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Nouvelle prévision pessimiste pour 2013
24 décembre 2012, par
Le Fonds monétaire international a annoncé dans son rapport consultatif sur la France que l’économie ne pourrait atteindre son objectif de 3% du PIB en 2013, face aux « risques de dégradation » liés à la compétitivité.
Le FMI note que « les perspectives de croissance sont assombries par une reprise chancelante en Europe et un problème de compétitivité vis-à-vis des partenaires commerciaux ». Cette annonce coïncide avec l’analyse faite par l’INSEE, qui prédit que la France débutera l’année « sans élan ». En dépit des expertises, le gouvernement maintient son objectif d’une progression de 0,8% du PIB.
2013 : Un déficit de 3,5% du PIB
L’institution a estimé une croissance de 0,4% l’an prochain, contre 0,2% sur l’ensemble de l’année 2012. Selon les experts du FMI, la reprise de l’activité en France est freinée par une perte de compétitivité « largement liée à des obstacles dans le fonctionnement des marchés du travail, des biens et services ». Ces derniers ont indiqué qu’une « plus grande concurrence dans le secteur des services aiderait à réduire les coûts de production et renforcerait de la réforme du marché du travail ».
Sur la question de la réduction du déficit budgétaire, les économistes restent sceptiques face aux objectifs du gouvernement. Pour le FMI, « Sur la base de nos perspectives de croissance plus conservatrices (que celles du gouvernement, NDLR), le budget 2013 se traduirait par un déficit de 3,5% du PIB » . L’institution a indiqué que le gouvernement ne pourra faire mieux en 2013, avec 0,4% de croissance et qu’il ne parviendra pas à ramener le déficit public à 3% du PIB contre 4,5% prévus cette année.
De son côté, l’INSEE avait exprimé ses doutes vis-à-vis des objectifs gouvernementaux. L’Institut a prévu 0,1% de croissance du PIB sur les deux premiers trimestres 2013 et a revu à 0,1% au lieu de 0,2% sa prévision pour 2012, contre une prévision officielle du gouvernement de 0,3%. Cependant, le président François Hollande a réitéré, mi-octobre, qu’en « ce qui concerne la France, j’ai fixé l’objectif de réduction du déficit à 3% pour 2013 » , plaçant le budget 2013 sous le signe de l’austérité et prévoyant 30 milliards d’euros d’économies.
Le FMI demande de la modération
Prudent, le FMI a estimé que le déficit public (Etat, collectivités locales, Sécurité sociale) devrait atteindre « en réalité 3,5% du PIB, en ligne avec les projections de la Commission européenne » a expliqué le quotidien "La Tribune". Pour Christine Lagarde, directrice du FMI, « la France aurait dû s’engager dans une réduction de ses déficits plus modérée », afin de ne pas freiner l’activité. D’autant que selon les analystes de l’INSEE, l’activité reste limitée et le taux de chômage élevé, bien que soutenu par les contrats de courtes durée que sont les emplois d’avenir et les contrats de génération.
Parmi les sujets d’inquiétudes du FMI vis-à-vis de l’économie française, le déficit de compétitivité, « lié aux obstacles qui entravent le marché du travail, et salue la création d’un crédit d’impôt en faveur des entreprises, à condition qu’il s’accompagne d’une modération salariale » a expliqué l’Agence France Presse. Suite à la publication de ce rapport consultatif relatif à la France, le ministre de l’Economie, Pierre Moscovici, a indiqué dans un communiqué de presse que les analyses du FMI rejoignaient « en grande partie celui du gouvernement » . « Le FMI souligne en effet que la faiblesse de l’activité dans la zone euro et l’aggravation continue du déficit de compétitivité depuis dix ans sont les principaux obstacles à la croissance française », a relevé dans un communiqué.
D’après Le Figaro, des membres du conseil d’administration du FMI (soit 188 états-membres) ont indiqué que l’adhésion de la France à l’objectif européen de 3% en 2013 est « cruciale pour préserver la crédibilité et la confiance du marché ». Ils invitent donc les autorités françaises à mettre en place un plan de rigueur supplémentaire en cas de « dérapage par rapport à cet objectif ». D’autres membres du conseil sont contre le recours à des mesures nouvelles d’austérité fiscale, notamment une hausse possible des taxes, préférant « un rééquilibrage des mesures fiscales à moyen terme dans la direction d’une meilleure maîtrise des dépenses », a révélé Le Figaro.
Céline Tabou
« La France a bien résisté à la perte de son triple A » Malgré des perspectives moroses, le FMI a noté que les inquiétudes sur la stabilité financière du pays ont « considérablement diminué » grâce à l’effort d’assainissement du bilan des banques. Selon l’institution internationale, la France a bien résisté au retrait de son triple A par l’agence Moody’s fin novembre. Le pays peut continuer à emprunter sur les marchés à des taux confortables. Dans un communiqué distinct, le conseil d’administration du FMI salué la « résistance » de l’économie française par rapport à l’ensemble de la zone euro et note que le pays jouit encore d’un statut « de refuge » auprès des investisseurs. Mais, la France doit faire face aux « risques de dégradation résident en grande partie dans la résurgence d’importantes tensions dans la zone euro » , ont souligné les experts de l’institution dans leur rapport. |
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