
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
La France entre récession et stagnation économique
12 août 2013, par
,Le ministre de l’Économie Pierre Moscovici a nié avoir annoncé une baisse de la croissance, dimanche 11 août, après une interview accordée le 10 août au journal “Nice Matin”, où il a évoqué une croissance « faible, voire étalée ».
Le ministre a réaffirmé que « la reprise est là » et que le pays était « sorti de la récession », tout en restant négatif vis-à-vis de la croissance. Ce dernier a annoncé avoir revu à la baisse sa prévision de croissance pour l’année en cours. Le Produit intérieur brut (PIB) du pays devrait se situer entre -0,1% et +0,1%. Cette révision s’ajoute à l’annonce d’une hausse des prélèvements obligatoires (impôts) équivalant à 0,3% du Produit intérieur brut.
Plus ou moins 0,1% de croissance
« Nous connaissons les tendances et, cette année, la croissance sera faible, voire étalée, entre moins 0,1 et plus 0,1 », avait déclaré Pierre Moscovici samedi 10 août, ajoutant que « ce qui est important, c’est que la tendance s’est inversée. Après deux trimestres de croissance négative, le dernier de 2012 et le premier de 2013, les deuxième et troisième trimestres 2013 renoueront avec une croissance positive ». Cependant, d’après les observateurs, une stagnation de la croissance pourrait peser sur le déficit public de 2013 et freinerait la relance de l’économie en 2014.
Le ministre a clarifié ses propos en expliquant qu’il n’avait « fait aucune révision de la prévision de croissance de la France » pour 2013, indiquant qu’il faisait référence aux « tendances » générales de l’économie du pays. Se basant sur les récentes données de l’INSEE, la prévision de croissance est entre moins 0,1 et plus 0,1%, ce sont des « chiffres totalement dans le domaine public : ce sont les chiffres de l’INSEE, c’est le consensus des instituts de conjoncture », a-t-il expliqué.
Hausse des impôts à venir
« Nous devons réduire les déficits légués par la droite, mais le faire à un rythme qui ne contrarie pas la croissance. Nous le ferons d’abord, comme le recommande le Fonds monétaire international, par des économies sur les dépenses publiques et, ensuite, par une hausse limitée des prélèvements obligatoires, de 0,3% du PIB, toujours dans la justice sociale », a expliqué Pierre Moscovici. Dans son interview, Pierre Moscovici a ajouté que l’objectif est de « parvenir à la stabilisation des prélèvements obligatoires en 2015 ». Revenant sur ses propos, il a affirmé qu’ « Il n’y a pas eu d’annonce de nouveaux impôts (...). Il n’y a eu aucun chiffre nouveau qui a été annoncé ». Le ministre a reporté à septembre, lors de la présentation du budget, les prochaines annonces de croissance et de hausse ou non d’impôts.
Une perspective justifiée par le ministre dimanche, qui a expliqué que « ce qui compte, c’est la pente, c’est l’orientation, et il faut que les Français sachent que nous sommes vraiment sortis de la récession, qu’il y a une croissance qui s’annonce dans le pays » .
Après une année 2013 « compliquée », « fragile », d’où l’emploi d’ « étale », Pierre Moscovici a affirmé que « 2014 sera la première année de croissance véritable et solide depuis trois ans ».
Céline Tabou
Confirmation des difficultés à venir à La Réunion Dans son interview, le ministre de l’Économie indique qu’il va respecter la feuille de route du Fonds monétaire international pour réduire le déficit. Il sera d’abord question de réduire les dépenses publiques, puis d’augmenter les impôts. Et il a donné rendez-vous en septembre pour l’annonce des mesures. Sauf miracle, la croissance n’est donc pas au rendez-vous, ce qui limite les recettes fiscales. Par conséquent, c’est la confirmation des mesures d’austérité annoncées pour les collectivités en particulier. Pour La Réunion, une baisse des dépenses de l’État se traduit en une diminution des transferts publics. Cela aura d’importantes conséquences, car dans le système actuel, ce sont les transferts publics qui sont une base importante de l’activité économique. Cela signifie d’une part que le plus difficile est devant nous, et rappelle d’autre part toute l’importance de construire un autre système capable de faire des richesses créées à La Réunion les moteurs de l’économie. Cela suppose le développement d’activités créatrices d’emplois. M.M. |
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