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Éducation
Année européenne des handicapés
12 novembre 2003
La fin de l’année approche. Et le 31 décembre prochain s’achèvera l’Année européenne des handicapés. S’il est encore un peu tôt pour tirer un bilan, on peut néanmoins dresser un constat en mettant en parallèle la vie des parents, bénévoles et professionnels qui accompagnent les handicapés, et le rapport d’Yvan Lachaud, député UMP du Gard, qui a été remis récemment au gouvernement. Un rapport globalement décevant, se contentant de déclarations de bonnes intentions.
Pour essayer de comprendre la réalité de ceux qui vivent au quotidien auprès des handicapés, reportons-nous au 26 octobre dernier. Ce jour-là, au Tampon, à l’invitation de l’ADAPEI, association parentale s’occupant d’enfants handicapés mentaux, plus de 850 personnes étaient présentes pour exprimer leurs revendications.
La fin de l’année approche. Et avec l’année 2003 s’achèvera l’Année européenne des handicapés. S’il est encore un peu tôt pour tirer un bilan, on peut néanmoins dresser un constat en mettant en parallèle ce que vivent au quotidien tous ceux et celles, parents, bénévoles, professionnels, qui accompagnent les handicapés, et le rapport d’Yvan Lachaud, député du Gard, qui a été remis récemment au gouvernement.
Ce rapport dresse un constat de l’existant et formule des propositions pour « garantir la continuité des parcours scolaires dans le second degré et développer les conditions d’accès à une formation professionnelle ou universitaire », selon les propres termes de la lettre de mission adressée à Yvan Lachaud et signée par Marie-Thérèse Boisseau, secrétaire d’État aux personnes handicapées, Luc Ferry, ministre de l’Éducation nationale, et Xavier Darcos, ministre délégué à l’Enseignement scolaire.
Dans cette lettre de mission, les trois ministres insistent sur « la nécessité de réduire la fracture scolaire et de donner à chaque élève la réponse de qualité qu’il est en droit d’attendre ». Et les trois ministres ajoutent : « les élèves en situation de handicap doivent faire l’objet d’une attention et d’une vigilance particulières. Ils ont trop longtemps été exclus de l’école (…) ; trop d’inégalités et de ruptures marquent encore leur parcours, entretenant pour leurs parents et pour eux-mêmes une source permanente d’inquiétudes ».
« Un avenir en forme de point d’interrogation »
Pour essayer de comprendre la réalité de ceux qui vivent au quotidien auprès des handicapés, reportons-nous au 26 octobre dernier. Ce jour-là, au Tampon, à l’invitation de l’ADAPEI, association parentale s’occupant d’enfants handicapés mentaux, plus de 850 personnes étaient présentes pour justement se sentir moins seules avec leur enfant handicapé.
Dans un petit journal édité par l’ADAPEI, la mère d’un enfant handicapé mental témoigne : « c’est difficile à vivre, autant pour les parents que pour les enfants (…). On a des moments d’abattement. On se sent désarmé. On ne sait plus quelle conduite tenir… ». Pour cette maman, dont l’enfant est aujourd’hui âgé de 9 ans, se pose déjà la question de l’avenir : comment son enfant sera-t-il pris en charge une fois qu’ils sera majeur d’un point de vue légal, sachant qu’à 18 ans, les structures d’aide et d’accompagnement font cruellement défaut.
Et cette mère de lancer ce cri du cœur : « je n’ai pas envie que mon fils soit enfermé. Aujourd’hui, l’avenir est vraiment en forme de point d’interrogation ».
« Pas une tâche facile »
S’adressant aux personnes présentes et plus particulièrement aux élus - en l’occurrence André Thien-Ah-Koon, député-maire du Tampon, et André-Maurice Pihouée, représentant du Conseil général -, Eric-Antoine Boyer, président de l’ADAPEI, résumait toute la difficulté des parents, associations, bénévoles et professionnels : « nous avons le devoir d’accompagner les personnes handicapées mentales dans l’expression de leurs besoins et la recherche de solutions qu’elles envisagent ».
Il ajoutait : « Et ce n’est pas une tâche facile, car il ne s’agit pas de nos vies. Nous devons dans le respect de la personne handicapée, parler en son nom, dire ce qu’elle veut, et non ce que nous voulons pour elle ».
Nombreuses mobilisations
Si l’organisation de cette journée du 26 octobre est à mettre au compte de l’ADAPEI, avec le soutien logistique de la commune du Tampon, dans la salle du Dassy où se déroulait cette journée de rencontres, de dialogues, nombre d’associations œuvrant auprès des handicapés avaient fait le déplacement. Étaient présents : le GEIST 21, qui regroupe des familles d’enfants trisomiques ; Handi-Men-Loisirs, qui développe l’accès à la culture et aux loisirs pour les personnes porteuses de handicap mental ; le CRSA (sport adapté) ; l’ORPH ; le GIHP ; l’ASPHT ; AVEC, qui est un collectif rassemblant une quinzaine d’associations de familles de personnes porteuses de handicap…
Ces nombreuses mobilisations ne découlent pas d’un simple hasard, mais au contraire d’un besoin de dialogue, de considération de la personne handicapée, d’écoute des associations, des parents et surtout d’un besoin d’envisager ensemble des solutions.
« La personne handicapée est d’abord une personne » .
Cela peut passer pour une lapalissade mais, rappelle Eric-Antoine Boyer, la personne handicapée est à la fois « une personne ordinaire parce qu’elle dispose de droits de tous et accomplit les devoirs de chacun ». Mais elle est en même temps une « personne singulière », parce qu’elle « connaît des obligations qui résultent de son handicap et qui appellent à être compensées ».
Le retard mental, expliquait le président de l’ADAPEI, « est l’expression des interactions entre la personne et l’environnement, le fonctionnement de la personne s’améliore grâce à des solutions adaptées. Et c’est bien parce que cette amélioration est possible que nous demandons à la société d’exprimer sa solidarité envers ses plus faibles composants ».
Mais hélas, il faut bien dire que cette solidarité ne semble pas vraiment s’inscrire comme une priorité dans la conjoncture actuelle. Plus que des préoccupations, c’est une réelle inquiétude qui prévaut dans toutes les associations, comme l’ADAPEI qui travaille avec les handicapés, en relation avec les familles.
Rien pour rattrapper le retard
Il y a l’incertitude budgétaire, augmentée par la perspective d’une décentralisation sans réels moyens qui ne permettent pas d’envisager de nouvelles créations de places dans les structures existantes. En tous cas, pas en nombre suffisant pour résorber les listes d’attente dans les SESSAD, IMP, IMPRO et CAT. Aujourd’hui, la situation est telle que les inscriptions sur les listes d’attentes sont parfois deux fois plus nombreuses que les places réellement disponibles. L’attente est telle que certains enfants, lorsque viendra leur tour, ne pourront plus bénéficier de ces structures, car ils auront dépassé l’âge limite pour y être admis !
À titre d’exemple, et pour illustrer la situation, il faut savoir que le taux d’équipement pour les enfants est de 8,7% en France - ce qui est déjà insuffisant - alors qu’il n’est que de 4,7% à La Réunion. Pour les adultes, le taux est de 5,1% en France, contre seulement 1,91% à La Réunion. Pour les professionnels, aux incertitudes budgétaires vient s’ajouter le fait que dans le volet social de la loi programme pour l’Outre-mer, rien n’est prévu, ne serait-ce que pour rattraper le retard.
400 A.V.S. cette année, 40 l’année prochaine !
En ce qui concerne la scolarisation des jeunes, sur laquelle le gouvernement a demandé un rapport au député Yvan Lachaud, la situation n’est guère brillante. On se retrouve ainsi avec des élèves orientés vers un IMP où ils ont peu de chance de mettre les pieds un jour, faute de place. Dans les écoles primaires, la bonne volonté affichée par les enseignants en général ne suffit pas. De plus, les enseignants ne disposent pas d’une formation adéquate pour l’accueil d’enfants handicapés.
Et comme si le tableau n’était pas suffisamment sombre, les Auxiliaires de vie scolaire (AVS) constituent une espèce en voie de disparition. Selon certaines sources, il se pourrait bien que l’on passe de 400 AVS pour cette année scolaire à… 40 pour la prochaine rentrée scolaire !
Pour que le travail de l’enseignant puisse porter ses fruits, il doit être épaulé. Outre les AVS, il doit pouvoir compter sur l’intervention d’intervenants extérieurs spécialisés en psychologie, orthophonie, psychomotricité… « Autrement, estime Eric-Antoine Boyer, les structures existantes, tant dans le primaire que dans les collèges, ne seraient que sas d’attente pour une sortie sans orientation, sans solution… ».
Comme le soulignait le président de l’ADAPEI, « ils sont des milliers sans solution, du bébé au vieillard. Et les parents se heurtent à des portes qui se ferment, les parents finissent par se décourager, par se sentir abandonnés de la solidarité nationale. Ne reste plus que la case avec pour horizon un univers familial qui se rétrécit avec le vieillissement des parents, avec des apprentissages qui se perdent par une non pratique de la vie sociale ».
« Donner les moyens de la dignité aux personnes handicapées mentales » |
« En cette Année européenne du handicap, nous attendons de l’État, du Département, des Collectivités locales, des signes et des actes forts pour donner les moyens de la dignités aux personnes handicapées mentales », rappelait Eric-Antoine Boyer dans son allocution du 26 octobre dernier. Devant 850 personnes, parents, bénévoles, professionnels et élus, il concluait son discours par ces mots qui doivent donner à réfléchir : « sur 10 personnes mentales, 6 le sont de naissance et 4 le deviennent par suite de maladie ou d’accident ».
Il fut également rappelé, ce jour-là, que ce qui est attendu des pouvoirs publics, c’est d’abord l’application des lois. À commencer par celle du 2 janvier 2002 qui prévoit la mise en place de projets individualisés pour chaque personne handicapée. Application de la loi sur l’emploi des personnes handicapées dans les collectivités locales, l’État, les entreprises. Application de la loi sur la scolarisation des enfants handicapés. À ce sujet, notons que si le ministère de l’Éducation nationale a annoncé des crédits pour l’achat de matériels spécifiques pour l’accueil des handicapés en milieu scolaire, dans le même temps, les AVS passent à la trappe… Pour autant, les professionnels et tous ceux qui sont confrontés au monde du handicap veulent y croire. Ils veulent simplement croire à la dignité pour les personnes handicapées et à la solidarité entre les humains. Ce qui est attendu de la part des pouvoirs publics se résume en trois axes. En premier lieu, l’accompagnement humain, à chaque étape de la vie, pour l’accomplissement des actes de la vie quotidienne, avec comme but une plus grande autonomie. En second lieu, un accompagnement financier, car il existe hélas un distinguo entre handicapés moteurs et handicapés mentaux. Or, le handicap mental implique aussi des surcoûts financiers liés à des aspects aussi divers et variés que l’aménagement du cadre de vie, aménagement pour la sécurité des personnes ou encore surcoûts liés aux besoins d’accompagnement, depuis la crèche jusqu’en fin de vie. Troisièmement, un accompagnement juridique. Pour sa part, le Conseil général a annoncé depuis près d’un an la création de près de 200 places en foyer occupationnel pour les handicapés ne pouvant accéder au CAT. Une initiative qui apparaît comme un rayon de soleil dans un contexte bien sombre. Mais, échaudés par les effets d’annonce, professionnels et bénévoles attendent de voir du concret et souhaitent que les dossiers déposés en ce sens aboutissent dans les meilleurs délais. |
Le rapport Lachaud : une ambition très limitée |
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Le 20 janvier dernier, le député Yvan Lachaud était chargé par le gouvernement d’un rapport sur la scolarisation des enfants handicapés. Remis au Premier ministre il y a une quinzaine de jours, ce rapport est globalement décevant, se contentant de déclarations de bonnes intentions. « La scolarisation des jeunes handicapés : un droit, des actes », écrit le député qui estime que « la scolarisation des enfants handicapés n’échappe pas au droit commun. Elle doit relever de la seule responsabilité du ministère de l’Éducation nationale ».
On y lit également qu’« il est temps de cesser de parler de l’intégration scolaire, car il n’est pas concevable qu’un individu ait besoin d’intégrer la communauté nationale, sauf à en être étranger. Les enfants, les adolescents et les adultes handicapés appartiennent pleinement à notre communauté ». Aussi, estime le député, « le ministère de l’Éducation nationale doit prendre en charge la déficience de l’enfant (au sens général du terme) avant de faire appel au ministère de la Santé afin d’évaluer l’état de santé de l’enfant ». Parmi les propositions que l’on qualifierait de "génériques", il y a celle qui consiste à préconiser que « tout établissement doit faciliter la vie de toute personne par son architecture et dans l’organisation de ses bâtiments ». Ça ne mange pas de pain, mais ça va mieux en le disant. De même, le député Lachaud, estimant que « la volonté politique est primordiale », préconise la création d’un secrétariat d’État, rattaché au ministre de l’Éducation nationale, qui aurait en charge la scolarisation et la formation des élèves en situation de handicap. Ce secrétariat d’État aurait pour mission, estime le député Lachaud, de « donner une impulsion supplémentaire à un ministère dans un domaine où son implication et son investissement sont déjà très importants ». Tellement importants que les AVS, qui constituent déjà un maillon important dans la scolarisation des jeunes handicapés sont voués à une disparition certaine sans aucune mesure alternative… Au final, alors que l’Année européenne du handicap se termine, ce rapport se résume en un catalogue de bonnes intentions dont la portée est plus que limitée. Certaines mesures sont purement techniques et formelles ou fonctionnelles. Par exemple : « demander aux recteurs de prendre l’attache des préfets afin de définir la place de l’Éducation nationale dans les CDCPH (…) ». Autres propositions concernant les Commissions d’éducation spécialisées : d’abord en changer l’appellation. C’est franchement révolutionnaire. « Ouvrir ces commissions aux collectivités territoriales et confier la présidence des commissions départementales à une autorité indépendante ». Le rapport préconise aussi de « développer les classes d’intégration scolaire pour les handicapés moteurs et sensoriels » ou encore d’« affirmer la responsabilité des chefs d’établissements sur les modalités de fonctionnement des unités pédagogiques d’intégration dans le respect des textes en vigueur » sans compter « la création de SESSAD ». Au final, ce rapport est loin de répondre aux attentes exprimées par les professionnels et les bénévoles qui accomplissent une véritable mission de service public auprès des handicapés. Des attentes qui se résument en un accompagnement financier, humain et juridique. Ce n’est pas en changeant des sigles et des appellations que cette attente sera comblée. |
An plis ke sa |
Sigles
IMP : Institut Médico Pédagogique SESSAD : Service d’Éducation Spécialisée et de Soins à Domicile IMPRO : Institut Médico Professionnel CAT : Centre d’Aide par le Travail AVS : Auxiliaire de Vie Scolaire ADAPEI : Association Départementale d’Amis et de Parents de Personnes Handicapées mentales L’ADAPEI c’est 300 places d’accueil, 130 agents et un budget 2003 qui se monte à 7,6 millions d’euros (près de 50 millions de francs). Lors de cette journée du 26 octobre, plusieurs spectacles ont été donnés par des jeunes handicapés, qui ont pour l’occasion donné une belle leçon d’humanité. |
Accompagnement scolaire des jeunes handicapés |
Des avancées grâce à Huguette Bello et au C.E.D. |
Le Collectif Emplois en Danger (C.E.D.) continue à se battre pour que « l’année européenne des personnes handicapées » ne devienne pas « à La Réunion l’année de leur exclusion ».
C’est ainsi qu’il a obtenu du cabinet du recteur une réunion lundi matin d’où il « est ressorti rassuré », affirme un communiqué signé par Marie-Joëlle Patiram. En effet, poursuit le communiqué, « avec la collaboration du rectorat, nous avons eu des assurances concernant la reprise de : - 6 jeunes en AVS I, qui ont signé leur contrat ce lundi matin ; - 11 autres signeront ce même contrat au plus tard en fin de semaine - pour les 9 restants une solution est en voie ». Le Collectif souligne qu’il a été en relation permanente avec le Conseil général jusqu’à présent sur ce dossier. « Ce dernier nous a spéficié qu’une solution pérenne serait trouvée pour que les 9 derniers jeunes ne restent pas "au bord du chemin" », note le C.E.D., qui précise par ailleurs que « grâce à l’intervention de la députée Mme Huguette Bello à l’Assemblée nationale, 122 postes AVS - I ont été confirmés pour La Réunion ». En conclusion, le Collectif Emplois en Danger « se félicite de cet élan de solidarité qui a permis de débloquer une situation plus que catastrophique, dans laquelle les enfants handicapés scolarisés allaient se piéger : exclus des établissements scolaires faute d’accompagnement. Nous restons toutefois vigilants. Tié pa nout lèspoir ». |
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