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Importante journée d’action dans la fonction publique
20 mai 2003
Les fonctionnaires sont descendus hier par centaines de milliers dans plusieurs villes de France pour affirmer leur volonté de défendre et améliorer les retraites, les pensions et les services publics.
Selon la police, 335.000 manifestants ont défilé en France lundi pour protester contre les projets gouvernementaux en matière de retraites et de décentralisation dans l’Éducation nationale. Selon les syndicats, les manifestants étaient bien plus nombreux, citant le chiffre de 700.000. Ainsi, rien qu’à Paris, sous une forêt de parapluies, ce sont 100.000 agents de la Fonction publique, dont de très nombreux enseignants et personnels de santé, qui auraient répondu à l’appel des fédérations CGT, FO, UNSA, FSU, CFTC et CFE-CGC de la Fonction publique. Le nombre de manifestants était aussi important à Marseille. À Paris, outre les personnels de l’Éducation nationale, présents à l’appel de la FSU, de l’UNSA-Éducation et du SGEN-CFDT, étaient aussi présents en grand nombre des agents des ministères, notamment des Impôts, de l’Équipement, des Transports et des Douanes (CFDT inclus) et des hôpitaux. Des salariés de la Banque de France, de l’ANPE, de La Poste et de France Télécom, de la SNCF et de la RATP étaient également présents.
À Toulon, de 10.000 personnes, selon la police, à 30.000, selon les organisateurs, ont défilé. Ils étaient 5000 à 10.000 selon les sources à Saint-Brieuc, 2500 à 4.000 à Calais. Manifestations également au Havre (de 4000 à 10.000 selon les sources), à Nice (de 9000 à 15.000), Aurillac (de 3000 à 5000), Perpignan (entre 7000 et 10.000), Nantes (10.000 à 15.000) et Tarbes (6000 à 10.000).
Le ministre de la Fonction publique, Jean-Paul Delevoye, a présenté hier matin aux syndicats de fonctionnaires le texte du projet de loi de son homologue des Affaires sociales, François Fillon, sur les retraites, complété des derniers ajustements retenus.
Mais hormis les dirigeants de la CFDT, les fédérations de fonctionnaires ont estimé que ces « concessions de dernière minute » n’étaient pas suffisantes. Lors du vote devant le Conseil supérieur de la Fonction publique, CGT, FO, FSU et UNSA ont voté contre le projet, la CFDT pour, la CFTC et la CFE-CGC s’abstenant. « Les choses étaient jouées d’avance. On est parti avant la fin de la réunion. C’est toujours le même projet et il y a bien deux logiques qui s’affrontent : celle du gouvernement qui estime que le seul curseur, c’est l’allongement de la durée de cotisations, et celle des syndicats qui consiste à mettre d’abord en avant le niveau des pensions, à réclamer une vraie politique pour l’emploi, et à rechercher d’autres sources de financement », a expliqué le secrétaire général de la FSU) Gérard Aschiéri.
L’intersyndicale des personnels de l’Éducation nationale (FSU, UNSA, CGT, CFDT, FAEN) a appelé hier à une nouvelle journée nationale de mobilisation jeudi et l’Union interfédérale FO des agents de la fonction publique (UIAFP) « à poursuivre l’action dès demain (aujourd’hui - NDLR) ».
Un autre rendez-vous important sera celui de la grande manifestation nationale prévue dimanche à Paris. Et selon Bernard Lhubert, secrétaire général de l’Union générale des fédérations de fonctionnaires-CGT (UGFF-CGT), « si après ça, le gouvernement présente toujours le même texte, nous prendrons nos dispositions pour poursuivre la lutte ».
Bernard Thibault (CGT) : Pousser le gouvernement à négocier |
Le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault estime que la mobilisation des salariés - et notamment la manifestation prévue à Paris dimanche 25 mai - poussera le gouvernement à « rediscuter de son projet » de réforme des retraites.
« Le nombre va permettre à cette manifestation d’amener le gouvernement à rediscuter de son projet », a-t-il déclaré dimanche sur Canal Plus. « Après le 25, si le gouvernement maintenait son intransigeance et comme il le dit, pour l’instant, son projet de loi et rien que son projet de loi, pour ce qui nous concerne, nous ne nous interdisons aucune forme d’action, l’essentiel étant d’en définir les termes, les contours, avec les salariés du privé comme du public, le moment venu », a-t-il ajouté. Le gouvernement et le président Jacques Chirac ont envisagé par le passé ou ces derniers jours l’instauration d’un service minimum dans les transports. Une mesure que le dirigeant syndical juge maladroite : « Je ne pense pas qu’il soit vraiment opportun, au moment où il doit y avoir un vrai débat sur l’avenir des retraites, que de dire "on va commencer par régler la question du droit de grève", ce qui ne manquerait pas d’apparaître comme un bon moyen de contourner l’obstacle ». |
Aujourd’hui, dans les 4 Missions Locales de La Réunion
« Mobilisation en faveur de notre jeunesse » |
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Les personnels des Missions Locales de La Réunion se mobilisent aujourd’hui à l’appel de leur intersyndicale CFDT, CGTR et UNSA afin d’obtenir un meilleur service pour les jeunes. Ils expliquent ci-après le sens de leur combat.
La Réunion compte 58% de chômage chez les jeunes. 7.000 jeunes chaque année arrivent sur le marché du travail. 40.000 jeunes sont inscrits en Missions Locales. 70% d’entre eux ont des niveaux inférieurs au Bac. Les jeunes se trouvent souvent perdus dans les labyrinthes des institutions qui s’occupent de l’emploi, de l’insertion professionnelle et sociale. La Réunion est aussi le département français qui compte le plus de suicides chez les jeunes de 16 à 25 ans. Face à la détresse de ces jeunes, nous devons mettre en place des moyens exceptionnels ("un Plan Marshall pour la jeunesse"). Pour les politiques de tous bords, la jeunesse crée le consensus dans les discours. Pourtant on constate dans les actes une grande disparité. En effet, la politique d’insertion à La Réunion est une juxtaposition de dispositifs sans cohérence d’ensemble (PLIE, TRACE, ASI, PARE, PAPE…) et même si les Missions Locales n’ont pas pour vocation à résoudre tous les problèmes de la jeunesse, nous devons contribuer à faire émerger une ambition collective avec les jeunes pour qu’ils puissent construire leurs projets de vie dans un système cohérent à leur portée. - l’exercice d’un emploi ou d’une activité qui leur procure des revenus ; - une politique de logement permettant au jeune d’être indépendant ; - un environnement social, culturel… qui permet au jeune de se réaliser ; - des espaces de socialisation qui favorisent l’exercice de la citoyenneté et l’acquisition d’un statut social etc. L’État et les collectivités territoriales, étant garant de la cohésion sociale dans notre île, ont le devoir de proposer à nos jeunes ces conditions indispensables à l’expression de leurs potentialités. La jeunesse doit être au centre de la politique d’insertion car elle est l’avenir de notre pays. Devant l’ampleur du travail à accomplir, nos financeurs ont commandé en 2001 un Contrat de Progrès pour les Missions Locales qui répond au défi que l’insertion des jeunes exige. - le maintien d’un partenariat entre l’État et les collectivités locales pour la définition d’une politique d’insertion globale cohérente pour les jeunes ; - une restructuration des Missions Locales sur le plan organisationnel et territorial pour un positionnement clair et lisible pour tous les acteurs ; - une offre des services d’égale qualité en direction des jeunes sur tout le territoire réunionnais, avec la mise en place de chartes locales d’insertion/développement contractualisées entre les Communes et les acteurs locaux ; - un contrat d’objectif avec le Conseil régional permettant l’élaboration du programme régional de formation professionnelle des jeunes ; - un contrat d’objectif avec le Conseil général permettant une démarche complémentaire de l’action sociale du réseau des Missions Locales avec les services du Département (santé, logement, transport, prévention…) ; - enfin, notre réseau est près à contribuer à un véritable schéma régional pour une politique d’accueil, d’information et d’orientation dans le cadre d’une mise en cohérence et dans le respect des compétences de chaque institution. La réunion que l’intersyndicale a eue le 15 mai nous montre que nos financeurs ne sont pas en phase avec la commande passée en 2001, même si nous notons un effort pour trouver un accord sur la mise en place du Contrat de Progrès 2003 - 2007. En ce qui concerne le personnel, les négociations tournent autour de la Convention Collective Nationale, de son coût et de son surcoût local. Une réunion entre les financeurs devrait avoir lieu le 23 mai 2003 afin de trouver un accord sur le surcoût local. Aucune réponse n’a été apportée sur la pérennisation des emplois précaires dans le réseau. Le 20 mai est pour nous le moyen de montrer notre détermination tout en laissant une chance à la médiation en cours d’aboutir à la signature du Contrat de Progrès. En effet, le Contrat de Progrès 2003 - 2007 peut tout à fait entrer dans le cadre de l’expérimentation que défend le gouvernement Raffarin avec enfin de vrais moyens financiers. Le Contrat de Progrès 2003 - 2007 est pour La Réunion le moyen d’une décentralisation adaptée au contexte socio-économique de notre île. L’intersyndicale défend avant tout un projet de société qui met au centre les jeunes. La balle est dans le camp de ceux qui gouvernent, nous voulons des actes et un échéancier établis en concertation avec les syndicats. |
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