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Social
Rencontre entre François Fillon et les syndicats
15 mai 2003
Le ministre du Travail François Fillon et son homologue de la Fonction publique Jean-Paul Delevoye ont entamé hier en début de soirée de nouvelles discussions sur le projet de réforme des retraites proposé par le gouvernement au lendemain d’une importante journée de mobilisation qui a rassemblé plus d’un million de personnes contre ce projet gouvernemental. Outre les deux ministres, les secrétaires généraux et présidents de la CGT, de la CFDT, de FO, de la CFTC et de la CGC étaient autour de la table, ainsi que des représentants des trois organisations patronales (MEDEF, CGPME, et UPA). Les marges de manœuvre sont toutefois faibles. Le gouvernement n’entend en effet pas retoucher le fond du texte. Le ministre du Travail a d’ailleurs déclaré mercredi en sortant du conseil des ministres : « Je ne lâcherai rien ».
Forte de la mobilisation de mardi, la CGT, FO, et l’ensemble des fédérations de fonctionnaires n’en continuent pas moins à réclamer l’ouverture de négociations sur de nouvelles bases que celles posées par le texte gouvernemental. « J’attends que le gouvernement fasse la bonne analyse de la situation, à savoir que son projet ne passera pas dans sa forme actuelle », a déclaré le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault, lors de son arrivée au ministère hier soir. « Nous souhaitons de nouvelles bases pour rediscuter de l’avenir de nos retraites », a-t-il ajouté.
Même point de vue du coté du secrétaire général de FO, Marc Blondel. Ce dernier a précisé qu’il « ne donnerait pas l’impression de venir assister à je ne sais quelle pièce déjà écrite d’avance. Si on nous dit qu’on va juste changer le ruban du paquet, ça ne suffira pas. Moi je suis prêt à discuter jusqu’à demain matin si on modifie complètement ce qui nous est proposé ».
La CFTC et la CGC réclament de leur coté des aménagements.
Le gouvernement pourrait tenter via ces deux organisations syndicales, mais surtout par le biais de la CFDT, de faire éclater le front syndical.
La CFDT ne réclame en effet pas le retrait ou la remise à plat totale de la réforme. Elle souhaite obtenir des concessions sur lesquelles le gouvernement semble prêt à négocier. « Nous réclamons aujourd’hui une négociation pour améliorer les petites retraites, permettre à ceux qui ont travaillé longtemps de partir à 60 ans, ainsi que des contreparties pour les fonctionnaires », a rappelé le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque.
Si la discussion se passe bien et que le gouvernement réussit à emporter l’adhésion de cette organisation syndicale ainsi que celle de la CGC et de la CFTC, il n’est pas du tout sûr que cela suffise à empêcher une contestation sociale sur le long terme, marquée par des grèves répétées, au vu du poids et de la détermination des autres organisations syndicales.
Réactions syndicales au lendemain de la journée de mobilisation |
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« La CGT se félicite de l’exceptionnel succès de la journée de grève et de manifestations du 13 mai pour les retraites. Avec une forte participation des salariés du privé comme des agents du secteur public, avec près de deux millions de manifestants, vient d’être franchie une étape très importante dans le processus de mobilisation pour une réforme garantissant nos régimes de retraite solidaires et contre des choix gouvernementaux aux conséquences catastrophiques. Le gouvernement veut sacrifier le niveau des pensions et le droit à la retraite à 60 ans dans une approche où prédomine une logique comptable. Ces choix sont inacceptables. Tous les syndicats avaient ensemble formulé le 7 janvier dernier une série d’exigences convergentes. Aucune n’est en voie d’être satisfaite. (…) Jean-Pierre Raffarin doit entendre le message de la rue et accepter que s’ouvrent de réelles négociations sur le contenu même de la réforme. Parallèlement la mobilisation doit continuer à s’élargir. La CGT appelle les salariés à maintenir la mobilisation, à l’élargir à tous les salariés et à préparer de nouveaux rendez-vous dont celui, essentiel, de la très grande manifestation nationale du 25 mai, trois jours avant que le gouvernement n’arrête son projet de loi qui sera soumis au parlement ». « Des centaines de milliers de salariés ont signifié, mardi, leur refus, en l’état, du projet du gouvernement sur la réforme des retraites. Une opposition partagée par la CFDT, qui attend désormais un geste fort des décideurs politiques. Sur ses principales revendications, la Confédération souhaite que le ministre revoie sa copie. Que ce soit sur le niveau des retraites, surtout pour les basses pensions, sur les départs avant 60 ans dès quarante ans de cotisations, ou sur les contreparties à l’harmonisation entre le public et le privé. (…) Le gouvernement ne peut ignorer la mobilisation du 13 mai. Massive, celle-ci doit devenir décisive dans le processus de réforme qui touche aujourd’hui à sa fin » « Tout montre l’ampleur exceptionnelle de la journée de mobilisation du 13 mai avec, dans toute la France, des manifestations qui ont rassemblé plus d’un million de personnes, (notamment 250 000 à Paris, 200 000 à Marseille, …) Dans les services publics, la grève a connu des taux rarement atteints et les personnels ont été très largement présents dans les cortèges. Ce fut particulièrement le cas dans l’éducation avec plus de 80% dans les écoles, les lycées et les collèges et des participations très remarquées aux manifestations : la défense de nos régimes de retraites et les revendications pour le service public d’éducation s’y sont combinées. L’importance de cette mobilisation montre une aspiration de fond, largement partagée par la masse des salariés. Le gouvernement doit l’entendre. Ce ne sont ni des manœuvres ni des modifications marginales de son projet qu’attendent les manifestants et les grévistes mais une véritable négociation débouchant sur des solutions alternatives et permettant de garantir une retraite à taux plein à 60 ans, un taux de remplacement élevé pour tous, une véritable équité entre les salariés, des droits nouveaux ». « Le ministère de l’éducation nationale se réjouissait d’un "essoufflement" supposé du mouvement dans l’éducation nationale le 6 mai, alors même que s’étendent les décisions de grèves reconductibles dans de très nombreux |
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