositaire de l’autorité publique" .
Au total, l’ancien préfet du Var est poursuivi dans cinq dossiers. Outre les trois qui lui valent d’être incarcéré, il est mis en examen pour "trafic d’influence" ,"recel d’abus de biens sociaux" et "recel du produit de commerce illicite d’armes" dans l’enquête sur les ventes de matériel militaire à l’Angola et pour "recel d’abus de biens sociaux" dans l’affaire des commissions versées par Elf en marge de contrats au Nigeria.
Personne ne trouverait sans doute à redire - pour autant que les accusations soient prouvées - si M. Marchiani n’avait été à ce point mêlé à l’histoire de ceux qu’on appelle les "Barons occultes" du gaullisme. Exécuteurs de basses-œuvres allant du SAC, de sinistre mémoire, en passant par les réseaux Foccart, et les émissaires envoyés ici ou là porteurs de valises bourrées de billets afin de changer le cours de scrutins jugés essentiels.
Le montant des sommes qui auraient été détournées et le cadre dans lequel ces sommes auraient changé de propriétaire est tel qu’il est impossible que ces opérations aient pu se passer hors de tout contrôle - même occulte - de responsables politiques et/ou gouvernementaux.
M. Marchiani ne serait donc qu’un bouc-émissaire, une sorte de fusible qu’on laisse sauter afin de signifier à toute une famille politique - celle du souverainisme - que les temps ont changé et qu’il s’agit de rallier un autre camp.
Tel est le sort de toutes celles et ceux qui, par militantisme ou/et par esprit de lucre, servent des carrières plutôt que des projets politiques à long terme. Mais la mésaventure de M. Marchiani a ceci d’instructif : ceux qui, au pouvoir, les ont utilisés sans scrupule aucun les laissent tomber sans le moindre scrupule.
Durant toute une période, l’administration judiciaire a été utilisée pour étouffer des affaires, aujourd’hui, elle est utilisée - même à son corps défendant - pour "écrémer" les paddocks des écuries présidentielles.
Aimé Habib
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