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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Les 60 ans du programme du Conseil national de la Résistance
16 mars 2004
Malgré toutes les difficultés, les résistants ont construit voilà 60 ans un programme qui rassemblait toutes leurs sensibilités politiques. Dans ce programme figuraient la Sécurité sociale, la retraite et le droit à des services publics de qualité. Des réponses à une situation urgente, construites dans un rassemblement exemplaire.
Il y a soixante ans était adopté le programme du CNR. À cette occasion, ATTAC-France a organisé deux jours de débats entre résistants, historiens et acteurs du mouvement social.
Cette commémoration du soixantième anniversaire du programme du Conseil national de la Résistance était résolument tournée vers l’avenir, avec une invitation à la réflexion et à l’action venue de vétérans de la Résistance, dont d’illustres noms ont lancé un appel à la commémoration.
Des citoyens, des militants se sont demandés comment faire face aux régressions actuelles, aux offensives du gouvernement, chantre du libéralisme. Ce programme du Conseil national de la Résistance, qui a constitué le socle d’avancées sociales considérables et dont l’actualité aujourd’hui encore étonne, est né dans des difficultés immenses que le courage, la ténacité, l’intelligence ont permis de surmonter. Difficultés matérielles d’abord : « Pour l’élaborer, il n’était pas question de réunions plénières », explique Maurice Voutey, « il faut se représenter les conditions de l’époque. Paris était quadrillé par les polices pétainistes et allemandes. Beaucoup de ceux qui participaient aux travaux étaient recherchés ». Difficultés politiques ensuite, que l’on imagine sans mal en sachant que huit mouvements de résistance sont représentés dans le CNR aux côtés du PCF, qui faisait partie de l’organisation de la Résistance, du Parti socialiste reconstitué sur l’impulsion de Daniel Mayer, de démocrates chrétiens et de personnalités de droite reconnues comme patriotes, enfin, d’un syndicat, la CGT, dont la réunification quelque temps avant avait donné une impulsion décisive au CNR.
« Les tensions étaient multiples entre les membres du CNR et entre le CNR et le gouvernement provisoire d’Alger », témoigne Henri Bartoli, économiste, lui aussi résistant, qui précise, exemple à l’appui : « Alger voulait une politique de déflation et le CNR voulait la hausse des salaires ». Pourtant, explique Maurice Kriegel-Valrimont, « comme il n’était pas possible, dans les conditions de l’époque, de voter, la règle de fonctionnement a été l’unanimité ». Et ce programme a pris forme concrètement, est devenu réalité aux premières heures de la Libération.
Pour Raymond Aubrac, qui devient alors commissaire de la République à Marseille, « le vrai programme était celui du CNR dont nous savions qu’il rassemblait toutes les sensibilités politiques. Son esprit était connu des militants qui organisaient l’action politique et économique du pays et le texte commençait à être diffusé ». « Sécurité sociale, retraites, éducation, conception de l’État ont trouvé une expression cohérente dans la législation du pays. Ce programme a été appliqué, c’est un fait assez exceptionnel dans la vie politique française », souligne Maurice Kriegel-Valrimont, avant de poursuivre : « À partir des ruptures de la guerre froide, il a été mis en cause, mais il reste la preuve qu’il est possible de concevoir ensemble quelque chose et de le traduire dans la réalité de la vie sociale et politique ».
Une preuve, une idée de ce qui est possible et peut-être urgent à l’heure où l’une après l’autre sont mises à bas les grandes conquêtes sociales de la Libération : les retraites, le droit du travail, la Sécurité sociale, la remise en cause des services publics. Pour Stéphane Hessel, « nous sommes aujourd’hui dans une situation qui, à certains égards, a la même gravité que celle que nous avons vécue en 1943, au moment de la naissance du Conseil national de la Résistance. Nous sommes devant un système mondialisé qui n’est pas le fascisme mais qui comporte des risques pour la démocratie. Il est essentiel que nous retrouvions un peu de l’esprit de cette époque ». Et le résistant affirme : « Il est possible de faire quelque chose de neuf qui se fonde sur les aspirations des peuples ».
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