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Selon une étude publiée par l’INSEE
11 octobre 2012, par
La première édition des “Immigrés et descendants d’immigrés en France”, réalisée par l’INSEE et le Département des statistiques, des études et de la documentation du Secrétariat général à l’immigration et à l’intégration a été publié. Cette étude sociologique et statistique met en évidence l’Histoire de l’immigration en France ainsi que les vagues migratoires.
Selon l’étude de l’Institut national de la statistique et des études économiques, plus de 5,3 millions d’immigrés vivaient en France en 2008, parmi eux les deux tiers sont natifs de pays hors de l’Union Européen. Leurs descendants sont près de 6,7 millions, soit 11% de la population.
Une originalité française
Par rapport au reste de l’Europe, la France se distingue en abritant davantage d’enfants d’immigrés que d’immigrés, note l’étude de l’institut. Les 6,7 millions d’immigrés vivant en France représentent 11% de la population, parmi eux, 2,2 millions ont deux parents immigrés et 2,3 millions un seul. La seconde génération représente 13,5% des 25-54 ans dans la population française. « Cette particularité résulte de l’ancienneté de la migration de travail et des liens avec les anciennes colonies », indique l’INSEE.
En dépit de meilleures conditions de vie que les immigrés, les enfants d’immigrés restent tout de même victime de discrimination par rapport aux enfants de natifs. L’INSEE explique que le taux de pauvreté des descendants d’immigrés est de 20%, celui des immigrés de 37%, contre 14% pour les ni immigrés, ni descendants d’immigrés. De même, 28% des ménages de descendants d’immigrés et 33% des ménages immigrés vivent en HLM, contre 14% du reste de la population.
Il existe d’importantes discriminations à l’embauche, mais il est « difficile de mesurer avec précision leur impact sur le taux d’emploi à la sortie du système scolaire ». En effet, la prise en compte des différents facteurs tels que le niveau de diplôme, l’origine sociale ou encore le lieu de résidence permettent d’expliquer 61% de l’écart entre le taux d’emploi des descendants d’immigrés d’Afrique et celui des descendants de natifs, précise l’étude.
Les analyses « à caractéristiques comparables » montrent que les inégalités sociales, et en particulier la formation initiale, sont une cause de différenciation importante dans l’accès à l’emploi des jeunes nés et scolarisés en France, explique l’INSEE.
Moins de 2% d’immigrés à La Réunion
Avec 15.000 personnes, la population immigrée représente en 2009, 1,8% des Réunionnais, soit l’ensemble de la population résidant sur l’île indique l’institut. « La Réunion est une des régions françaises où la population immigrée est la moins nombreuse », note l’étude. Trois quarts des immigrés viennent de Madagascar (6.400 personnes), de Maurice (3.300 personnes), puis des Comores (1.500 personnes). Les populations d’Afrique du Nord (Algérie, Maroc, Tunisie) représentent au total 400 personnes, les grands pays d’Asie, comme l’Inde et la Chine ne dépassent pas 400 personnes chacun.
L’INSEE indique que « les caractéristiques de cette population, situation familiale, niveau de diplôme et taux d’activité, sont proches des standards réunionnais. Par contre, les immigrés actifs occupent plus souvent des emplois qualifiés. La mixité des couples prédomine et semble être un facteur d’intégration ». Ils sont en grande majorité des femmes avec 60% contre 51%). En ce qui concerne l’âge, « trois immigrés sur quatre sont âgés de 25 à 64 ans, contre une personne sur deux dans l’ensemble de la population ». Seulement 17% des immigrés ont moins de 25 ans contre 40% dans le reste de la population, précise l’étude.
La population réunionnaise est née de plusieurs civilisations, elle ne peut donc pas être prise en compte de la même manière qu’en France, notamment vis-à-vis de la définition de l’INSEE : « un immigré est une personne née étrangère à l’étranger et résidant en France. Les personnes nées françaises à l’étranger et vivant en France ne sont donc pas comptabilisées ».
Céline Tabou
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