
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
3 juin 2008
Troisième étape de la lutte en faveur du pouvoir d’achat, la généralisation de l’intéressement et de la participation... La première étape c’était les heures sup, travailler plus pour gagner plus ; la seconde l’amélioration de la concurrence, et la troisième, donc, la participation aux bénéfices de l’entreprise ou à son capital. On aurait pu donner aussi des stock-options à tous les salariés, ce qui est encore une piste étudiée par le gouvernement.
En fait, la grande idée gaullienne de la participation repose sur l’idée que le capital et le travail ne sont pas des ennemis. Au fond les marxistes croient à la lutte de classe, le travail doit un jour dominer le capital, voire le supplanter ; les libéraux croient en la supériorité du capital sur le travail - le travail est un coût pour l’entreprise, et le salarié ne doit son salaire et son existence qu’à celle des profits (les profits d’aujourd’hui sont les emplois de demain) ; et puis le courant, qu’on appelle parfois « solidariste », croit en la possibilité d’associer dans une belle communion le capitaliste et le travailleur. Vieille idée que l’on trouve chez les Chrétiens comme chez les socialistes ou les radicaux (notamment Léon Bourgois, fondateur de la Société des Nations, prix Nobel de la paix) et même à l’extrême droite - feu Jean-Pierre Stirbois, par exemple était un « solidariste ». André Malraux a écrit un ouvrage sur l’association capital-travail.
La participation ne sera plus une épargne forcée
Plus concrètement, l’intéressement et la participation ne sont obligatoires que dans les entreprises de plus de 50 salariés ; seulement 54% des salariés français y ont accès. Pour inciter les petites entreprises à favoriser l’intéressement-participation on leur propose un crédit d’impôt de 20% sur trois ans. 20% des sommes distribuées. De plus, les sommes ne sont plus bloquées. On peut les consommer tout de suite. C’est bien, mais ce n’est pas la philosophie gaulliste, qui voyait dans l’intéressement une épargne forcée. Enfin, les entreprises qui ne veulent pas négocier seront pénalisées au niveau des subventions reçues en matière de salaire. Les entreprises reçoivent 20 milliards d’aides. Désormais elles devront négocier chaque année, sinon elles restitueront 10% de leurs aides annuelles.
Quant à l’efficacité de ces mesures, on peut imaginer que les entreprises vont ouvrir des négociations, c’est sûr... Ces négociations aboutiront-elles ? Ça c’est une autre histoire...
Bernard Maris, France Inter et Marianne2
Mézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Au 1er juin, les chiffres du ministère de la Justice ont établi à 84 447 personnes détenues pour 62 566 places. La surpopulation carcérale (…)
Vingt ans après la loi Handicap et au terme de six mois de mission, les rapporteurs Audrey Bélim, (Socialiste, Écologiste et Républicain – La (…)
L’État poursuit les versements d’indemnisations des aides en faveurs des exploitations agricoles sinistrées par le cyclone Garance et la (…)
Pierre Moscovici, président de la Cour des comptes a assuré que “ceux qui peuvent plus doivent contribuer davantage”, car “nos finances publiques (…)
Les discussions sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie, menées sous l’égide du président, sont entrées dans le vif du sujet, le 3 (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
La Réunion fait partie des régions françaises les plus touchées par les conséquences sanitaires, sociales et judiciaires de la consommation (…)
Sur proposition de Gérard COTELLON, directeur général de l’ARS La Réunion, Patrice LATRON, préfet de La Réunion, a décidé le retour au niveau 2 du (…)
1993- La disparition de Lucet Langenier. Elle a été brutale, prématurée et a frappé douloureusement non seulement sa famille mais aussi ses (…)
La section PCR du Port apprend avec une profonde tristesse le décès de Nadia PAYET, ancienne déléguée syndicale CGTR. Militante engagée et (…)
C’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)