
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
France
Alors que le gouvernement signale une « rupture de croissance »
3 avril 2003
Oui, la France tourne au ralenti. Quand renouera-t-elle avec un bon rythme de croissance ? Dès la fin du conflit en Irak annoncent certains observateurs. Mais rien n’est moins sûr. Selon certains experts, les raisons de la crise seraient plus profondes. Elles ne sont pas liées seulement au contexte international, signale ’Le Parisien’ dans un article paru lundi que nous reproduisons ci-après.
Une croissance en berne, un chômage en hausse, des chefs d’entreprise moroses, et une consommation qui faiblit... La France, on le voit au fil de la publication des statistiques économiques, tourne désormais au ralenti. Cette fois, c’en est fini des prévisions optimistes, aujourd’hui tout le monde fait dans la modestie. Après avoir tablé sur un alléchant +2,5% de croissance pour cette année, Jean-Pierre Raffarin, le Premier ministre, estime qu’on devrait finalement se contenter d’un petit +1,3% cette année. Officiellement, à l’écouter, cette baisse de régime tiendrait, pour l’essentiel, à la dégradation du climat liée à la guerre en Irak. Un conflit plus long et plus difficile que prévu qui, entend-on encore, pourrait retarder d’autant la reprise. Ce qui sous-entend aussi qu’il y aura forcément reprise économique après les hostilités. Rien n’est moins sûr.
Le phénomène de ralentissement a commencé bien avant les prémices de la guerre, ont constaté les responsables que nous avons interrogés. Patrick Artus, l’économiste en chef de la Caisse des dépôts et consignations, confirme que la crise actuelle a des causes bien plus profondes que la guerre. L’amélioration tant annoncée n’aura pas forcément lieu avant plusieurs années.
Embauches gelées
Explication : les entreprises, très lourdement endettées, cherchent avant tout à faire des économies et taillent dans tous les budgets. Du coup, projets d’investissement et embauches sont gelés. Dans la foulée, la hausse du prix du pétrole, celle pénalisante pour nos exportations de l’euro par rapport au dollar ainsi que l’entrée en récession de l’Allemagne (premier partenaire commercial de la France) peuvent laisser penser que les plans sociaux ne vont pas s’arrêter du jour au lendemain.
Résultat, depuis plus d’un an et demi déjà, le chômage n’arrête pas de progresser. En février, on comptait 2 millions 343.000 chômeurs, soit 9,2% de la population active. Bref, rien qui puisse doper la consommation. Le mois dernier, celle-ci a d’ailleurs donné des signes de faiblesse. Car, si l’alimentaire ou l’immobilier se portent encore bien, ça va mal dans l’automobile, le tourisme et les biens d’équipement de la maison. Et apeurés par des lendemains qui ne chantent pas, les Français sont peu enclins à puiser dans leur bas de laine pour acheter. Malgré un taux d’épargne au plus haut (16,5% des revenus) et une baisse des impôts entamée dès l’année dernière.
Dans ces conditions, il est difficile de partager l’optimisme du ministre de l’Économie, Francis Mer, qui affirme que « sur le plan économique, l’essentiel des conséquences négatives de la crise irakienne est derrière nous ». Il est vrai que le patron de Bercy avait précisé, avec prudence, qu’il se « trompait peut-être ! ». D’ailleurs, selon nos informations, l’entourage de Jean-Pierre Raffarin ne s’attend pas à une reprise significative de la machine économique dans les prochains mois à venir. Une manière de reconnaître que la guerre n’explique pas tout.
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