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3 octobre 2008
Finalement, c’est une aubaine : entre réformes et sacrifices, le pays sortira plus fort de la crise qui secoue la planète, a assuré sans rire le président, dans un discours depuis Toulon. Premiers à trinquer, trente mille fonctionnaires non remplacés.
Après être resté silencieux durant les deux semaines de crise passées, laissant sa ministre de l’Economie Christine Lagarde monter au créneau pour défendre une supposée solidité économique française, Nicolas Sarkozy prend enfin la mesure de la crise financière et économique qui affecte le monde entier, en prononçant coup sur coup trois discours. Les deux premiers, depuis New York, n’auront guère laissé d’empreinte dans la conscience collective française, tant le chef de l’Etat était resté vague sur ses intentions, hormis quelques propos forcément lénifiants dans sa bouche sur la nécessité de réguler le capitalisme. A Toulon, de retour sur le sol français, il a profité d’un déplacement devant des militants pour reprendre la main, montrer qu’un "capitaine tient la barre", selon l’expression prêtée aux conseillers de l’Elysée.
Et que fait le capitaine lorsque le navire sombre ? Il maintient le cap envers et contre tout. « Face à la crise », dit-il, « il y a l’attitude de bien rester caché, d’attendre que ça passe. On peut aussi profiter de la crise pour faire les réformes dont notre pays a besoin. Il y aura des mécontentements. Mais personne ne pourra dire que le gouvernement de la France n’a pas agi ». Mieux même, « de cette crise, on va faire une opportunité (...) Quand la situation mondiale deviendra meilleure, nous tirerons les fruits de nos efforts ».
Pour autant, il se défend d’annoncer un plan de rigueur lorsqu’il énonce qu’« il n’existe aucune solution miracle qui permettraient aux Français d’échapper à la crise ». Rigueur à venir qui pourtant irrigue son discours. « Dire la vérité aux Français, c’est leur dire que nous passons d’un monde d’abondance à un monde de rareté. Il va falloir payer plus cher le pétrole, le gaz, produire différemment ».
Et la fonction publique sera la première à en faire les frais. "30.600 emplois publics", un "total sans précédent" (contre 22.900 en 2008 soit le non remplacement d’un départ à la retraite sur trois) , seraient supprimés en 2009, dans le cadre du non-remplacement d’un agent de l’Etat sur deux partant à la retraite.
Vieilles recettes
Dans l’immédiat, ce sont de vielles recettes qui continueront d’être appliquées. « Dans la situation actuelle, tout ce qui pourrait contribuer à alourdir le coût du travail serait suicidaire », affirme Nicolas Sarkozy sous les applaudissements des militants toulonnais, et du Medef à distance.
Les banques françaises, « elles sont en mesure de traverser la crise (...) Si les difficultés actuelles devaient entraîner une réduction du crédit, l’Etat interviendrait pour que les financements puissent être assurés ». Les banques n’ont pas attendu le chef de l’Etat pour raréfier déjà le crédit immobilier... Alors, jure le président, « la loi pour la mobilisation sur le logement va être adoptée en urgence. Nous y ajouterons des modifications ». A croire donc que le crédit immobilier résout la crise du manque de logement et de loyers élevés.
La relance de l’économie, assure-t-il, est « engagée », « avant tous les autres, avec les heures sup », dont les premiers bilans, relatés par l’Humanité, se sont révélés faiblards. « Si nous arrivons à diminuer le nombre d’échelons territoriaux », continue-t-il, « nous pourrons nous poser la question de la disparition de la taxe professionnelle. La France s’en sortira en travaillant davantage ».
« Refonder le capitalisme »
On attendait le président sur l’un des aspects les plus choquants de la rémunération des dirigeants d’entreprises, dont l’aventurisme financier coûte en emplois. Là encore, le chef de l’Etat brandit un sabre de bois, et se contente de menacer : « ou bien les dirigeants se mettent d’accord, ou bien le gouvernement de la République réglementera avant la fin de l’année » sur leurs rémunérations qui doivent être « indexées sur les performances réelles de l’entreprise », même le Medef est d’accord. « Nous allons décider de contrôler les agences de notation. Elles ont été défaillantes » dit-il encore. On se demande comment un gouvernement pourrait contrôler quoi que ce soit dans des entreprises privées multinationales, mais qu’importe, l’objectif du chef de l’Etat était de montrer qu’après une longue parenthèse diplomatique faite de voyages à l’étranger, il s’intéressait de près à la situation intérieure, avec un objectif : « la crise actuelle doit nous inciter à refonder le capitalisme ».
Paul Zanni, l’Humanité
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