
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Budget
Voté du bout des lèvres
25 octobre 2003
Lors de la discussion du budget de l’outre-mer, le 22 octobre, les députés ont beaucoup sollicité la ministre sur des points bien précis ; mais celle-ci, mêlant agressivité et défensive, a fait l’impasse sur bien des questions.
• Sur la décentralisation
Joël Beaugendre, (UMP - Guadeloupe) rapporteur pour avis de la Commission des Affaires économiques pour l’outre-mer a interpellé la ministre sur la question de la décentralisation : « Quelles compétences la prochaine loi de décentralisation transférera-t-elle ? Comment les collectivités locales les financeront-elles ? Quid, en particulier des nouveaux critères d’attribution des dotations financières ? Comment aiderez-vous les collectivités d’outre-mer à acquérir une meilleure connaissance des bases imposables afin d’améliorer le rendement de leur impôt ? ».
La ministre n’a pas répondu à ces questions.
• Sur l’éducation
Jean-Christophe Lagarde évoquait la question de l’éducation : « Il est nécessaire qu’elle fasse l’objet d’une évaluation et d’un plan de rattrapage. L’effort doit être au moins comparable à celui qui avait été fait il y a quelques années en faveur des banlieues. Dans le cadre de la mission parlementaire, nous avons constaté la nécessité pour l’Éducation nationale de s’adapter aux situations diverses des départements et territoires d’outre-mer ».
La ministre a fait l’impasse sur la question.
• Sur la continuité territoriale
Jean-Christophe Lagarde a demandé que le dispositif de continuité territoriale vise « non seulement les résidents des DOM-TOM, mais aussi nos concitoyens ultra-marins qui résident en métropole et ne sont pas membres de la fonction publique : le principe de continuité territoriale doit s’appliquer à tous ». Et de regretter que les 30 millions d’euros soient financés par une taxe sur l’aviation civile, « qui fait peser l’effort sur les usagers. Mieux vaudrait assurer la pérennité du financement de la continuité territoriale en inscrivant au budget les crédits nécessaires, ce qui manifesterait la volonté de faire jouer la solidarité nationale ».
Michel Vaxès (Communiste - Bouches du Rhône) poursuivait : « La dotation de continuité territoriale de 30 millions d’euros sera financée à hauteur de 50% par l’augmentation de la taxe de l’aviation civile, le reste provenant de la majoration de la redevance pour services terminaux. L’effort sera donc consenti par les usagers, et non par l’État ! ».
Pour Alfred Marie-Jeanne, (Non inscrit - Martinique) cette continuité territoriale est « un cadeau piégé : la modicité des sommes allouées -cinquante-trois fois moins qu’en Corse !- ne fera qu’entraîner surenchères et insatisfactions. Le financement devrait relever directement de l’État. Le système ne risque-t-il pas d’ailleurs d’être épinglé par la Commission européenne ? En tout cas, ce financement ne saurait être assuré, ni de près ni de loin, par la collectivité régionale ».
Réponse de la ministre sur la question des ultra-marins résidant en métropole : le gouvernement travaille sur ce sujet et fera « des propositions lors d’une prochaine rencontre avec leurs associations représentatives ». Rappelant que le dispositif destiné à garantir la continuité territoriale allait être « en place au 1er janvier 2004 », elle affirmait que le « financement est bien assuré, quels que soient les circuits de financement finalement retenus ». Y compris la contribution des régions d’outre-mer : « il a toujours été dans les intentions du gouvernement de mettre en place un partenariat financier avec les régions concernées. La Guadeloupe a déjà prévu de conclure un tel partenariat avec l’État ».
À en croire Victorin Lurel, (Socialiste - Guadeloupe), lors de la discussion sur l’article 27, concernant justement cette continuité territoriale : « La Martinique refuse déjà de participer à ce financement. Lors de l’ordonnance pour les transports d’outre-mer, Mme Michaux-Chevry avait refusé que la Guadeloupe donne quelque argent. Il en était de même pour La Réunion ».
Quant aux critères d’attribution de cette dotation de continuité territoriale, elles vont faire l’objet d’un décret ; la ministre précisait que les collectivités allaient être « saisies pour avis du projet de décret aujourd’hui même (mercredi - NDLR). Celui-ci propose de tenir compte de la situation particulière de chaque collectivité, de sa desserte aérienne, de son caractère archipélagique ou non, et de réserver l’aide aux résidents qui en ont le plus besoin. Les critères précis d’attribution seront déterminés par les collectivités, en liaison avec les préfets qui pourront leur apporter, si besoin, un appui technique ».
Et on sait quelle a été la réaction de la Région Réunion quant à cette question.
Le doux délire de Pascal Clément |
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L’intervention de Pascal Clément mérite de rester dans les annales. Car on a rarement vu un président de Commission de l’Assemblée nationale accumuler autant clichés lors de la discussion d’un budget. Et surtout, les mots employés dénotent un état d’esprit de "colonialiste" : « Nous avons dix collectivités d’outre-mer dans trois océans. Nous avons une superficie émergée plus grande que celle de l’hexagone. Nous avons 10,9 millions de kilomètres carrés de zone économique exclusive (...). Nous avons un immense potentiel de ressources naturelles halieutiques et minières -or, chrome, cobalt, fer, cuivre, plomb, zinc (...). Nous avons une faune et une flore diversifiées ». Etc. etc. etc. Les DOM et COM sont donc des possessions de la France... Autre "perle" : « Grâce aux DOM-TOM, la France occupe sur le plan mondial une place stratégique. C’est sans doute une des raisons pour lesquelles notre pays conserve une place au Conseil de sécurité de l’ONU ». Ou cette autre : « Dans les départements et collectivités d’outre-mer, c’est tous les jours qu’est relevé le défi du multi-culturalisme. Ni reliques du passé, encore moins confettis de l’histoire coloniale, les collectivités d’outre-mer apprennent à la France à affronter l’avenir. C’est une chance si extraordinaire qu’il faudrait envoyer beaucoup de métropolitains outre-mer : ils constateraient que l’on peut vivre heureux en permettant à tous d’être Français, sans négliger telle ou telle identité (...) ». Et de conclure : « L’outre-mer représente pour la France une ouverture exceptionnelle sur le monde et un facteur indéniable de rayonnement culturel. Le paradoxe est que les Français n’en ont pas conscience. L’outre-mer n’est pas un poids : c’est une chance formidable pour l’avenir de la France ». Ce qui lui a valu cette réflexion de Mansour Kamardine : « Puissiez-vous être entendu par la Commission des Finances ! ». |
Des étranges silences |
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Première interrogation : pourquoi Bertho Audifax n’a-t-il pas pris la parole ? Deuxième interrogation : pourquoi André Thien Ah Koon, si prompt à communiquer sur ce qu’il fait à l’Assemblée nationale -lorsqu’il est à La Réunion-, si véhément lorsqu’il parle, ici, des amendements déposés en Commissions des Finances (il avait parlé de « hold-up » lors d’une conférence de presse), pourquoi est-il aussi silencieux lorsqu’il se trouve en face de la ministre ? Le seul moment un peu critique, c’est lorsqu’il a parlé du rapport Laffineur : « Un mot sur la fonction publique. La Commission a adopté un amendement proposé par M. Laffineur. Pourrais-je leur dire qu’il n’est pas compétent pour parler à la place des Réunionnais ? Il aurait dû, au moins, consulter les élus. J’invite donc M. Laffineur à plus de discrétion ». Notons au passage qu’il ne condamne pas le fond de ce dossier, mais uniquement la forme... Sur la TVA non perçue récupérable ? Rien. Silence radio. Et pourtant, il avait abordé la question : « L’égalité sociale doit être complétée par l’égalité économique ; sinon, le différentiel chômage entre le Nord et le Sud de l’île continuera à s’aggraver ». |
Le passeport logement : en zone de transit... |
Sollicitée par plusieurs députés sur ce « passeport logement », la ministre répondait : « J’entends par ailleurs lever les freins à la mobilité des jeunes d’outre-mer liés aux difficultés de logement. J’ai donc lancé une réflexion sur ce thème, en vue de mettre en place, après le « passeport mobilité », un « passeport logement » qui pourrait notamment prendre la forme de réservations de logements dans des structures telles que des foyers d’hébergement temporaire ». C’est vraiment un passeport pour une zone de transit.... |
Loi de programme |
Les décrets d’application ? bientôt, très bientôt... |
Interrogée à plusieurs reprises sur les décrets d’application de la loi de programme, la ministre s’est voulue rassurante : « cette loi ne tardera pas à entrer en application : les décrets d’application sont tous en cours de préparation et mon objectif demeure de les publier d’ici la fin de l’année, de manière à ce que ces mesures entrent en vigueur le 1er janvier 2004 au plus tard. Toutefois les mesures d’aide à l’emploi et le soutien fiscal à l’investissement doivent recevoir un accord formel de la Commission européenne. Mais j’ai bon espoir d’obtenir celui-ci dans les toutes prochaines semaines..... ». Avec une Commission européenne qui se fait pressante pour limiter les déficits budgétaires de la France... |
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