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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Politique
Élections de 2004 : le P.S. souhaite « inventer une nouvelle gauche unie »
29 octobre 2003
Le porte-parole du Parti socialiste Julien Dray appelle les autres partis de gauche à nouer des alliances dès le premier tour des régionales de mars 2004 et à « bâtir un front anti-Raffarin », dans un entretien à ’Libération’ de lundi. Il invite les partenaires du PS à « inventer », à l’occasion des élections régionales, « une nouvelle gauche unie ». On lira ci-après le texte de cet entretien.
Vous avez peur de perdre les élections régionales ?
- Oui. Pas parce qu’il s’agit de préserver des présidences de région ou des postes pour quelques-uns. Mais parce que, si la droite l’emporte, elle appliquera aux régions le même régime de purge que celui qu’elle applique déjà au pays. En cas de victoire des amis de messieurs Chirac et Raffarin, nos concitoyens connaîtront des difficultés supplémentaires en matière de transports, d’éducation et de logement.
Si elle l’emporte, nous aurons droit à une réforme de la Sécurité sociale avec des dégâts sociaux puissance 10 comparés à ce qui s’est passé avant l’été avec les retraites. J’ajoute que nous ne pouvons pas faire comme si le 21 avril 2002 n’avait pas existé : je n’ai pas envie de voir nos concitoyens réduits à choisir entre la droite et l’extrême droite.
Vous appelez à l’union mais vous paraissez être condamnés, comme François Mitterrand le disait à propos du programme commun avec le PCF, à devoir « faire l’union pour deux »...
- Nous devons être responsables et raisonnables pour tous. Il est temps pour les composantes de l’ex-gauche plurielle de sortir de la culture de la repentance, du procès en déceptions permanentes. Nous avons entendu et respecté les arguments de nos partenaires. Au regard des enjeux politiques et sociaux que je viens d’évoquer, l’union est un impératif. Ce n’est pas un chantage, ni une volonté d’hégémonie de notre part que de le dire. C’est répondre au message que nous ont adressé les électeurs aux législatives de juin 2002.
N’est-il pas normal que vos partenaires cherchent à se compter au premier tour ?
- Penser de la sorte, c’est raisonner en termes de part de marché : à moi l’électorat radical, à toi le mouvement social, et aux socialistes les classes moyennes supérieures. Ce partage ne rime à rien. En se livrant à un tel exercice, certains jouent à "plus à gauche que moi, tu meurs" et introduisent un schisme qui n’a aucun sens entre une gauche radicale et une gauche réformiste gestionnaire.
Je comprends l’intérêt pour Olivier Besancenot et Arlette Laguiller de cultiver ce mythe. Mais il a conduit les mouvements trotskistes à l’impuissance. Cela étant, comme François Hollande l’a dit, nous ne forcerons la main à personne. Mais nous la tendons à tous. Nous avons tout à gagner à être ensemble. Ce que certains veulent au second tour, nous pouvons le réaliser dès le premier. Je répète ce qu’a dit le premier secrétaire : tout est encore négociable.
Que proposez-vous donc à vos partenaires ?
- Nous leur proposons de bâtir un front anti-Raffarin. Et surtout d’inventer une nouvelle gauche unie. Qui doit prouver qu’elle ne se contente pas d’un rôle protestataire de témoignage. Une des erreurs de la défunte gauche plurielle est de ne pas s’être engagée sur un programme commun de transformation sociale. La nouvelle gauche unie doit passer un accord entre ses différentes composantes et avec les Français, une sorte de "contrat de mariage" dont les termes seraient connus de tous. Cette nouvelle relation participative éviterait la fameuse coupure entre la gauche d’en bas et celle d’en haut. Une telle dynamique nous obligerait naturellement à ouvrir nos listes aux représentants du mouvement social.
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