France

La C.M.U. permet d’améliorer l’état de santé des plus pauvres

Publication d’une étude sur les conséquences de la Couverture maladie universelle

15 avril 2003

Grâce à cette mesure de progrès, les bénéficiaires de la couverture maladie universelle dépensent plus en frais de santé souligne une étude de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques. Ils sont aussi plus nombreux à considérer que leur état de santé s’améliore.

Les bénéficiaires de la couverture maladie universelle (CMU) ont eu en 2000 des dépenses de soins supérieures de 13% à celles des personnes non couvertes, selon une étude de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES).
Depuis le 1er janvier 2000, la CMU permet de fournir une couverture complémentaire gratuite à toute personne résidant en France de manière stable et régulière, sous condition de ressource. En 2000, la moyenne annuelle des dépenses totales de soins, exprimées en base de remboursement de la Sécurité sociale, s’établit à 1.627 euros pour les bénéficiaires de la CMU, contre 1.443 euros pour les personnes non couvertes.

Un écart de 30%

Malgré une structure d’âge plus jeune, les dépenses des bénéficiaires de la CMU sont supérieures à celles des non bénéficiaires tant pour les dépenses hospitalières que pour les soins de ville.
À sexe et âge équivalents, l’écart entre bénéficiaires et non bénéficiaires de la CMU atteint 30%, s’expliquant principalement par un état de santé moins bon chez les bénéficiaires de la CMU. En revanche, à état de santé égal, les dépenses de santé des bénéficiaires de la CMU apparaissent plus comparables à celles des autres assurés complémentaires, relève la DREES.

Amélioration

Comparée à une situation sans aucune assurance complémentaire, la CMU accroît cependant la probabilité de recourir dans l’année à l’ensemble des soins, y compris des soins dentaires et optiques, et augmente la dépense totale de soins d’environ 20%. La CMU permet à cet égard de limiter le renoncement aux soins pour des raisons financières, note la DREES.
A la fin 2000, 20% des bénéficiaires de la CMU considéraient que leur état de santé s’était amélioré en un an, contre 8% des non bénéficiaires, souligne l’étude.


Signaler un contenu

Un message, un commentaire ?


Témoignages - 80e année


+ Lus