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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Temps de travail
9 août 2008
L’enquête “photographie du marché du travail”, publiée par l’INSEE, montre que les 35 heures, si décriées par le patronat et le gouvernement, sont fictives.
La durée moyenne d’une semaine travaillée en France est de 41 heures. Loin, très loin même, des 35 heures. L’INSEE a livré ce chiffre dans l’enquête “photographie du marché du travail” en 2007 que l’institut de statistique réalise auprès de 38.000 « ménages ordinaires ». Voilà qui jette une lumière crue sur les mensonges répétés du gouvernement se plaisant à définir une France qui ne travaille pas assez et dont l’oisiveté est la cause de ses « faibles performances économiques ». Il y a quinze jours encore, alors que le Sénat adoptait définitivement la loi de réforme du temps de travail, le président de la République avait qualifié cette réforme de « dernière étape pour réparer les dégâts des 35 heures », tandis que son ministre du Travail, Xavier Bertrand, s’exclamait : « C’est la fin des 35 heures imposées ».
Tout le monde à plus de 35 heures
Or, l’enquête de l’INSEE montre que toutes les catégories de salariés déclarent déjà travailler plus de 35 heures. Et que la France n’est pas, comme se plaît à le répéter le président de la République, un des pays où on travaille le moins en Europe. « L’essentiel de l’argumentation contre les 35 heures s’effondre », commente la CGT dans un communiqué.
Les agriculteurs détiennent le record, avec 58,8 heures de travail par semaine. Viennent ensuite les artisans, les commerçants et les chefs d’entreprise avec 52,4 heures, suivis des cadres supérieurs à 44 heures. Les professions intermédiaires déclarent travailler plus de 39 heures, les employés 38,2 et les ouvriers 37,8 heures. Autrement dit, les 35 heures si décriées sont déjà fictives pour la très grande majorité des salariés qui, par contre, ont dû accepter les multiples « assouplissements » qui se succèdent depuis 2002, portant essentiellement sur l’augmentation du nombre d’heures supplémentaires autorisé. En fait, commente Corinne Prost, chef de la division Emploi de l’INSEE pour l’AFP, la durée moyenne de 41 heures de travail hebdomadaire « n’a pas bougé depuis 2003 ». D’où le décalage qui grandit entre la guerre idéologique menée par le gouvernement et le patronat contre les 35 heures et la réalité vécue par le monde du travail. Réalité qui, de plus, se détériore du fait de la déréglementation des horaires. Selon l’INSEE, par exemple, aujourd’hui, « plus d’une personne sur deux travaille le samedi ». Et « une personne sur trois travaille le dimanche ».
Les cadres très mal lotis
Les cadres, eux, travaillent de plus en plus le soir, chez eux. L’INSEE pointe qu’ils seraient 40% dans ce cas, alors que la dernière loi sur le temps de travail, votée fin juillet, franchit une étape supplémentaire dans la déréglementation avec la disparition des repos compensateurs obligatoires, des forfaits jours pouvant atteindre 235, voire 282 jours et un contingent d’heures supplémentaires fixé par accord d’entreprise sans limite et sans contrôle possible de l’Inspection du Travail. Juste avant le vote, la CGT Renault avait interpellé le gouvernement en choisissant de raconter la journée réelle d’un cadre. « Un ingénieur du Technocentre peut travailler 13 heures dans la journée en usine pour un démarrage de véhicule, rentrer à 1 heure du matin seul en voiture, et repartir à 5 heures du matin pour une réunion à 8 heures chez un fournisseur ». Le syndicat affirmait déjà que « 50% des cadres font plus de 50 heures par semaine, sans compter le travail le soir et le week-end. Pour les techniciens, 95% des heures supplémentaires réalisées sont non déclarées ».
Trop de travail pour les uns. Pas assez pour les autres. À l’autre bout, se trouvent ceux, et souvent celles, qui ne demandent qu’à travailler à plein-temps sans en avoir la possibilité. Selon l’enquête de l’INSEE, au moins un tiers des salariés qui subissent des temps partiels « travaillent moins qu’ils ne le souhaitent ». C’est particulièrement vrai pour les jeunes, dont 40% jugent leur durée de travail insuffisante. Alors que toute l’idéologie de Nicolas Sarkozy sur le travail consiste à vanter le droit à la liberté de « travailler plus », force est de constater que même ceux qui le demandent n’y sont pas autorisés.
Paule Masson
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