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Crise en Europe
13 juillet 2012
Le groupe PSA a décidé de fermer l’usine automobile d’Aulnay en Seine-Saint-Denis, et de licencier des milliers de travailleurs, notamment à l’usine de Rennes. Ce sont les deux anciennes usines Citroën qui sont concernées.
Ce sont deux anciens sites historiques de Citroën qui font les frais d’une vague de licenciements décidée par le groupe PSA. L’usine de Rennes mise en service dans les années 60 était la première usine Citroën située en dehors de la région parisienne, elle va perdre des milliers de travailleurs. Quant à l’usine d’Aulnay-sous-Bois qui avait succédé au site de Javel à Paris comme lieu de production de Citroën, elle fermera d’ici deux ans.
Cette annonce vient vingt ans après la fermeture d’un autre haut lieu de l’automobile française : celui de Renault sur l’Ile Seguin à Boulogne-Billancourt. C’était le 31 mars 1992. Sur ce site, la production avait commencé en 1929. Et les voitures, qui ont fait le succès de la marque au losange, en sont sorties : la 4CV (plus d’un million d’exemplaires), la R4 (plus de cinq millions). Dotée de sa propre centrale électrique, de pistes d’essai et d’un port fluvial, Renault-Billancourt fut la plus importante usine automobile française, employant jusqu’à 35.000 personnes. Mais le 27 mars 1992, ses chaînes de montage s’arrêtaient après l’assemblage à 11h20 précises de la dernière voiture... une "Supercinq" blanche.
Comme Renault autrefois à Boulogne-Billancourt, le site du constructeur automobile PSA à Aulnay-sous-Bois est l’un des plus gros employeurs privés de la Seine-Saint-Denis et l’un des plus emblématiques de la marque Citroën. Environ 3.100 salariés, auxquels s’ajoutent 300 intérimaires, travaillent dans cette usine créée en 1973, quand la marque aux chevrons avait dû quitter les terrains qu’elle occupait quai de Javel, en plein Paris.
La CGT estime que ces décisions sont dramatiques et parlent de « crime social ». Mais Peugeot ne veut pas mourir. Jean-Pierre Mercier, délégué CGT, a dénoncé « douze mois de mensonge » de la part de la Direction à propos de l’usine de Seine-Saint-Denis. « La lutte va démarrer maintenant » afin de ne pas finir comme Renault qui fermait définitivement ses portes le 31 mars 1992. Et d’un peu plus de 3.800 personnes début 1990, les effectifs ont été réduits à 1.100 environ, pour lesquelles un plan social est mis sur pied comprenant des départs en préretraite, des aides au départ volontaire et des reconversions.
La CGT indignée
« Il n’y a aucune raison que PSA annonce le moindre plan de suppressions d’emplois et encore moins de fermetures d’usines ». Jean-Pierre Mercier, délégué syndical CGT-PSA Aulnay, fait la preuve, dans un communiqué de presse daté du 8 juillet 2012, que « les ventes sont loin d’être en recul et que PSA n’est absolument pas en difficulté. Au contraire, c’est un groupe multimilliardaire ».
L’opinion publique a, selon lui, assisté à « une véritable campagne mensongère de la part de la Direction de PSA qui voudrait faire croire que les ventes de voitures pour le premier semestre ont considérablement chuté ».
A la veille du comité central d’entreprise où la Direction doit annoncer l’ampleur de la restructuration du groupe, « il était impératif, pour PSA, d’annoncer une baisse des ventes et de rendre catastrophique la situation pour mieux justifier l’injustifiable ! », précise Jean-Pierre Mercier, avant de rappeler les chiffres records de 2010, ayant atteint 3 millions 600.000 véhicules vendus, et ceux de 2011, s’élevant à 3 millions 550.000.
De plus, en décidant de suivre l’embargo sur l’Iran — 2ème marché pour le groupe, après le marché français —, suite à l’alliance avec la General Motors, « PSA a fait une croix sur une vente de plus de 450.000 véhicules par an ». En maintenant ses ventes en Iran, le groupe aurait dû annoncer le même niveau de ventes que celui de l’année dernière — un des meilleurs crus de son histoire.
« Évidemment, conclut Jean-Pierre Mercier, en annonçant un même niveau de ventes mondiales qu’en 2011, il devient plus difficile à PSA de justifier l’injustifiable : la fermeture de l’usine d’Aulnay ainsi que le vaste plan de suppressions d’emplois dans le groupe ».
D’autres usines menacées
D’après "l’Humanité", la fermeture de l’usine d’Aulnay n’est qu’un début.
« Aulnay était le premier sur la liste. Les suivants, c’est nous, c’est Sevelnord ». C’est ce que redoute Ludovic Bouvier, représentant CGT du site de Hordain, dans le Nord, alors que PSA Peugeot-Citröen a annoncé jeudi matin la suppression de 8.000 postes en France et la fermeture en 2014 de l’usine d’Aulnay-sous-Bois, en banlieue parisienne.
Ludovic Bouvier se fonde sur un document écrit par le directoire du groupe en 2010 et dévoilé en juin 2011, dans lequel PSA évoquait la « fermeture d’Aulnay, de Sevelnord et de Madrid ». « En 2014, Aulnay ferme. Dans l’année qui suit ou début 2015, Sevelnord (ferme) aussi, puisque dans ce plan secret du directoire, il était clairement indiqué que la Direction ne voudra pas fermer Aulnay et Sevelnord en même temps au regard des risques sociaux trop importants », a déclaré Ludovic Bouvier à l’“AFP” ce jeudi.
Pas de partenaire après le départ de Fiat
« Les annonces faites ce (jeudi) matin par le groupe, ça ne nous laisse pas de marbre, ça nous inquiète au regard de ce qui a été écrit à l’époque et qui s’est déroulé jusqu’à maintenant et qui s’avère vrai », a-t-il poursuivi. Le représentant CGT fonde aussi ses craintes sur l’annonce par PSA, hier, de la reprise de la part de Fiat dans l’usine Sevelnord d’Hordain, sans présenter de nouveau partenaire. Pour lui et contrairement à ce qu’a affirmé la Direction du groupe, ce n’est pas une bonne nouvelle, car aucun nouveau véhicule n’est prévu pour les chaînes de montage de l’usine.
2.800 salariés dans le flou
L’usine d’Hordain emploie 2.800 salariés et fabrique les monospaces Peugeot 807, Citroën C8, ainsi que les véhicules utilitaires Peugeot Expert, Citroën Jumpy et Fiat Scudo. Les engagements pour Fiat représentent actuellement 20 à 25% de la production à Sevelnord.
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