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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Outre-mer
Congrès des maires des D.O.M. à Bora Bora (Polynésie française)
15 novembre 2003
Quelque 300 maires de communes de départements et territoires d’outre-mer ont participé au douzième congrès de l’association des communes de l’outre-mer (ACD’OM) du 10 au 12 novembre à Bora Bora (îles Sous-le-Vent), en Polynésie française. Un congrès qui a vu se dessiner une position commune de l’outre-mer français, notamment vis à vis de l’Europe.
L’ACD’OM (Association des communes de l’outre-mer) réunit les représentants de tout l’outre-mer français : Guadeloupe, Martinique, Guyane, La Réunion, Mayotte, la Polynésie Française, la Nouvelle Calédonie, Saint-Pierre et Miquelon. Elle vient de tenir son 12ème congrès en Ponynésie.
Les quatre départements d’outre-mer ainsi que quatre des cinq collectivités d’outre-mer étaient des "habitués" de ces rencontres. Mais la Nouvelle-Calédonie, elle, est entrée à l’ACD’OM en 2003. Comme il n’y a pas de municipalités à Wallis et Futuna, l’île n’est donc pas représentée.
« Ce congrès a encore soudé un peu plus la communauté des communes ultra-marines, qui a pris pleinement conscience de la force qu’elle peut représenter lorsqu’elle parle d’une seule et même voix », explique Lilian Mallet, secrétaire général de l’ACD’OM. Et de souligner que, « de l’avis de tous les congressistes, ce congrès a été très riche et très instructif ».
Pour la petite histoire, une partie de la délégation - notamment le Conseil d’administration de l’ACD’OM - était restée bloquée à Paris à cause d’un incident technique sur l’avion qu’elle devait emprunter. Et c’est avec quelques bonnes heures de retard qu’elle est arrivée à destination. C’était la première fois que le congrès de cette association se réunissait dans le Pacifique.
Premier thème au menu de ce Congrès : le tourisme et le développement durable en question. « Il faut que les collectivités locales se positionnent comme coproducteurs de l’activité touristique : les investissements privés sont fondamentaux, mais il est nécessaire que chaque projet, en amont, pose les questions de développement durable », devait expliquer la consultante Évelyne Grasperge.
« Le touriste achète du rêve, mais s’il peut venir passer des vacances dans une structure bien pensée qui intègre des composantes du développement durable, c’est encore mieux », a-t-elle poursuivi, soulignant que la démarche s’inscrit « dans l’air du temps », et que les municipalités d’outre-mer sont très demandeuses.
Les élus ont également été sensibilisés à la mise en place de plans locaux de développement durable et solidaire, concertés avec la population, appelés "Agenda 21 local". « Un de nos objectifs est de convaincre les maires de développer chacun dans leur commune un Agenda 21 local », explique Lilian Mallet.
Deuxième thème de ce congrès : "les fonds européens et l’outre-mer". Les maires d’outre-mer ont ensuite évoqué les aides européennes qui leur sont allouées, et les chefs de communes des pays ou territoires d’outre-mer (PTOM) ont notamment manifesté le désir de voir ces subventions augmenter.
« Les maires des PTOM ont le sentiment que les règles étaient un peu plus compliquées pour eux comparé aux départements d’outre-mer, et nous ont fait comprendre qu’ils aimeraient que les fonds dont ils bénéficient soient plus importants », confiait à "Tahitipresse" la députée européenne Margie Sudre (RPR-DL), intervenue au congrès mardi avec le député européen Jean-Claude Fruteau (PS). « Cette demande était surtout appuyée par les chefs de communes situées sur des archipels éloignés, et qui mettent en avant les difficultés de développement à assurer dans cette situation », a-t-elle poursuivi.
Et Lilian Mallet de préciser que la présence de ces deux députés, ainsi que celle du représentant de la Commission européenne dans le Pacifique, Frans Baan, « l’ACD’OM s’est affirmée comme une force de proposition et d’actions à tous les échelons ».
Pour la période 2000-2005, les cinq PTOM français (Mayotte, Saint-Pierre-et-Miquelon, la Polynésie française, la Nouvelle-Calédonie et Wallis et Futuna) se sont partagés 66 millions d’euros, provenant du fonds européen de développement (FED). « Les PTOM sont totalement autonomes par rapport à l’Europe, mais ils bénéficient du FED car ils connaissent de nombreuses difficultés, dues à leur éloignement, au même titre que les pays ACP (Afrique-Caraïbes-Pacifique) par exemple », a conclu Margie Sudre.
Les quatre départements d’outre-mer, qui font partie des régions ultra-périphériques (RUP) dans la nomenclature européenne, ont vu leurs aides directes doubler depuis le dernier octroi et ont reçu pour 2000-2006 un total de 7,3 milliards d’euros, dont 3,8 milliards au titre des fonds structurels, attribués aux régions dont le produit intérieur brut se situe en-deçà du PIB moyen européen - afin de remplir des objectifs bien précis.
Même si elle représente « quelques poussières d’îles, disséminées dans les trois océans, la communauté d’outre-mer a pleinement pris conscience de la richesse naturelle de sa faune, de sa flore, de ses paysages à l’échelle européenne et mondiale. Elle souhaite s’engager sur la voie d’une protection et d’une mise en valeur de cette richesse inestimable, avec l’aide de tous les partenaires que sont les collectivités locales, l’État et l’Europe », souligne Lilian Mallet.
« Les maires se sont rendus compte que cette richesse inestimable de l’outre-mer, notamment en matière de biodiversité, est comparable à la richesse économique de certains autres pays » poursuit-il. « Nous assistons à un tournant de positionnement de l’outre-mer par rapport à l’Europe, car jusqu’à présent, les régions ultra périphériques et les pays et territoires d’outre-mer s’adressaient séparément à l’Europe. Dorénavant, nous allons parler d’une seule et même voix à travers l’ACD’OM », préconise-t-il. L’ACD’OM a déjà plaidé la cause d’un territoire d’outre-mer - indirectement - auprès des instances européennes : l’association a voté une résolution visant l’intégration de Mayotte aux régions ultra périphériques (RUP) pour lui permettre de bénéficier des fonds structurels européens, et cette requête fait l’objet actuellement d’une demande officielle de l’État français.
Les maires ont aussi voté des motions, qui seront présentées lundi prochain à la ministre de l’Outre-mer, Brigitte Girardin, lors de la journée consacrée à l’outre-mer, dans le cadre du congrès de l’Association des maires de France. « Nous avons notamment voté une motion pour demander la simplification des procédures pour obtenir des aides européennes », a précisé le maire de Bora Bora, Gaston Tong Sang.
Enfin, le maire de Païta (Nouvelle Calédonie), Harold Martin, a été élu au Bureau de l’ACD’OM, qui a décidé de tenir son prochain congrès, en 2004, en Nouvelle Calédonie. « Consciente de l’apport économique et culturel de la tenue de ses congrès, notre assemblée générale a décidé de privilégier l’organisation de ses manifestations en outre-mer, favorisant ainsi l’économie locale et ses adhérents », conclut Lilian Mallet.
En Polynésie |
Des communes sous la tutelle de l’État |
Selon l’article de l’agence de presse "Tahitipresse", le président du gouvernement de Polynésie française, Gaston Flosse, avait accueilli les congressistes en leur exposant le contexte dans lequel évoluent les communes de Polynésie française, qui ont rejoint l’ACD’OM en 2002. Il leur a expliqué que, selon lui, le statut des communes est « dépassé », puisque les délibérations des Conseils municipaux ne sont exécutoires qu’après approbation de l’administrateur d’État, et qu’il espère que la loi communale prochainement votée par le Parlement leur conférera « plus d’autonomie ». « Les maires de Polynésie sont considérés comme des mineurs incapables d’assumer les responsabilités que les électeurs leur ont confiées », poursuivait Gaston Flosse. « J’ai l’intention de déposer un amendement à la loi pour que les maires de Polynésie échappent désormais à cette tutelle injustifiée. L’État contrôle étroitement nos communes mais ne leur fournit pas pour autant les ressources qui leur sont nécessaires », devait-il conclure. |
Visite du port de pêche de Papeete |
Une dizaine de maires de l’outre-mer - notamment de Guyane, de La Réunion et de Mayotte - a visité le port de pêche de Papeete. Guidés par le PDG du Chantier Naval du Pacifique Sud (CNPS), Christian Perez, et par Gilles Leboucher, patron d’un thonier, les maires ont pris connaissance de ce secteur en voie de développement en Polynésie, qui compte une flottille de pêche hauturière de 23 thoniers. Celle-ci devrait s’accroître de 34 unités supplémentaires en 2003-2004.
Le programme de construction de thoniers de la SMEL (Société d’économie mixte locale) Tahiti Nui Rava’ai porte sur un total de 150 bateaux en 2005. Durant cette matinée, les hôtes du port de pêche se sont initiés aux techniques de pêche "long line" et se sont rendus dans les nouveaux locaux de mareyage. Les maires ont également visité le marché de Papeete. Un autre groupe de maires de l’outre-mer a visité l’usine de jus de fruits de Moorea. |
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